"Vertical girl" : quelle honte

Le pire, c’est que c’était clairement écrit dans le sous-titre qu’elle avait 10 ans de libre, cette gente dame. Ben merde alors, j’ai raté le coche, quand je pense que j’avais jusqu’à 1996!

« Simone, Louise, Olympe et les autres »

Premier volet « Les pionnières »" ici en rediffusion : YouTube

Second volet ce soir dimanche 18 mars, à 22h35, sur France 5 :
En rediffusion ici : https://www.france.tv/france-5/simone-louise-olympe-et-les-autres-la-grande-histoire-des-feministes/437441-ne-me-libere-pas-je-m-en-charge-1918-1981.html

Vous parlez de la photo double couverture ? Monique Dalmasso vous êtes surs ? Ehm…

Caroline de Haas :

J’expliquais aussi que je trouvais intéressant que nous n’ayons pas franchi l’étape suivante : si une femme sur deux est victime, combien d’agresseurs nous entourent ? Est-ce un homme sur deux ? Un homme sur trois ? Je n’en sais rien. Je sais juste que c’est beaucoup.

Le journaliste a décidé, sans me faire relire ou valider mes propos, de titrer « Un homme sur deux ou trois est agresseur » […]

source : J'arrête | Le Club de Mediapart

Ce complément d’information clarifie mais, l’exagération du propos demeure : « …chacun d’entre eux commençait à percuter qu’une femme sur deux avait été victime de violence sexuelle… »; Ce qui ne contredit en rien le fait que dans certains milieux , mode, cinéma, une certaine forme de prostitution plus ou moins consentie existe massivement. Et que des homme et des femmes en profitent. Faudrait juste percuter aussi…

Bonjour,

Cette formule ridiculise cette personne. Qu’une femme sur deux soit victime ne signifie aucunement qu’un homme sur deux ou trois soit agresseur. Il est probable que beaucoup d’agresseurs n’ont pas de relations suivies, et agressent plusieurs dizaines de femmes chaque année, plusieurs centaines au cours de leur vie. Et dans ce cas, on retombe à une proportion plus plausible de moins de 1 homme sur cent est un agresseur, ce qui permet enfin de réunir toutes les personnes non agresseurs, hommes ou femmes, pour lutter contre les rares agresseurs au lieu de monter bêtement toutes les femmes contre la moitié des hommes.

Bernard

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[quote=« zianx, post:610, topic:168272 »]
Ce qui ne contredit en rien le fait que dans certains milieux , mode, cinéma, une certaine forme de prostitution plus ou moins consentie existe massivement.[/quote]

Malheureusement pas que dans ces secteurs.
Le plus blessant, les réflexions de femmes pour que d’autres cèdent, se taisent. Donc la dénonciation de vouloir la guerre des sexes en parlant ne mène à rien tant il diffère de certaines réalités : des femmes sont complices, voire actrices de ce système qui perdure justement du fait de leur complaisance. Et l’effet de sidération ou les arguments qu’elles sont aussi des victimes pour expliquer dans le meilleur des cas leur attentisme face à ces situations de séduction poussée, harcèlement, …en contrepartie d’un boulot, d’un role, d’une promotion, etc. me gavent vraiment. D’autant plus pour des femmes avec un niveau intellectuel certain.

Je pense que tu te trompes.
Hormis quelques exceptions, les agresseurs sont des proches de leurs victimes: pères, frères, oncles, maris, amis de la famille etc. Qui n’ont pas forcément une collection de victimes au compteur.
Je pense qu’il y a bien plus d’agresseurs que tu ne le crois.

Bonjour,

Ce que tu décris là semble concerner les viols et les maltraitances. Je suis bien d’accord qu’il s’agit des cas les plus graves, et dont on devrait s’occuper en priorité. Mais je pense que c’est très loin d’être la majorité des harcèlements dont on parle surtout en ce moment, les remarques déplacées, les sifflements dans la rue, les frotteurs dans le métro, etc. Et je suis un peu gêné que la tendance actuelle soit de donner tant d’importance à ces phénomènes qui sont plus nombreux, mais me paraissent tout de même moins importants que ceux dont tu parles, et qu’il ne faudrait pas faire oublier en faisant passer tant de choses secondaires au même plan. Vraiment je ne crois pas, et j’espère, qu’il n’y a pas une femme sur deux qui est victime de viols ou maltraitances tels que tu les évoques.

Bernard

Tiens, je viens de m’apercevoir que le féminin « d’agresseur » n’existe pas.

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Tout comme le masculin de plein de termes… mais ce débat a déjà été mené plusieurs fois.
Une femme qui agresse, c’est un agresseur.
Un homme qui est recruté, c’est une recrue.
Eh oui, ça fonctionnait comme ça, a mon époque.

Il y avait même des femmes qui étaient « un avocat »… du coup, quand on s’adressait à elles, on n’était même pas obligé de leur dire « maîtresse », comme actuellement selon les bonnes idées des féministes.

Ce n’est pas une agression, à mon sens.
C’est lourdingue, OK, mais ce n’est pas une agression, il ne faut pas tout mélanger.

Même chose, il y a certes des remarques qui sont agressives, mais attention à ne pas tout mettre dans le même panier.
Une fille qui va sur la plage, vers un bel Apollon bronzé, et lui dit « vous savez que vous êtes vachement beau? » n’est pas un agresseur, elle est à choix « lourdingue », « rigolote » ou « chaudasse », mais pas agresseur. Elle a le droit de le faire. Et un mec qui ferait la même chose a aussi le droit de le faire. Après, selon la réaction de la personne « complimentée », pour ne pas devenir agressif, il faut savoir se retirer, c’est tout.

Ce qui ne veut pas dire qu’il n’existe pas de remarques agressives, mais attention à ne pas tout mettre dans le même panier.

Là, rien à dire, c’est une agression claire.

Bon, elle est où, cette photo de la Vertical Girl du mois de mars? Histoire qu’on puisse se faire une idée! Et si jamais on la rencontre dans le métro…

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Oulah, Shocking! Effectivement, celle de ce mois-ci est vraiment très audacieuse, les mœurs sont de plus en plus dépravées… mais jusqu’où s’arrêteront-ils?

Bon, je me demande si c’est pas elle, l’autre jour, que j’ai croisée dans le métro et qui se frottait discrètement à moi, j’ai hésité à déposer plainte.
Je me sentais agressé par tant de liberté… oui, je sais, elle était facile.

une recrue des sens?

Oui mais dans ce cas, ça veut dire que l’agression n’a pas été que verbale…

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ho la la la la la

Un(e) avocat s’appelle toujours Maitre (désolé mes accents dysfonctionnent) appellation relevant d’une coutume. Comme docteur en droit, en socialogie… pour un doctorant ou une doctorante