Posté en tant qu’invité par Nico:
D’un côté Néochablaisien parle de ce qu’il pense de la compétition, et de l’autre les pro-compèt’ qui parlent de la sécurité d’aller vite …
Vous n’avez pas l’impression que vous parlez de 2 choses différentes ?
Perso je suis à peu près d’accord avec les 2 clans !
Oui pouvoir aller vite est vecteur de plaisir, parce que ça permet de se faire des sorties d’enfer, un vrai voyage dans la journée, de jouer « à saute montagne » comme quelqu’un l’a bien dit. Et puis tout est question de rythme perso : tant qu’on reste dans un rythme d’endurance (= pouvoir monter en tapant la discute), que ce soit à 200 ou à 800m/h, on profite tout à fait du paysage. Par contre dès qu’on quitte ce rythme on ne vois plus que ses pompes. Donc si un peu d’entrapinement peut me permettre de me faire la moitié du beaufortain dans la journée en sifflottant et admirant le paysage je signe ! Par contre je ne vois que de loin le rapport avec la compèt’. Arrêtez avec votre amalgame trop rapide compèt = j’avance, pas compèt = je me traîne. Pas besoin de compèt pour avancer, suffit de décider de s’entraîner un peu. J’avance à peu près correctement et jamais de ma vie je ne ferai une compèt’.
Néochablaisien dit : « La compétition tue la beauté, le paysage, le contemplatif, le jouissif, le kiff, , la tranquilité »
Oui je suis en partie d’accord si on parle du JOUR DE LA COMPETITION. J’ai aidé à l’organisation d’une compète, et effectivement les mecs au taquet ne voient rien d’autre que leurs spatules. Et à la descente tout droit dans la traffolée ou en sorcière dans un beau couloir c’est du gâchis je trouve. Je m’étais une année préparé pour faire une compèt avec un pote qui m’avait motivé, le jour J une belle poudre, je suis allé skier de mon côté et j’ai bien profité de cette belle neige plutôt que de me mettre les cuisses dans le rouge dans la trafoll. Par contre, les compétiteurs ne font pas des courses tous les dimanches et j’espère que beaucoup d’entre eux se font un plaisir plus « montagne » que « stade » le reste du temps. Mais j’avais lu une interview de Patrick Blanc qui disait ne jamais se faire une rando plaisir, que de l’entrainement … Lui je ne l’envie pas du tout et je suis persuadé que par sa pratique (totalement différente de la mienne) il perd les aspects les plus intéressants du ski de rando pour privilégier la performance ! M’enfin chacun son truc. Je crois qu’on ne pratique tout simplement pas la même discipline…