Vos avis sur la compétition en ski de rando!

Posté en tant qu’invité par Néochablaisien:

Ma réponse à un précédent post mérite peut être un vrai débat !

Je lance donc le pavé dans la … peuf !

Je trouve que la compétition en ski de randonnée, même si elle a le mérite d’exister, est la négation même de TOUT, et je dis bien ABSOLUMENT TOUT ce qui fait le charme de ce sport !

La compétition tue la beauté, le paysage, le contemplatif, le jouissif, le kiff, , la tranquilité, le partage, la convivialité ! Elle génère souvent la surenchère, la frime, la « dénivelite aîgue »

Alors Messieurs (et mesdemoiselles hélas) les chronophages, continuez à "tracer "comme des trolls, mais ne venez pas nous dire que vous prenez votre pied à courir après le temps, car le charme discret du ski de rando, c’est jutement de prendre son temps ! Vous ne ferez JAMAIS kiffer un vrai randonneur, celui qui, justement vit en osmose avec ce que vous ne faites que survoler !

Un jour, peut être, vous casserez vos tocantes pour devenir, enfin, de vrais poëtes !

Posté en tant qu’invité par J2LH:

C’est quand même curieux de ne pas accepter d’autres pratiques que la sienne. La plupart des sports ont une pratique de loisir et une pratique de compétiton, pourquoi pas le ski de rando. La rando pédestre se pratique également sous la forme de compétition (raids), ça ne gêne pas beaucoup de randonneurs, pourquoi les skieurs de rando seraient génés par les compétitions ? Une épreuve comme la Pierra Menta est plutôt sympatique non ?

Posté en tant qu’invité par Néochablaisien:

Attention, je ne juge pas ! Je donne un avis de puriste, sachant que chacun fait très librement, ce qu’il a envie de faire !

La Pierre Menta, pour ne citer qu’elle, est une compétion fort sympathique ! Il n’y a rien à redire là dessus !

L’homme est ainsi fait ! Tout loisir qu’il invente doit tôt ou tard être « délimité » dans des carcans, des règles, des compétitions !!!

Posté en tant qu’invité par lézard bavard:

J2LH a écrit:

La plupart des sports ont une pratique de loisir
et une pratique de compétiton, pourquoi pas le ski de rando.

Il y a des sports dont le but est « gagner » a l’opposant
(tennis, foot, basket…etc), donc la compétition.
Mais ce n’est pas le cas du ski de rando (et en géneral les sports de montagne)
a l’origin.

En fait dans le cas des « sports » de montagne, le sport-loisir a tellement peu
à voir avec le sport-compet, qu’il faudrait les appeler de façon differente.
Disons « loisir de montagne » et « compétition de montagne ».

Posté en tant qu’invité par J2LH:

lézard bavard a écrit:

Il y a des sports dont le but est « gagner » a l’opposant
(tennis, foot, basket…etc), donc la compétition.
Mais ce n’est pas le cas du ski de rando (et en géneral les
sports de montagne)

Oui mais c’est le cas d’énormément de sports et beaucoup de sports où on est directement opposé à un adversaire se pratiquent très bien sans qu’on puisse parler de compétition.

J’ai pratiqué le tennis de table en club mais sans faire de compétition et on était nombreux à le pratiquer ainsi.

En fait dans le cas des « sports » de montagne, le sport-loisir a
tellement peu
à voir avec le sport-compet, qu’il faudrait les appeler de
façon differente.
Disons « loisir de montagne » et « compétition de montagne ».

Des gamins qui jouent au foot dans une cours de récréation ne font pas de compétition et leur pratique est très éloignée de la pratique de compétition. Aller skier en station le dimanche et faire de la compétition de ski alpin ça reste deux pratiques différentes mais ceux qui skient en station pour le loisir ne trouvent rien à redire à la compétition.

Posté en tant qu’invité par nounours:

Contre, absolument contre.
Je ne trouve pas du tout sympathique par exemple la Pierre à Menta avec ses hordes de « supporters » beuglant sur les sommets et autres hélicos survolant l’épreuve.
Tout aussi navrant que certaines fédérations de montagne croient qu’en supportant la « compet » elles vont stopper l’érosion du nombre de leurs adhérents.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par mush69:

moi je tricote en loisirs mais pas en compétitions
alors ?ça s’appelle coment???

Posté en tant qu’invité par françois:

Heureusement qu’il y a la compèt. pour faire évoluer le matos; sans quoi on serait tous à traîner des boulets au pied genre diamir, ce qui, vitesse ou pas est bien inutile et désagréable.
De plus une certaine vitesse de croisière peut permettre de rentrer à la maison avant de se prendre la montagne sur la geule; ou alors de partir de jour, ce qui pour un contemplatif n’est pas forcément un inconvénient…

Posté en tant qu’invité par Wildbear:

T vraiment à la masse, je pense que tu dis ça parce que t’avance pas alors ça te fout les boulles que certaines personnes arrivent à découvrir 2 fois plus de paysages que toi en 2 fois moins de temps !

