Vos relais les plus pourris

Posté en tant qu’invité par El lobo:

Apres vos plus beaux vols, je lance le sujet : vos relais les plus pourris (moisis, etc…).
Décrivez les relais qui vous font encore cauchemarder tellement ils étaient peu confortables ou tellement pas rassurant.

Hop je commence :

Le premier apres une erreur d’itinéraire dans les alpes, relais sur un vieux piton dentellé et bien rouillé, couplé à 3 micro coinceurs rentrés à coup de de pierre ( et oui pas de pitons sur moi et encore moins de marteau)…

Le second : au caroux où après un plantage d’itinéraire, je fais un relais sur un bloc minuscule que je ceinture avec des sangles et pour eviter que les sangles sautent, je m’assois dessus…

A vous

Posté en tant qu’invité par jc:

Au 4x100m, j’ai lâché le témoin…

Posté en tant qu’invité par loizos’en tamponne (des spits):

trop facile…
… un glaçon coincé dans un fissure délitée couplé au branches de lunettes enfoncé dans une lunule avec les dents (qui clanquent), remforcé tt. de m par un point de renvoi sur une solide érection verouillée dans ladite fissure.
OUcétait ??? dans le pilier bonatti aprés le dernier ébouement, en hiver, sans chaussettes dans les Mythos ( cé le nondeméchaussons)
qui dit mieux …?

Posté en tant qu’invité par jc:

y’a aussi plein de relais en bordure de nos nationales… bien pourris!
Bon, j’arrive pas à me souvenir, sinon…

Posté en tant qu’invité par liliM:

mon plus beau vol dans un relais équestre sur spit II 3 points de sutures j’avais perdu les étriers

Posté en tant qu’invité par Bern:

Salut,

Peu après avoir débuté l’escalade (à 16 ans).Une erreur d’itinéraire en montagne, relais sur béquet. Manque de bol, le béquet est un gros caillou qui bouge d’ou grosse frayeur pendant toute la longueur suivante (pas dure, 4+, mais le pote n’avait rien mis dedans).

Quelques années plutard, encore en montagne. Un relais sur 2 coinceurs un peu exigu (une marchette de 20 cm de large, cordée de 3 personnes)). Un des 2 coinceurs saute (mal placé) à cause du mouvement de la corde, et encore une fois le leader ne met rien dans la longueur parce que il a un gros niveau au dessus et que l’engagement ça lui fait pas peur (moi au relais par contre je regardait le sol 200 mètres plus bas en me disant …).

Bernard.

Posté en tant qu’invité par Christophe:

1 spit de 1/4 de pouce (6mm) vieux de 30 ans en Caroline du Nord. Bien évidement, il était impossible de compléter, même avec un alien ou un piton, car dans le cas ou il aurait été possible de protéger, l’ouvreur n’aurait pas planté de spit.

Posté en tant qu’invité par Tonton:

Verdon il y a 20 ans dans Nyctalope : Une vielle cordelette de 5 mm blanchie par le soleil sur un piton et en deuxième point un arbuste (pas si petit). Quand je suis monté sur l’arbuste pour continuer… il s’est arraché, nous sommes restés pendus tous les trois (les deux grimpeurs et le petit arbre) sur la cordelette pourrie !

Posté en tant qu’invité par liliM:

bon je vais faire figure d’enfant de coeur avec tous ces abo relais
ben dans la jonte arrivé à un relais gazeux sur spit de 8 j’ai du revisser les 2 points à la main mais heureusement 2m au desssus le point de renvoi était bon donc relais 3 points mais pas tranquille

Posté en tant qu’invité par fredzoun:

Erreur dans le canceou (calanques) : départ dans une voie ancienne plus répertoriée depuis Lucchesi, au lieu de continuer sur la vire jusqu’au départ du levant… après une longueur en 5inf, arrivée sur 2 vvviiiieux spits rouillés, rien de visible plus haut dans une cheminée pas protégeable (rocher tout rond et délitée) : décision, on redescend mi-désescalade mi-moul’ légère sur ces points qui perdent à chaque petit choc de la corde un peu de rouille, qui s’effritent, quoi. découragés, nous rentrâmes en bateau-stop par un petit rappel directos dans un zodiac de passage ! on est revenu quelques mois plus tard (en toute fin de période de nidification du fameux faucon) et c’était splendide.

