Oui bon, je dis ça je dis rien, mais la résistance au froid, ça a quand même ses limites…
Vos méthodes pour mieux supporter le froid?
BB en PLS
J’habite le 13. J’ai eu de nouveaux voisins qui venaient des Vosges. Au bout de deux ans ils sont repartis, trop froid l’hiver quand il y a du vent, ils ont pas pu s’y faire.
Bref pour vous entraîner à endurer le froid, venez faire un petit stage à Marseille (ou Arles ou Salon)
Sans déc, chez moi l’hiver c’est glacial. Il y a quelques années un olivier a gelé et j’ai eu plusieurs fois des coupures d’eau à cause du gel. -12 ° C n’est pas exceptionnel même si depuis quelques années ça ne s’est pas produit.(-8 seulement l’hiver dernier)
Il devait y avoir autre chose.
Je connais les deux régions, et si l’on ne considère que la météo, entre 13 et 88, ce sera vite choisi! Et ce ne sera pas les Vosges.
Entre le mistral, et des semaines de pluie sans jamais voir le soleil, je préfère le mistral!
Vers Menton, il pleut jamais et jamais de mistral !
Du coup, il n’y a plus de sujets de conversation chez ma coiffeuse, on sait pas de quoi parler
Pas lu les autres messages, mais la méthode principale pour mieux supporter le froid pour moi c’est de s’exposer au froid au quotidien. Depuis que je grimpe en Bourgogne et que je veux profiter des falaises même si il fait 6°C avec des nuages, je ne porte plus de veste quand je sors pour tous les trucs du quotidien en automne-hiver (aller faire les courses, chercher une bricole en ville, etc), voire même quand c’est des petits trajets je pousse le vice à sortir en t-shirt même si il fait très très très froid.
Le corps a des mécanismes d’adaptation à moyen terme, notamment la fabrication de tissu adipeux brun, aussi appelé « graisse brune » en quantité supplémentaire, ce qui permet au métabolisme de générer plus de chaleur = on supporte mieux le froid.
Le seul soucis de ça c’est que quand l’été arrive on a vite trop chaud… mais dans mon souvenir c’est réversible bien sûr, en s’exposant au chaud la quantité de graisses brunes diminue.
Pour chercher du contenu précis sur le sujet, utiliser les mots clés « brown adipose tissue », « thermogenesis », « cold exposure » et « adaptation »
C’est pas possible d’etre plus résistante au froid et à la chaleur? Je pense aux déserts où il peut faire tres chaud et très froid en même temps.
J’ai habité en montagne un moment (1200m), maintenant à Berlin et il fait très froid desfois (le bâtiment il est vieux et pas bien isolé aussi)! Plus que quand j’habitais en montagne. Sûrement l’humidité.
Pantalon + t-shirt printemps, été, automne et hiver. Parfois avec une veste/pull le matin ou le soir. En Europe les saisons s’enchaînent de telle manière qu’en 1 voire 2 semaines le corps s’habitue au changement. Et évidemment à la maison et au bureau il ne faut jamais utiliser de climatisation et ne pas utiliser de chauffage si à l’extérieur il y a plus de 10°C.
En fait l’avantage c’est qu’en toute saison tu supportes mieux les températures (chaudes ou froides). « Mieux » c’est de l’ordre de 5°C par rapport aux autres, mais c’est ce qui te permet de supporter une canicule facilement ou un coup de gel pendant que d’autres vont larmoyer qu’ « il fait trop chaud ou trop froid, qu’il n’y a plus de saisons etc… ». En attendant ça occupe leur babillages.
Alors ça « il paraît » que c’est destructeur pour les petits vaisseaux sanguins et les nerfs, du coup tu fragilises davantage tes doigts. Un peu comme de provoquer des onglées en début d’hiver ou de session de grimpe pour se « renforcer ». Je n’ai jamais fait je ne peux pas confirmer empiriquement.
Pour mieux supporter le froid il suffit de s’appeler @A_D
Par contre ca supporte mal le chaud ces bestioles. A moins que ça ait changé ?
Je serais intéressée de connaître la part de facteurs « somatiques » (adaptation du corps au froid) et la part de « résistance psychique ». Je t’imagine très endurant dans la 2eme catégorie (le terme « larmoyer » me paraît évocateur), mais j’aimerais savoir si ce serait différent pour toi (ou tous les « énervés du mental ») sans entraînement.
Intéressant, moi je fais vaguement ça au boulot l’hiver quand ça meûllleee (les journées grises dans une maison passive restée ouverte la nuit, pas copain), en allant faire un brin de ménage ou de jardinage pour me réchauffer dès que je grelotte trop malgré mes 4 couches.
Mais il doit y avoir un point de bascule où la fatigue / les calories perdues rendent à nouveau plus sensible au froid, non ? A moins de reprendre de la calorie (mais la boîte de sardine toute les 2h, c’est sportif) ou du repos ?
Etant donne que le froid reste une sensation, tout est très individuel… (comme la douleur, non ?).
J’ai le sentiment que la résistance psychique fait la diff, donc : le matin en forme la même température est plus supportable que le soir fatiguée chez moi, mais aussi dans une situation choisie qui me mène à un objectif sympa c’est plus gérable qu’une situation subie…
(Genre le mistral en haut de la voie, ça congèle moins que le mistral dans le jardin du taf !)
Probablement que toutes les techniques/ pratiques qui apprennent la maîtrise/ régulation fine des sensations sont utiles : yoga, sophrologie, hypnose, taichi, etc…
Vous connaissez probablement l’histoire du gars mort de froid enfermé dans un frigo… Éteint
Il y a aussi le quart de reblochon toutes les 4h, ça marche mais c’est moins sportif…
(En fait je n’ai essayé qu’un seul quart pour 4h sans enchainer sur un 2e).
Quoi? T’as jamais bouffé un reblochon entier en un quart d’heure ?
Est-ce que ça permet de se chauffer pendant 16h ?
Si ce n’est pas le cas, c’est que ce n’est pas optimal de tout manger d’un coup.
Non pas pendant 16h. Il faut renouveler la dose toutes les 4 heures. Mais si t’as pas fait ça tu risques de te faire supprimer ton permis de Haute Savoie.
moi pour voir si je suis en hypothermie, je fais des exercices de maths pour évaluer pour niveau de vigilence.
(message supprimé par son auteur, sera supprimé automatiquement dans 100 heures à moins qu’il ne soit signalé)
JL Etienne prenait des douches froides avant sa traversée, ça permet d’abaisser le point de frisson (commence par les pieds et remonte, sans mouiller la tête), un froid sec genre -20 se supporte beaucoup mieux qu’un froid humide genre -5 avec brouillard. Nourriture calorique (grasse), crème grasse sur les mains et le visage (en Antarctique des mécanos repartaient des chenillettes a mains nues protégées a leur insu par la graisse des chenilles), après il y a aussi une sensibilité individuelle (thyroïde ?), y a qui craignent naturellement le froid, d’autres le chaud, l’acclimatation au chaud est médicalement documentée, celle au froid plus empirique), l’âge joue aussi ainsi que le moral (le livre de maniguet, médecin militaire, est pas mal sur ces sujets)