« le paysage, le contemplatif, le jouissif, le kiff, , la tranquilité, le partage, la convivialité » tous ça meme en pratiquant sportivement je l’ai et je l’apprécie…

d’ailleur c ma soif de découverte qui m’aide à aller vite, parce que franchement qd tu passes 2 h ds la meme pente parce que t’avance pas, t’as le tps de le voir le paysage et de le contempler !

Et puis je t’encourage à essayer une course de ski de rando, l’ambiance est vraiment bonne entre les participants…c’est une sorte de fête ou t’apprend beaucoup de toi, des autres, de la montagne.

Je pense que c pas ton kiffe, mais c le kiffe d’autres personnes qui arrivent à avoir les meme plaisir que toi par une pratique différente, alors faut arreter l’intolérence…tu m’étonnes que sur t posts pour rencontrer des demoiselles tu trouves personnes…faut etre plus ouvert gars.

Je prend réelement mon pied à courrir le deniv et je profite autant que toi de la montagne.

Et puirs prendre son tps en ski de rando, tu peux pas toujours…combiende fois je vois des personnes qui qd les conditions son craignos sont à peine au debut de la course alors que le soleil commence à tapper sur les pentes que ça devient risqué, combien prennent leur tps alors que le mauvais tps arrive…
Defois j’allucine qd je fini une course et que je vois qq 'un partir pour la meme course alors que pour moi ça devient vraiment risqué d’y aller maintenant…c gars là ce sont des poetes…des gars qui finiront sous une avalance…c super poétique…tout ça parce qu’ils ont pris le tps de déjeuner et de regarder les fleurs au bord du parking…alors que moi à ce moment là j’ai eu un super levé de soleil, je me suis fait 2 supers sommets, une belle arrete avec de superbes couleurs, et j’ai fais ma trace ds une neige vierge sans trace, j’ai pris le tps pour les poses parce que j’avais de la marge dans le tps .Et tout ça les petits randonneurs tranquillou ils l’auront pas…

Avoir la caisse en montagne c aussi un gage de sécurité et de capacité à faire des itinéraires plus sauvage, plus long, et voir de nouveau paysage avoir de nouvelles sensations, et pour avoir la caisse ben fau t aussi forcer un peu de tps en tps.

Je pense pas que tu n’es un « vrai randonneur » seulement un de ces nouveaux Bobo de la montagne totalement à la masse.

Widbear…qui a bien envie de rugir devant les esprits fermés !

Posté en tant qu’invité par Wildbear:

de « puriste »…mort de rire

Posté en tant qu’invité par tucco:

Bonsoir,
Merci et bravo Wildbear d’avoir dit exactement ce que je pense .

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

Bah, de toute façon les activités de montagne, c’est pas du sport!!! ;o)

Des gamins qui jouent au foot dans une cours de récréation ne
font pas de compétition et leur pratique est très éloignée de
la pratique de compétition.

Pas tout a fait. Les gamins qui jouent au foot ou les amateurs qui jouent le dimanche pratiquent le même sport: mettre le plus de ballons dans le but adverse, comme zidane ou ronaldo. C’est le but du jeu. Y’a une continuité , de l’amateur au professionnel. Le jeu ne change pas, seulement le niveau
La majorité des skieurs de randos vont se faire leur ballade avec leurs diamirs au pieds, se font leur pique-nique au sommet, prennent la photo du copain Marcel au sommet, cherchent les combes où ils restent encore une peu de poudre à godiller. Les compétiteurs ne font rien de tout ça (en compétition, j’veux dire), ils ont le nez dans le guidon et un oeil sur le chrono.

qu’on aime ou pas le ski de competition (qui n’est pas du ski de rando), qu’on pratique la rando ou la compét (ou les deux), ces deux activités sont totalement différentes dans leur esprit.

Posté en tant qu’invité par Manu:

Parce qu’allez vite ca t’empêche de savourer la montagne et les paysages, parce que ca t’empêche d’être contemplatif ? Ca n’a rien à voir, à part si tu te mets au taquet et que tu tires une langue pas possible, dans ce cas tu te mets minable et c’est vrai que tu ne vois rien du paysage qui t’entoure. Par contre avec la condition physique, tu peux aller plus vite qu’un « pékin » moyen, tu voyages de sommets en sommets et tu as un regard aussi contemplatif sur la montagne que quelqu’un qui va doucement : bref, la contemplation, c’est pas une histoire de vitesse. Et puis la compétition, ce n’est qu’ un passage dans la vie.

Posté en tant qu’invité par Néochablaisien:

Ohé, du calme, les « fangios » de la peau de phoque !

On cause, on donne son avis gentiment, mais on ne s’insulte pas !

Je parcours les massifs à peau depuis 1979, çà ne me donne certes pas plus de droits que vous, mais épargnez moi le petit couplet pédagogique !

Le ski de rando, j’en fais depuis un quart de siècle et j’espère bien arriver au demi siècle, à mon rythme pépère, et surtout, sans prise de tête !