Posté en tant qu’invité par strider:

pour mon cas, à la pointe de séa dans un terrain du merde…
on est sur une miniscule plateforme inclinée (sorte de vire) sur laquelle il y a de la neige, et on s’accroche avec des feuillets très coupants…je mets une grosse sangle sur un becquet, ou plutôt dirait-on un rebord d’un feuillet, je le teste, évidemment il bouge un peu, mais ça pourrait être pire (comparé avec ce qu’on avait vu avant) du coup je mets un coinceur dans une fissure sur un feuillet derrière, je le coince comme un fou, bon il tiendra au moins celui là, mais cela ne suffit pas, tout le monde sait qu’il faut deux points à peu près « surs »…donc, enfin, je mets une petite sangle à droite sur un becquet tranchant très fin mais qui ne bouge pas, cela dit il est bien frêle, hum ,hum et coupant comme du silex (idéal pour roder votre corde!!!) …comme on ose pas se tenir en tension sur la corde, on a les pieds qui peinent à tenir sur la neige et donc du coup je pars en tête en me donnant le principe « chute interdite » mais en général on le respecte très bien quand on sait ce que c’est qu’un relai à deux centimes d’euros!
tout cela pour dire que dans les terrains aux rochers douteux, ce genre de relai précaire n’est pas forcément une erreur humaine mais une inévitable adaptation à un milieu chaotique, une fatalité pour dire!

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par PL@F:

Tu parle en falaise ou en montagne ???

Posté en tant qu’invité par strider:

PL@F a écrit:

Tu parle en falaise ou en montagne ???

ben, j’ai mis le lien…c’est en montagne, bien sur, mais quand il s’agit d’un relai pourri qu’on soit en montagne ou qu’on soit en falaise je ne vois pas tellement la différence…sauf sur le fait qu’en montagne c’est plus engagé et plus soumis aux conditions météos…

Posté en tant qu’invité par Fabien:

Bin moi plutôt qu’un récit, voila une photo:

C’était dans les Calanques, l’équipement était nickel, c’est juste mon expérience du relais qui était pourrie, j’ai fait ca à l’arrache, sans trop de connaissance :D:

Ca fait peur hein ??? :wink:

Posté en tant qu’invité par jc:

Fabien a écrit:

Ca fait peur hein ?

Ben non… j’aimerais bien pouvoir assurer, être assuré toujours comme ça à chaque relais!!
Fais quand-même gaffe aux dégaines inutiles qui pendouillent, et au sens des mousquetons (ouverture côté rocher = potentiellement dangereux)

Posté en tant qu’invité par hervé:

A la descente de Gramusat : petit erreur d’itinéraire dans la nuit, pas facile de trouver les relais enfouis sous la neige.
Résultat : une première triangulation sur deux très mauvais clous, elle-même reliée à une deuxième triangulation sur un autre mauvais clou, elle-même relié à une troisième triangulation sur un dernier mauvais piton.
Le relais faisait deux mètres de haut ! J’ai bricolé ça au moins pire parce que je n’avais plus assez de matos pour faire mieux, et le sol paraissait encore loin. En fait, rappel en fil d’araignée dans le noir (gloups et re-gloups ! ) et au bout de vingt mètres, le plancher des vaches (sans les vaches), OUF !

Posté en tant qu’invité par jean:

Moi c’est un rappel pourri , mais ça vaut un relais pourri.
Le descendeur sur le porte materiel .

Posté en tant qu’invité par Arno:

Je replace un truc appris sur ces forums (Merci C2C !!):quand le relais est vraiment pourri de chez pourri,il est plus prudent de continuer en tendu jusqu’au prochain « bon » emplacement de relais.
Evidemment,ca marche pas pour les rappels…

Posté en tant qu’invité par hervé:

Une autre petite pour la route ?

Secrets de la Mer Rouge (Verdon), j’arrive à un premier relais qui manifestement n’est pas dans la voie, deux clous pas bien beaux tanqués dans un mur de sucre et mon dernier point très loin dessous.
En plus il pleut, alors je décide de redescendre en rappel et pour cela de dépitonner le plus mauvais des deux clous pour le replanter dans une autre fissure afin d’installer un meilleur relais.
Alors que je tabasse énergiquement le mauvais piton, celui sur lequel je suis vaché, et que j’avais jugé bon s’arrache et je me rattrape archi limite sur un petit cade à mes pieds.
Moins deux et c’était l’initiation base-jump, mais avec juste le jump !

Posté en tant qu’invité par Heïdi:

Un relais en corse (à Porto) tellement rouillé qu’il s’éfritait.