Vélos dans les trains, pas si facile !

Expériences semblables le WE passé…samedi entre Veynes et Lus à midi : rame moderne…mais minuscule et blindée de vacanciers avec bagages --> emplacements déjà squattés. Je me suis mis à l’arrache comme j’ai pu…pas de contrôleur.

Lundi 15h Grenoble-Genève : un train long mais préhistorique avec portes étroites + marches, pictos vélos pas tous visibles, crochets cassés, etc…Un bordel sans fin, en plus on était plein de vélos même à cette heure là (et il en montait encore à Gières…). Avec un autre compagnon d’infortune on s’est mis en travers juste devant le soufflet inter-wagons, on obstruait clairement le passage puisqu’il fallait enjamber les roues. C’était le même sketch à d’autres endroits dans le train. Mais le contrôleur - résigné ? - n’a pas dit un mot, enjambant stoiquement les roues arrière à chaque passage…

Bref c’est vraiment aléatoire - mais toujours galère ces temps-ci. Je fais ça un peu chaque été et il me semblait que ça allait mieux les années passées (?)

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Soit il y avait moins de vélos, soit les trains étaient plus adaptés.

Je me fais l’avocat du diable. Vaut il mieux des rames a moitié vides de passager par ce que les emplacements vélos vides prennent de la place ou des rames pleines de passager qui ont laissé leur vélo à la gare ?

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Ta question est biaisée et n’offre qu’un raisonnement libéral. Si on baisse l’offre de transport, alors, il y a plus de monde dans chaque train, CQFD.

Vaut-il mieux une offre surcalibrée pour inciter à changer ses modes de déplacement ou vaut-il mieux une offre souscalibrée avec des trains bondés et un report modal sur les voitures ?

Parcequ’avec le report modal, la fuite en avant est sans fin : si ls trains ne sont pas confortables, tu vas supprimer et raccourcir les trains jusqu’à ce qu’il n’y ait que ceux qui ne peuvent pas faire autrement. Souvent pas les plus riches d’ailleurs … Chacun développe la philosophie de son camp.

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Oui, tu n’as pas complètement tord.
Mais je pensais à ceux qui prennent leur vélo dans le train essentiellement parce qu’il n’y a pas d’emplacement sécurisé à la gare, arrivé à leur gare de destination, ils continuent en TC. Le vélo ne sert qu’à aller du domicile à la gare…

vélo pliant ?

Un autre mode de fonctionnement est la baisse des prix.
Typiquement le cas avec l’offre allemande d’abo général à 49€ par mois.

Il y a beaucoup plus de monde dans les trains, l’offre est resté la même donc les trains sont bondés, en retard ect… Mais les gens prennent quand même le train car c’est moins cher.
Avec potentiellement après une amélioration de l’offre, motivée par le nombre de passagers.

Perso c’est hors de question que je laisse mon vélo à la gare (sauf parking à la hollandaise)
Quand je prends le train je prends une trottinette (non électrique).

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Ce n’est pas ce que je constate avec ceux qui descendent à mon arrêt à Échirolles : les gens font le troisième segment en vélo aussi.

Le mieux sur Grenoble est d’avoir deux vélos que tu laisses dans les box des deux gares. Grenoble ne nécessite pas un bon vélo.

Oui, si on peut mettre du monde en plus … Ce qui n’est déjà plus le cas du Chambé-Grenoble par exemple. Le train est bondé de gens et de vélo. Tu peux baisser le prix, tu ne modifieras pas de façon significative le nombre d’usager sur cette ligne, ça ne va que détériorer un service à la fiabilité déjà pas au top.

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avec un peu de motivation, ça finit toujours pas rentrer

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C’est ce que j’hurle toujours avant de bourrer pour rentrer dans un train bondé !!! :sweat_smile: :rofl: :joy:

C’est quoi ?

Parking fermé et sécurisé

Parce que pour l’instant, à Genève c’est comme ça… (même si dernièrement ça s’est amélioré)

Au niveau suface utilisée (Parking + accès), ce genre de parking vélo hollandais a une densité 20 fois meilleure qu’un parking voiture (on met 20 fois plus de vélo au m2 que de voiture).

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Bonjour,

Il me semble avoir lu que l’augmentation des voyageurs dans les trains avec cette offre n’avait pas réduit la circulation routière. Ce sont des personnes qui ont fait des trajets supplémentaires en train pour profiter du tarif attractif.

Bernard

quand tu viens de Grenoble oui. Tu te vois descendre (et remonter) chez toi avec un metrovélo ? :slight_smile:

Non, deux vélos : un bon pour faire domicile-gare et un mauvais pour faire gare-taf à Grenoble.

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Je ne suis pas sur de ce que tu veux dire. De toute façon, les « il vaut mieux que » dépendent pas mal du point de vue : rentabilité financière de la sncf, PIB du pays, confort des utilisateurs ou encore environnement.

Les trains a vide ne sont de toute façon pas une bonne solution. Par contre subventionner les trains pour gagner financièrement sur l’entretien des routes et la pollution peut être contre-intuitif mais favorable financièrement sur un bilan global.

A mon avis ce n’est pas une bonne idée d’essayer « d’éduquer les gens » à laisser leur vélo à la gare. Comme pour l’économie de marché, il faut proposer une solution qui soit compétitive en terme de temps de confort et financièrement par rapport aux autres modalités de transport.
En gros, si c’est plus rapide, moins cher et plus confortable de prendre vélo + train, les utilisateurs vont suivre. Si c’est la bagnole qui rempli ces critères, alors ce sera la bagnole (en majorité). De ce point de vue il y a deux approches (complémentaires idéalement) : dégrader les alternatives à la mobilité douce et améliorer les infrastructures de la mobilité douce.

Évidemment, on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Si c’est trop complexe/cher de transporter des vélos dans le train, il faut des vélos de loc et/ou des parkings. Ou encore des bus qui vont jusqu’aux gares.

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J’oubliais le truc le plus contre-intuitif qu’il faudrait du coup vraiment apprendre aux gens : le plus efficace pour améliorer le quotidien des gens qui sont obligés de prendre la bagnole, c’est d’investir dans les alternatives à la bagnole pour diminuer le nombre de personne sur la route.

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Les trams et autres TC ne suffisent pas dans bien des cas ?

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Oui, c´était à ça que je pensais.

Peut-être qu’à Grenoble il y a ce qu’il faut, mais ce n’est pas le cas dans nombre d’autres villes de taille plus modeste.