Chacun monte à son rythme, soit ! Mais arrêtez de prendre les autres pour des imbéciles en voulant prétendre qu’un gars qui monte à 800 ou 1000 m/h puisse voir autre chose que les gouttes de sueur ou la bave qui perlent à son menton !

On ne me la fait pas !

Posté en tant qu’invité par lol:

Sa va de paire avec l alpinisme,si tu ne bombardes pas mon gars,he bien tu dors dans la face…

Posté en tant qu’invité par @lain:

Je lis :
« La compétition tue la beauté, le paysage, le contemplatif, le jouissif, le kiff, , la tranquilité, le partage, la convivialité ! Elle génère souvent la surenchère, la frime, la « dénivelite aîgue » »

J’imagine que tout cela n’est que pure provocation …dire que je gagne ma vie par le sport de compétition …
Dois-je avoir honte d’être un entraineur de tuer de beauté et de paysage ? dois-je en rire ? Où dois-je plutôt penser que cette affirmation relève d’une simple provocation dont le but est de déclencher une réaction .

Posté en tant qu’invité par Néochablaisien:

Ami montagnard, te souviens-tu encore des vainqueurs de la Pierra Menta 1993, 1995, 2001 ? Peu probable ! A contrario, tu as encore aujourd’hui la chair de poule lorsque tu repenses à cette descente inoubliable de la Face Nord du Mont Humilité en 1982 !

Moi aussi, j’ai participé un jour à la Transju, à l’Engadine, aux Crêtes Vosgiennes, à l’Alsacienne, au Massacre, à l’Envolée Nordique, aux glorieuses 24 Heures de MONTBENOIT et je me suis même essayé aux Miages/Contamine !

Depuis quelques années, j’ai très largement zappé le monde de la compet, et pourquoi me direz-vous ? Peut-être parce que la compétition, la performance se parfument du goût de l’éphémère, alors que nos vraies sorties en montagne gardent ce subtil parfum d’éternité !

La performance ne servirait-elle qu’à gonfler nos egos surdimensionnés ? Bien sûr que nous nous rassurons lorsque nous avalons 1200 m de dénivelés en 1 h 45 ! L’an dernier, une nana m’a doublé dans la montée du Trou de la Mouche ; je la soupconne de m’avoir pris facilement 250 m de dénivelé par heure ! Elle était déjà de retour au parking des Confins alors que je photographiais encore les godilleurs dans les pentes supérieures ! Le comparatif s’arrête là !

Les compétiteurs qui s’entrainent à exploser les chronos ne gênent absolument personne en montagne et j’ai même grand plaisir à admirer leur belle prestance lorsqu’ils me « déposent » entre 2 conversions !

2 courants d’idées, 2 écoles se rencontrent, c’est normal qu’il y ait des frictions ! Tirons nous la bourre, mais sportivement SVP

Posté en tant qu’invité par michel:

helo
j’aime beaucoup tout les aspects du ski rando, en amateur c’est chouette !
tout de bon

Posté en tant qu’invité par canard38:

Salut
Visiblement ça avez besoin de sortir, de Néochablaisien d’abord et on l’a tous suivi pour gueuler ou pas…Le plus étonnant est que le Néochablaisien calme lui même le jeu.

Bref, je suis plutot de l’avis de wildbear, et le serait complètement s’il se calmait un peu.

La vitesse est un atout. Question de securité d’abord, d’étendu de terrain de jeu/aventure/… ensuite.
Certe les premières fois où on monte vite on se met dans le rouge et on profite que de sa sueur (ça a déjà était dit d’ailleurs), mais une fois entrainée si on rétrograde on continue à monter vite ET on profite un max. T’as le temps de voir plein de truc. Exactement comme ceux qui vont toujours tranquillement, sauf que tu change plus rapidement de vue. (et ça je trouve que ça vaut bien la sueur de l’entrainement).

La compète (j’ai pas d’expérience sur le sujet en ski) pour moi est un dépassement de moi même. La seule question que je me pose c’est : Comment les gars en compète gère la sécurité s’ils vont à fond ? (c’est peu être le cas que des premiers, je sais pas)

Mon message comporte des incertitudes, qui ne demandent qu’à être éclairées.

Posté en tant qu’invité par John D l’aventurier:

Peut-être parce que la compétition, la performance se parfument du goût de l’éphémère, alors que nos vraies sorties en montagne gardent ce subtil parfum d’éternité !

Pas tout à fait. Je garde justement de « ma » Pierra Menta un subtil parfum d’éternité, parce que je sais que je ne vivrai probablement plus une telle chose: conditions nivo et météo parfaites, parcours idéal, équipier complémentaire, et moi-même en forme comme jamais. La parfaite osmose quoi.
Et puis avoir une forme de compétiteur, ça permet de faire des choses sympas, telles qu’enchaîner 4 combes du Pic de Bure, les 5 combes des Aravis, les 3 pentes raides du vallon du Gleyzin, etc. Et je peux t’assurer, ayant à chaque fois pu trouver les conditions parfaites, que j’ai pris un pied pas possible à traverser le paysage en jouant à saute-montagne.