pas gagné, faudra que tu trouves le bon.
Alors que 50% des femmes en prennent, seuls 11% des hommes… Mais c’est la liberté, c’est connu que les femmes sont douées pour se foutre à poil et torcher des gamins, alors que les hommes sont plus doués pour grimper et jouer au foot.
"Vertical girl" : quelle honte
Et ramener le fric à la maison.
A préciser qu’il y a des femmes qui ne souhaitent pas que ce soit leur mec qui prenne le congé parental… le fait que le papa puisse passer plus de temps qu’elle avec leur bébé est difficile à accepter.
Et puis pour faire une grosse provocation : si on considère que l’égalité homme-femme est totale, un employé doit donc être vu comme un « élément » assexué. Donc si un élément quitte la boite pour 6 mois à un an (ex :une femme enceinte) et que ça risque de se reproduire, il est logique que l’employé qui reste à plein temps et qui donc fait plus tourner la boite soit plus valorisé.
Je sais, c’est totalement provoc, je ne suis pas d’accord avec cela, mais comme quoi chaque logique à ces limites.
Et je reste persuadé que l’égalité homme-femme est plus complexe qu’on veut bien nous la présenter, avec des méchants et des gentils. Je ne remets pas en question les problèmes « graves » et réels qui découlent de cette inégalité (violence, pauvreté accrue…) mais pour un grimpeur lambda (et c’est bien le coeur de cette discussion), la disparité entre temps de loisirs / garde des enfants / boulot vient plus d’un manque de communication ou d’une conception différentes des choses dans le couple plutôt que d’un problème d’égalité entre les êtres.
C’est pas notre faute si la nature nous a attribué le rôle de couveuse. Chez les hippocampes, c’est pourtant bien le mâle qui porte le bébé.
A quand les progrès en médecine pour qu’on puisse choisir lequel des parents portera le gamin (ou que l’embryon se développe en couveuse)? (humour bien sûr)
Mais quand on y réfléchit, ça serait intéressant de connaître les proportions de femmes grimpeuses/alpinistes ou tout simplement sportives qui ont des gamins et l’âge moyen du premier enfant (voir si y’a moins de gamins et peut-être plus tard?).
Les grenouilles changent bien de sexe…
[quote=« Florence B, id: 1858491, post:285, topic:168272 »]
C’est pas notre faute si la nature nous a attribué le rôle de couveuse. Chez les hippocampes, c’est pourtant bien le mâle qui porte le bébé.
A quand les progrès en médecine pour qu’on puisse choisir lequel des parents portera le gamin (ou que l’embryon se développe en couveuse)? (humour bien sûr)
Mais quand on y réfléchit, ça serait intéressant de connaître les proportions de femmes grimpeuses/alpinistes ou tout simplement sportives qui ont des gamins et l’âge moyen du premier enfant (voir si y’a moins de gamins et peut-être plus tard?).[/quote]
Me concernant, il est clair que je n’ai aucune envie de sacrifier une année pleine de ma vie + "séquelles physiques " pour pondre un enfant, et que je préfèrerais donc mille fois le rôle de papa investi à celui de maman, même peu investie. Même si j’apprécie les enfants et qu’en avoir est certainement une sacrée expérience… si ça doit arriver, le plus tard sera sans doute le mieux.
[quote=« julien810, id: 1858489, post:284, topic:168272 »]Et puis pour faire une grosse provocation : si on considère que l’égalité homme-femme est totale, un employé doit donc être vu comme un « élément » assexué. Donc si un élément quitte la boite pour 6 mois à un an (ex :une femme enceinte) et que ça risque de se reproduire, il est logique que l’employé qui reste à plein temps et qui donc fait plus tourner la boite soit plus valorisé.
Je sais, c’est totalement provoc, je ne suis pas d’accord avec cela, mais comme quoi chaque logique à ces limites.[/quote]
Ce n’est pas de la provoc, c’est juste un peu primaire. L’égalité ce n’est justement PAS tout pareil pour tout le monde.
