Vos avis sur la compétition en ski de rando!

Posté en tant qu’invité par gugus:

Et de nos jours, mieux vaut avoir l’esprit compétitif !!

Posté en tant qu’invité par pa:

ton avis est respectable ; j’ai moi meme une pratique très nature de la rando ; mais il n’empeche, c’est par les grandes compétitions comme la pierra menta ou la patrouile des glaciers auxquelles j’ai participé à plus de 40 ans que j’ai découvert ma capacité à plus d’endurance, plus de rapidité, plus de maitrise de ce sport.

Moralité, aujourd’hui je m’eclate dans des randos de 2000m et plus loin des foules et avec encore plus de maitrise et de rapidité, donc de sécurité qu’auparavant.

chacun peut evoluer, j’ai changé d’avis sur ces courses après y avoir participé pour voir.

Posté en tant qu’invité par X@v.:

jolie message , bien tourné .
tu as eu une analyse intelligente.
ca clouera sûrement le bec à certains.

X@v.

Posté en tant qu’invité par ju l’balla:

Je pense qu’il ya les sorties rando plaisir, on prend le temps seul ou en groupe à faire de beau raides. Parallèllement à ça il y a les randos dans les coins que tu connais par coeur et où tu te mets la misère par ce que tu aime ça et que tu travail ta caisse pour justement ne pas en chier dans les randos plaisir et ainsi encore plus en profiter.
Moi je vois les choses comme ça…

Posté en tant qu’invité par doud:

simplement tu es peut etre juste dégouté par le niveau des des compétiteurs…
sache que la pierra menta est un hymne a la montagne, un défi hors norme et une grande fete. Si les premiers sont sur une autre planete , il y a tout les autres qui avec un peu d´entrainement s´éclatent pendant trois jours…
Et si tu trouve qu´a ton rythme la montagne est belle , elle l´est aussi pour eux , la seule difference est quils vont plus vite…
Et quel bonheur de pouvoir randonner sur 2000, 2500m sans craquer… alors entraine toi et on en reparle

Posté en tant qu’invité par Francois:

Compèt’, pas compèt’…Qu’est-ce que ça peut bien faire?

Du moment que chacun prend son plaisir, ne gêne pas le voisin et laisse la montagne propre.

Posté en tant qu’invité par escale:

con-pète?qu’est-ce qu’il y a de bien au ciné ces temps?

Posté en tant qu’invité par la marmotte:

Une compétition en ski de rando c’est aussi s’entrainer, progresser et parvenir en une journée de parcourir des itinéraires magnifiques! Plusieurs sommets, plusieurs descentes, bref un véritable voyage.

Cette année sur la pierra menta, une étape magistrale, entre legette du mirantin, mirantin, grande journée. Des couloirs, des arêtes, des descentes terribles, et 2800 m de denivelée au final. Sans doute impossible dans une configuration purement rado pénard…

Et puis il y a aussi le plaisir de l’effort à deux, la convivialité de la course, les gars qu’on retrouve, la grosse bouffe d’aprés course.

Bref ce n’est pas que courrir sans ouvrir les yeux, c’est plutot tout le contraire!!!

Aprés la conpéte on parle plutot belle descente, arete exeptionnelle que du discour de compétiteur pur.

Posté en tant qu’invité par la marmotte:

je te suis

Du reste, le fait de rester planté la langue pendante est un postulat vrai pour TOUS
a 400 m/ h ou a 1200 m / h a un moment on a tous la langue pendante et la tempe tambourinante! alros le fait d’apprecier n’a donc rien a voir la dedans,

Sauf que le compétiteur saura se faire plaisir a 800 m/ h tranquille, et saura faire trois combes. Sous le regard coguenard de la section du club du coin, le collant pipette aurra effectivement réalisé une course plus longue, descendu alerte, en allongeant les courbes parce que ses cuissauts auront pris l’habitude de l’entrainement, et au final, entre une course de 1500 m en 8 h marqué de pauses en montant, en descendant, le matériel lourd, le sac chargé, et les 2500 m en 5 h parcouru souplement, furtivement…

bref
juste un bémol, il est vrai que le collant n’offre pas une bonne protection face au risque en avalanche (deperdition thermique en particulier) . ceci dit je peux plus m’en passer…

Posté en tant qu’invité par lancien:

la marmotte a écrit:

Cette année sur la pierra menta, une étape magistrale, entre
legette du mirantin, mirantin, grande journée. Des couloirs,
des arêtes, des descentes terribles, et 2800 m de denivelée au
final. Sans doute impossible dans une configuration purement
rado pénard…

Sauf que l’accès à cet itinéraire est réservé aux inscrits, que des bénévoles et des professionnels l’ont super sécurisé

Je crains que peu de compétiteurs auraient été capables de faire cet itinéraire de leur propose intiative

alors que nombre de slieurs-alpinisme ( ceux qui ne sont pas accro du chrono) n’ y ont accès et sont capables d’ y aller

Personnellement, je préfére y aller en petit groupe avec mes copains après avoir lu et admier les belles photos du remarquable livre de Christophe Hagenmuller sur le Beaufortin

Posté en tant qu’invité par cecile:

Je pense que bon nombre de compétiteurs sont capables de faire les itinéraires de la Pm hors de la course elle-même. Et puis faut pas oublier que c. hagenmuller a été compétiteur, a fait bon nombre de PM, organisateur également… Comme quoi c’est pas incompatible si il fallait encore le montrer.

Posté en tant qu’invité par la marmotte:

eu

donc selon toi le skieur de compete est rigoureusement incapable de faire du ski pour sa pomme?
Crois moi pour fréquenter réguliérement le massif, on croise bien souvent des collant pipettes sur les sommets

  • pour les compétition, il est évident que la sécu prime. on envoie pas 350 gus sur les sommets sans securiser, et puis il faut controler, tracer…
    quant à l’accés des gens pendant la course… on ne va pas faire du velo au galibier pendant le passage du tour de france!

Posté en tant qu’invité par Lutin:

Faire de la compétition c’est :

  • rencontrer des passionnés
  • maîtriser la préparation de son matériel
  • apprendre à se connaître physiquement, physiologiquement, psychologiquement
  • gérer un entraînement intensif sur plusieurs mois
  • pratiquer toutes les neiges et tous les temps
  • trouver un partenaire avec qui une symbiose doit se construire, partager des joies et des désillusions
  • aller s’entraîner même quand on en a pas envie
  • s’obliger une certaine hygiène de vie
  • découvrir des itinéraires, ou des massifs qu’on ne connaissait pas
  • c’est savoir aller vite, gage de sécurité

ce n’est certainement pas le moyen de progresser en nivologie, mais sans compétition ce n’est pas forcément mieux

Après un cycle de compétition, c’est une grande forme physique et un certain niveau technique

  • pour faire de longs itinéraires (>2500m, des voyages comme j’appelle)
  • faire de hauts itinéraires tout en étant plus en forme que la moyenne
  • c’est pouvoir accompagner et faire découvrir sa passion aux autres en apportant une connaissance technique du matériel et du ski

Et bien sûr, tout ça peut se faire sans faire de compétition, mais presque tous ceux qui font de la compétition connaissent ça.

J’aime me tirer la bourre avec toi Marmotte, car quand tu me parles de tes sensations après la course je te comprends.