Posté en tant qu’invité par Bubu:
Etonnant qu’un débat si vieux revienne de cette façon si brute, surtout de la part de qqun qui a de la bouteille et connais les 2 points de vue !
En tout cas, il y a des exagérations ou généralisations abusives des 2 côtés :
Et puis avoir une forme de compétiteur, ça permet de faire des choses sympas, telles qu’enchaîner 4 combes du Pic de Bure, les 5 combes des Aravis, les 3 pentes raides du vallon du Gleyzin, etc. Et je peux t’assurer, ayant à chaque fois pu trouver les conditions parfaites, que j’ai pris un pied pas possible à traverser le paysage en jouant à saute-montagne.
C’est sûr, ça permet de faire de belle choses avec une « forme de compétiteur ».
Mais en fouillant dans le topoguide, tu verras qu’il est nullement besoin de faire de compets ni de s’entrainer spécifiquement pour enchaîner les 4 combes du Pic de Bure, les 5 combes des Aravis ou les 3 pentes raides du vallon du Gleyzin (j’en verrai plutôt une dizaine à Gleyzin, mais bon, on ne chipottera pas).
Mais arrêtez de prendre les autres pour des imbéciles en voulant prétendre qu’un gars qui monte à 800 ou 1000 m/h puisse voir autre chose que les gouttes de sueur ou la bave qui perlent à son menton !
Avec du matos léger (ski+fix à moins de 2500g, chaussures à moins de 2800g), ce n’est ni un exploit ni éprouvant de monter à 800 ou 1000m/h sur trace (on ne sue ni ne bave pas forcément 
On ne dépense pas plus d’énergie que de tracer dans 30cm avec des skis plus gros à 500m/h.
La différence est dans la descente : en ayant tracé, et avec des skis plus gros, on descendra dans un vallon vierge avec les moyens d’envoyer un peu et de se faire plus plaisir lorsque la neige n’est pas nickel. J’hallucine toujours lorsque je vois des gars qui s’entrainent qui me dépassent, puis descendent dans une poudre légèrement croutée… en traversée-conversion ! Quel gachi ! Alors qu’ils n’étaient pas obligé de prendre leur matos le plus light pour faire une pauvre montée de 500m. Enfin bon, tant mieux, c’est très bien comme ça 