Sinon, on paierait tous les mêmes impots, on ne mettrait pas de rampes pour les handicapés, etc etc.
[quote=« hedera, id: 1858468, post:278, topic:168272 »]
[quote=« Olivier-C., id: 1858346, post:269, topic:168272 »]
Tu as de la chance, [modéré : humour douteux et graveleux qui rentre bien dans le cadre de cette discussion et qui illustre parfaitement les propos de certains] :P[/quote]
Étant la principale concernée (mon cher et tendre ayant, semble-t-il, décidé que le potager que je cultive ne faisait pas partie de mon jardin secret) je suis déçue d’avoir raté ta blague, j’aurais aimé devancer la modération et réagir moi-même (je commence à connaître un peu ton style…).[/quote]
Apparemment j’ai raté une contrepèterie, c’est ça ?
Mon cher, même si elle était de circonstance et que j’ai un faible certain pour les contrepèteries, surtout placées discrètement dans un échange, celle-ci et ses alter egos sont beaucoup plus drôles lorsqu’elle ne visent personne précisément. Se faire traiter de salope, ce n’est jamais, non, jamais drôle.
À propos des escarpins…
rapellon-le, notre corps est un vehicule pour la propagation des gènes. En tant que tel, ses comportements (faut-il rappeler que le cerveau est la partie la plus importante de ce véhicule ?) répondent à une série de stimulus visant à une propagation des gènes en concurrence avec les gènes des voisins. C’est pour ça que on se nourrit, on construit des abris et d’autres artifacts pour nous rendre la vie (la propagation) plus facile, et on essaie de sembler plus grands, plus fertiles, plus sympathiques et plus intelligents que les concurrants afin de s’assurer les faveurs d’un (des) partenaire(s) sexuels potentiels, que l’on en soit conscient ou pas.
Il convient de se familiariser avec le concepte de « stimulus supranaturel ». Les comportement qui répondent à des stimulus naturels peuvent être trompés par des stimulus qui semblent plus puissants, mieux que les naturels. Par exemple, les lucieules se sentent plus attirées par les lumières artificielles que par ses partenaires sexuels potentiels.
ou les versions plus modernes (taper « Pamela Anderson » sur Google)
Comme Homo sapiens est très malin, il a su fabriquer des stimulus supranaturels qui lui conviennent. Par exemple, les escarpins et d’autres artifacts inventés pour attirer l’ attention des partenaires sexuels potentiels. C’est le pendant des fesses des femelles macaques qui se gonflent et devient très rouges pendant la période d’ovulation, mais obtenu d’une façon artificielle.
De leur coté, les mâles ainsi stimulés peuvent être conscients ou pas de que le stimulus peut avoir été mis en place de façon consciente ou pas, intentionnellement ou pas. Normalement, ils est prudent partir de la base de que Homo sapiens n’est pas si sapiens qu’il le semble et que l’immense majorité de ses actions ne sont pas conscientes. Réfléchisez-bien, chaque seconde de votre vie que vous ne pensez pas au sexe vous êtes en fait en train d’oublier qui vous êtes et pourquoi vos gènes vous ont construit ainsi.
Quoi qu’il en soit dans le genre Homo en général, se sont les mâles qui sont plus proactifs dans la séduction des partenaires sexuels, et les femelles qui semblent avoir le privilège de choisir. En fait c’est le propre à tous les mammifères. Les spécialistes pensent que cette asymétrie est le fait du différent coût / investissement qui répresente chaque cycle réproducteur pour mâles et femelles chez les mammifères. Une poignée de grands cellules (une seule parfois) engagées par les femelles pour chaque cycle réproducteur accompagné de quelques semaines ou mois de grossesse, à comparer avec des millions de petites cellules pour les mâles qui peuvent reprendre un nouveau cycle réproducteur avec un autre partenaire sans plus attendre.
