Posté en tant qu’invité par beep beep:
tu as tout à fait raison fab, il faut tout donner jusqu’à la chute, mais c’est dur (moralement) de tout donner jusqu’au vol. qd j’attaque une voie qui est à mon niveau max, je ne peux pas m’empecher de penser à la chute dès que j’ai les pieds à 5 cm au dessus de la degaines, et si je ne vois pas le mouv’ à faire, ou si je ne vois pas le bon bac qui me permettra de mousquetonner le prochain point, je bloque, je redescents sous le point, je m’arrete, je repars, je redescends… jusqu’à ce que je me foutte un bon coup de pied au cul, et là je finis par passer, sans tomber (c’est dingue, comme j’arrive à tenir n’importe qu’elle petite prise toute naze dans ces cas là).
l’idéal serait de grimper décontracté sans penser à la chute… mais c’est plus facile à dire qu’à faire… il faut avoir confiance en ton assureur aussi, savoir qu’il te regarde et qu’il n’est pas entrain de parler au voisin, de chercher la bouteille d’eau ou de prendre une photo !
une fois, je grimpais dans une voie dure pour moi, completement zen, tout allait bien, je ne pensais pas du tout à la chute, tout allait tellement bien que je ne m’etais pas rendue compte que mes petits avant bras avaient triplé de volume… jusqu’au moment ou je ne pouvais plus tenir les prises et où j’ai du lacher (juste au moment de mousquetonner le point, donc avec pas mal de mou dans la main, la situation qui me fait d’habitude appeler ma mère tellement je flippe). j’ai reussi la voie au deuxième essai mais ce succès était bien anedoctique par rapport à la satisfaction personnelle que j’avais d’avoir grimpé sans penser au plomb, complétement décontracté, jusqu’à ne plus en pouvoir. c’était vraiment super comme sensation ! je ne l’ai plus jamais ressentie, malheuresement
alors, un conseil matilda, il faut que tu attaques les voies zen, le plus possible, tu te concentres que sur ta grimpe… bon courage.