Les femelles ont bien d’intérêt à ne pas se tromper dans ses paris, elles sont donc difficile à séduire. En conséquence les mâles se voient poussés à entreprendre proactivement la recherche de partenaire et la séduction en concurrence avec ses pairs, ceci à ses risques et périls car ils s’exposent fréquemment au refus. C’est pourquoi d’ailleurs la nature les a doté d’une plus grande tolérance au danger, et un plus grand goût du risque, ce qui expliquerait en partie les différences de salaire, soit dit en pasant, comme on a vu dans le très intéressant article référencé plus haut.
D’où les sifflets à la vue des escarpins.
[quote=« Olivier-C., id: 1858157, post:246, topic:168272 »]‹ sexy › n’était pas vraiment le terme approprié, peut-être que tenue ‹ féminine › suffirait.
Et être sexy, ce n’est pas forcément mettre une mini jupe, ça peut aussi se déceler dans le comportement, la prestance mais bon, sous un poncho, c’est vrai que c’est plus compliqué.[/quote]
A propos des escarpins encore, je conseille de lire Robert Wright ou ce qui dit Bacchus est très bien montré.
The Moral Animal: Why We Are the Way We Are: The New Science of Evolutionary Psychology, Vintage Books, 1994 (ISBN 0-679-76399-6)
Ou en Français L’Animal moral, Gallimard, 2005 (ISBN 2070428559)
[quote=« Bacchus, id: 1858557, post:290, topic:168272 »]À propos des escarpins…
rapellon-le, notre corps est un vehicule pour la propagation des gènes. En tant que tel, ses comportements (faut-il rappeler que le cerveau est la partie la plus importante de ce véhicule ?) répondent à une série de stimulus visant à une propagation des gènes en concurrence avec les gènes des voisins. C’est pour ça que on se nourrit, on construit des abris et d’autres artifacts pour nous rendre la vie (la propagation) plus facile, et on essaie de sembler plus grands, plus fertiles, plus sympathiques et plus intelligents que les concurrants afin de s’assurer les faveurs d’un (des) partenaire(s) sexuels potentiels, que l’on en soit conscient ou pas.
Il convient de se familiariser avec le concepte de « stimulus supranaturel ». Les comportement qui répondent à des stimulus naturels peuvent être trompés par des stimulus qui semblent plus puissants, mieux que les naturels. Par exemple, les lucieules se sentent plus attirées par les lumières artificielles que par ses partenaires sexuels potentiels.
ou les versions plus modernes (taper « Pamela Anderson » sur Google)
Comme Homo sapiens est très malin, il a su fabriquer des stimulus supranaturels qui lui conviennent. Par exemple, les escarpins et d’autres artifacts inventés pour attirer l’ attention des partenaires sexuels potentiels. C’est le pendant des fesses des femelles macaques qui se gonflent et devient très rouges pendant la période d’ovulation, mais obtenu d’une façon artificielle.
De leur coté, les mâles ainsi stimulés peuvent être conscients ou pas de que le stimulus peut avoir été mis en place de façon consciente ou pas, intentionnellement ou pas. Normalement, ils est prudent partir de la base de que Homo sapiens n’est pas si sapiens qu’il le semble et que l’immense majorité de ses actions ne sont pas conscientes. Réfléchisez-bien, chaque seconde de votre vie que vous ne pensez pas au sexe vous êtes en fait en train d’oublier qui vous êtes et pourquoi vos gènes vous ont construit ainsi.
Quoi qu’il en soit dans le genre Homo en général, se sont les mâles qui sont plus proactifs dans la séduction des partenaires sexuels, et les femelles qui semblent avoir le privilège de choisir. En fait c’est le propre à tous les mammifères. Les spécialistes pensent que cette asymétrie est le fait du différent coût / investissement qui répresente chaque cycle réproducteur pour mâles et femelles chez les mammifères. Une poignée de grands cellules (une seule parfois) engagées par les femelles pour chaque cycle réproducteur accompagné de quelques semaines ou mois de grossesse, à comparer avec des millions de petites cellules pour les mâles qui peuvent reprendre un nouveau cycle réproducteur avec un autre partenaire sans plus attendre.
Les femelles ont bien d’intérêt à ne pas se tromper dans ses paris, elles sont donc difficile à séduire. En conséquence les mâles se voient poussés à entreprendre proactivement la recherche de partenaire et la séduction en concurrence avec ses pairs, ceci à ses risques et périls car ils s’exposent fréquemment au refus. C’est pourquoi d’ailleurs la nature les a doté d’une plus grande tolérance au danger, et un plus grand goût du risque, ce qui expliquerait en partie les différences de salaire, soit dit en pasant, comme on a vu dans le très intéressant article référencé plus haut.
D’où les sifflets à la vue des escarpins.[/quote]
[quote=« hedera, id: 1858532, post:289, topic:168272 »]Apparemment j’ai raté une contrepèterie, c’est ça ?
Mon cher, même si elle était de circonstance et que j’ai un faible certain pour les contrepèteries, surtout placées discrètement dans un échange, celle-ci et ses alter egos sont beaucoup plus drôles lorsqu’elle ne visent personne précisément. Se faire traiter de salope, ce n’est jamais, non, jamais drôle.[/quote]
Mais cette contrepèterie ne s’adresse pas plus à toi qu’à la copine en nuisette et ses salades (d’ailleurs ça ne devrait pas être aussi censuré pour atteinte à la dignité féminine ? ); c’est une contrepèterie, de plus éculée et c’est tout.
Evidemment que dans le contexte de ce thread, elle était volontaire et décalée pour grossir le trait, j’aurais du préciser: attention dixième degré ?
De plus, le propre d’une contrepèterie est de ne rien écrire de tendancieux, comprenne qui pourra !
On pourrait même dire, certes par malhonnêteté intellectuelle, que son auteur n’en n’a pas saisi le sens et de ce fait, il ne peut être condamnable.
Pour ces raisons et pensant que la modératrice ou le modérateur a été abusée (é) par son ressenti personnel, j’estime que cette censure est plus que discutable et vais en référer immédiatement à la Comtesse.
[quote=« Bacchus, id: 1858557, post:290, topic:168272 »]À propos des escarpins…
rapellon-le, notre corps est un vehicule pour la propagation des gènes. En tant que tel, ses comportements (faut-il rappeler que le cerveau est la partie la plus importante de ce véhicule ?) répondent à une série de stimulus visant à une propagation des gènes en concurrence avec les gènes des voisins. C’est pour ça que on se nourrit, on construit des abris et d’autres artifacts pour nous rendre la vie (la propagation) plus facile, et on essaie de sembler plus grands, plus fertiles, plus sympathiques et plus intelligents que les concurrants afin de s’assurer les faveurs d’un (des) partenaire(s) sexuels potentiels, que l’on en soit conscient ou pas.
Il convient de se familiariser avec le concepte de « stimulus supranaturel ». Les comportement qui répondent à des stimulus naturels peuvent être trompés par des stimulus qui semblent plus puissants, mieux que les naturels. Par exemple, les lucieules se sentent plus attirées par les lumières artificielles que par ses partenaires sexuels potentiels.
ou les versions plus modernes (taper « Pamela Anderson » sur Google)
Comme Homo sapiens est très malin, il a su fabriquer des stimulus supranaturels qui lui conviennent. Par exemple, les escarpins et d’autres artifacts inventés pour attirer l’ attention des partenaires sexuels potentiels. C’est le pendant des fesses des femelles macaques qui se gonflent et devient très rouges pendant la période d’ovulation, mais obtenu d’une façon artificielle.
De leur coté, les mâles ainsi stimulés peuvent être conscients ou pas de que le stimulus peut avoir été mis en place de façon consciente ou pas, intentionnellement ou pas. Normalement, ils est prudent partir de la base de que Homo sapiens n’est pas si sapiens qu’il le semble et que l’immense majorité de ses actions ne sont pas conscientes. Réfléchisez-bien, chaque seconde de votre vie que vous ne pensez pas au sexe vous êtes en fait en train d’oublier qui vous êtes et pourquoi vos gènes vous ont construit ainsi.
Quoi qu’il en soit dans le genre Homo en général, se sont les mâles qui sont plus proactifs dans la séduction des partenaires sexuels, et les femelles qui semblent avoir le privilège de choisir. En fait c’est le propre à tous les mammifères. Les spécialistes pensent que cette asymétrie est le fait du différent coût / investissement qui répresente chaque cycle réproducteur pour mâles et femelles chez les mammifères. Une poignée de grands cellules (une seule parfois) engagées par les femelles pour chaque cycle réproducteur accompagné de quelques semaines ou mois de grossesse, à comparer avec des millions de petites cellules pour les mâles qui peuvent reprendre un nouveau cycle réproducteur avec un autre partenaire sans plus attendre.
Les femelles ont bien d’intérêt à ne pas se tromper dans ses paris, elles sont donc difficile à séduire. En conséquence les mâles se voient poussés à entreprendre proactivement la recherche de partenaire et la séduction en concurrence avec ses pairs, ceci à ses risques et périls car ils s’exposent fréquemment au refus. C’est pourquoi d’ailleurs la nature les a doté d’une plus grande tolérance au danger, et un plus grand goût du risque, ce qui expliquerait en partie les différences de salaire, soit dit en pasant, comme on a vu dans le très intéressant article référencé plus haut.
D’où les sifflets à la vue des escarpins.[/quote]
Sauf que, lorsqu’une population ou une colonie a dépassé un certain seuil, soit une partie des jeunes sont virés, soit ils naissent stériles, soit ils ne naissent pas (oeufs avortés chez certains oiseaux), etc. Peut-être que chez l’humain, c’est au niveau comportemental que la limitation s’opère ?
Si, je le nie. Cette théorie ne résiste pas à l’observation (plus largement, quand on lit Marx, il n’y a pas une page qui ne soit pas émaillée d’affirmation que les observations subséquentes ne puissent contredire). Par ailleurs, son application pratique en économie et en politique a systématiquement abouti à des échecs et à des malheurs, ce qui devrait déjà suffit à totalement la discréditer. D’abord, quelle lutte ? Pourquoi une lutte ? Pourquoi une lutte et pas dans les faits et le plus souvent des rapports de coopérations / compétition juridiques et contractuels autours de multiples intérêts congruents ou divergents sans qu’on puisse distinguer une classe qui serait naturellement celle des victimes et l’autre celle des oppresseurs (sans oublier la classe des gauchiste, c’est à dire ceux qui prétendent généreusement jouer le rôle de sauveur) ? Dans un ordre juridique qui organise les libertés et assure l’égalité des droits (donc, y compris avec un droit du travail qui vise à rétablir dans les faits un équilibre des pouvoirs et des nuisances des uns vis-à-vis des autres, tout comme le code de commerce permet d’établir dans les faits un équilibre des pouvoirs et des nuisances entre le client et le fournisseur, tout comme une constitution permet d’établir un équilibre des pouvoirs et des nuisances entre différents pouvoirs), on est tous, à chaque instant de notre vie, à la fois le dominant potentiel de quelqu’un, le dominé potentiel d’un autre, et ça change en permanence et c’est très bien ainsi.
Quelle est la validité sociologique de la notion de classe ? Plus aucune. Quid des tensions protectionnistes, qui visent à protéger les entreprises locales et donc des salariés contre d’autres salariés ? des employeurs contre d’autres employeurs ? Quid des tensions lors des grèves entre grévistes et non-grévistes ? Quid des tensions entre ceux qui sont intégrés au système et ceux à sa marge ?
Le gauchiste - et je maintiens ce terme - a besoin de s’inscrire dans la triangulation piègeuse et simplificatrice victime - oppresseur - sauveur.
[quote=« csv, id: 1858389, post:275, topic:168272 »]
.
Et… c’est le cas ?[/quote]
Oui.
Aucun lien avec le fait que le droit organise une inégalité.
Après, être confronté à un réseau de pouvoir tacite, bah c’est juste la vie instinctive des primates homo sapiens socialisés et vivant en société : c’est comme quand tu arrives dans une nouvelle région, tu ne connais personne, t’as pas d’ami, et bien selon tes habilités interpersonnelles tu vas ramer un certain temps avant d’avoir une vie sociale parce que les gens sur place qui se connaissent déjà de longue date ont tacitement un groupe déjà constitué et au nom de la préservation de leur capital social au sein de ce groupe vont être plus ou moins réticents à t’inclure (mais parfois aussi pourraient y être très prompts si tu peux leur apporter quelque chose) : clairement il y a des endroits où la « culture » locale est telle que ça va être très très difficile (certaines vallées alpines …) et d’autres où la « culture » locale est plus ouverte.
Tu arrives dans une nouvelle boite ou une nouvelle administration ou un nouveau syndicat ou une nouvelle salle des prof., bah oui il y a des réseaux tacites ou explicites et des plafonds de verre dont les fondations reposent sur ces systèmes de valeur, évidemment, y compris parfois complètement machistes. A tous les niveaux évidemment tu vas être écoeuré quand tu découvre que tel poste, telle promotion, telle info tu l’as loupé parce que tu ne faisais pas partie de tel réseau ou groupe de sympathie. Se poser en victime dans ce cas c’est une option. Mais en étant complètement honnête avec soi-même est-ce réellement la bonne option ? Est-ce l’option juste ? L’option efficace ? Qu’est-ce qui t’empêchait de grenouiller en parallèle pour comprendre et pénétrer ces réseaux ? Voir de fédérer et de créer un réseau concurrent ?
En fait, rien, sinon toi. Et, surtout, rien sinon l’instauration de règles du jeu et de procédures internes transparentes et opposables visant à ouvrir le jeu. Face à ces procédures, évidemment (malheureusement) il y aura toujours des mafias de toutes obédiences prêtes à oeuvrer en sous-main, mais c’est rien que de la politique et des luttes de pouvoirs. Mais ce n’est pas cela la discrimination ou l’inégalité.
[quote=« La Baltringue, id: 1858471, post:280, topic:168272 »]
[quote=« Decalogue, id: 1858253, post:264, topic:168272 »][/quote]
Tu devrai savoir quand même savoir que le monde n’est pas régi que par des lois, mais aussi par des us et coutumes, des préjugés, que nous sommes aussi régis par nos pulsions/interdits inconscients et c’est exactement de ça dont on parle.[/quote]
Oui. Absolument. Et donc ? Tu veux changer les pulsions/interdits inconscients ? Fabriquer un homme nouveau ? Réparer les torts ? Punir ceux qui ne pensent pas comme il faut (ie en égalité) ? Magnifique premier pas vers la dérive tyrannique (les éliminations de classe - et non de race -, les déportations) ou l’instauration d’un droit à l’américaine ou on donne artificiellement plus de droits à entrer à l’université à l’étudiant noir ou hispanique qu’à l’étudiant blanc et où on pénalise l’étudiant asiatique parce que, n’est-ce pas, ceux-là ont trop de bonnes notes donc ça ne laisse plus assez de chances aux autres. Merci bien pour moi.
[quote=« Decalogue, id: 1858597, post:296, topic:168272 »]Et… c’est le cas ?
Oui.[/quote]
clairement, non
tu es aveugle ?
là, c’est du défaitisme et du laisser faire coupable
ces mafias doivent être mises au jour et éradiquées
sinon, quelle différence entre ton pays et une république bananière ?
Quand ça arrive, impossible de s’en dépêtrer. On croirait que c’est comme des morpions. D’ailleurs certains les appellent petits morpions… mais je crois bien que c’est pire.
un peu d’humour concernant le sexe, Coluche, « si j’ai bien lu Freud » :
[quote]Alors si j’ai bien tout lu Freud, hum, le monde aurait deux problèmes : le cul et le fric.
…
Alors que maintenant y a des gonzesses en plus, c’est des libérées tout ça… zzz…
Alors t’as des gonzesses qu’arrivent en minijupes, le genre : - « J’avais plein air, je me suis habillée comme ça. »
Ben, heu ! Tu la regardes, t’as des yeux ébouriffés, tout ça.
T’es prêt à lui grimper aux rideaux !
Ben heu ! La gonzesse, rien qu’avec les yeux elle t’arrache la chemise…
Hé hé hé, et puis tu peux pas y toucher !
T’es là, planté avec ton slip "couilles croisées de Playtex ". Tu vois ?
Et tu peux pas bouger là sans compter que ça tasse hein ? ça tasse…[/quote]
Ce que j’observe autour de moi, mais aussi de ce que j’ai pu éprouver pour le moment dans ma saison de femme, c’est que beaucoup de femmes sont dans le paradoxe, elles suscitent le désir des hommes mais en même temps elles s’offusquent des réactions un peu appuyées de la gente masculine ou alors elles font comme si elles ne provoquaient aucune réaction, ce qui est faux. Il y a donc un déni de la sexualité tout en l’exacerbant.
D’autres tentent de totalement effacer toute sexualité, de s’effacer elles-même, en s’enveloppant de graisse, ou en se couvrant de « ponchos » les plus larges et épais possibles ou en adoptant un comportement anorexique. Le rapport au désir et au sexuel évolue tout au long d’une saison de femme quand il est justement questionné.
Eh bien. … On va arriver aux 300 posts merci aux participants, c est chouette !Dans mon post initial, je faisais aussi le lien entre valeurs et normes qui me semblaient (j ai peut être tort) actuellement dominantes dans le monde de l alpinisme actuel (difficulté technique critère principal d évaluation d une course ; attirance pour la solitude ; distinction et individualisme ; mérite et effort ; prouesse physique et vitesse…) et moindre présence des femmes (dans les magazines, les personnalités reconnues, les leaders d opinion, les dirigeants. …) dans le monde de l alpinisme. Peut être 30% de femmes alpi et peut être que 10% parmi ces gens.
Attention: je ne colle pas automatiquement au sexe (h/f) des valeurs et normes.Par exemple je suis un mec et ces valeurs et normes ne sont pas celles que je préfère. Je ne dis pas non plus que les femmes ne sont pas capables de suivre ces valeurs et normes au travers de leurs pratiques (être de « forts » alpinistes au sens où on lentend aujourd’hui.
Que serait le monde de l alpi si un « bon » alpiniste n était pas un alpiniste fort techniquement, rapide et endurant ? Si il n y avait plus des cordées mais des groupes de 10 personnes ? Si la solitude était regrettée et la frequentation recherchée ? Si les topo ne classaient plus les courses de F à ED mais en fonction de critères comme la beauté de l itinéraire, du rocher, les caractéristiques géologiques ou la faune? Si un « slow climbing » se développait?Si la marche d approche était aussi estimable que la grimpe ? Si le Viso se montait depuis la plaine du po, les Ecrins de briancon, le mt blanc de sallanches ? Eh bien moi j aimerais
Séduction ne veut pas forcément dire sexualité. Je pense même que les normes imposés aux femmes a travers les médias sont réellement contre productive du point de vue de la Libido étant donné la longue liste des critères à remplir pour être « féminine »: c’est à dire être une femme avec l’apparence d’une adolescente prépubere.