Utmb

[quote=« Course à pied, id: 1420014, post:160, topic:125867 »]

Non.[/quote]

Si.

[quote]Simplement une vision un peu plus réaliste que ceux dont les « rêves d’exploits de faire le tour du mont blanc » empêchent d’ouvrir les yeux.
Le grand mérite du barnum de l’UTMB est simplement de concentrer les nuisances. On sait qu’il ne faut pas aller à Chamonix fin août.
Mais, ces machins se multiplient à la vitesse de fric qui est réalisé en plumant le pigeon. Avec l’UTMB, les autres bibules trail, le Tour de France, la Pierra Menta, Course des Glaciers, rassemblement cascades et tous les autres événement de marketeux, ce serait sympa d’avoir un calendrier annuel indiquant sur une carte les zones de nuisances : la carte de bison futé de là où il ne faut pas mettre les pieds si on souhaite pas être emmerdé.[/quote]

Il doit te rester la Mongolie Supérieure, mais ne tarde pas trop. Et d’ailleurs tu ferais mieux d’éviter C2C tant que tu y es - et le net en général -, c’est un concentré de nuisances par essence, puisque ça facilite l’accès des gens à la montagne - une honte quand on ouvre les yeux, la montagne ça se mérite.

Moi j’avoue je ne vais plus a chamonik du tout. Esprit village 0, flot de voitures incessant, flot de bus qui deversent des tourrés pour l’aiguille du midi, les chemins de rando/alpi bondés, 200 personnes au Buet, 300 au Requin, 500 au lac blanc sans parler de tous ces faux candidats au mont blanc avec leur veste à 5000…et des voitures, et des voitures. NON MERCI

Bon je reviens sur l’UTMB, hier je vois mon pote (CCC, UTMB au compteur) Cette année il a fait la PTL. Il en est revnu avec des étoiles plein les yeux. Temoignage : PTL ? Rien à voir! Sur l’UTMB, tu cours, tu cours et apres la montagne, il y a une autre montagne, mais tu sais pas reelement ou tu es, tu te laisses transporter par le flot des courreurs, sans aucune gestion (de méteo, de bouffe, de fatigue…), sans navigation. Le but? dépasser la Led qui est devant toi. Il n’y a AUCUN PARTAGE avec les autres. Il n’y a pas de plaisir que de la souffrance (sauf si souffrance = plaisir). 245ème sur la ligne dans une cohue infernale et l’indifference génerale.
C’est juste le temoignage d’un trailer qui pensait que le must c’etait l’UTMB, mais ça c’etait avant…

Sans aucune gestion de la météo, je veux bien. Mais faut arrêter un peu. Le mec qui ne gère ni son alimentation ni son effort (fatigue), ben c’est simple, il n’arrive pas à Cham.

Je suis d’accord que la PTL n’a sans doute rien à voir. Est-ce comparable d’ailleurs ?

De là à dire que sur l’utmb il n’y a AUCUN PARTAGE (c’est important les majuscules ?), aucun plaisir, que de la souffrance…C’est compliqué de discuter en caricaturant à l’extrême.

Ok ce n’est pas ton témoignage mais celui de ton pote, simplement, dis toi que le ressenti de ton pote n’est pas celui des 1500 coureurs à l’arrivée…

Mon témoignage à moi qui vient de faire la TDS (117 km et 7000 m de D+) :

Une journée dont je me souviendrais sans doute toute ma vie. Une sensation d’avoir un corps au top de son fonctionnement. Une impression d’être vraiment à ma place, bien, dans cette montagne sous la flotte et dans le brouillard. Le bonheur de se rentrer dedans, de serrer les dents, d’être complétement shooté aux endorphines (miam miam). Une montée du col du Tricot dans la nuit, seul, après 100 Km dans un état second mais à 850 m/h et les 8 derniers kilomètres vers Cham à pouvoir encore cavaler et à savourer. 1 semaine après je ne suis pas encore complétement redescendu de mon nuage. Bref pour moi il y a eu du partage à tout les étages avec des coureurs qu’on retrouve ou d’autres qu’on rencontre, avec ma famille et ma chérie présent à chaque ravitaillement et avec tout mes amis qui m’ont encouragé durant la journée. Ce ne fut que du plaisir, bien sur il y a des douleurs, bien sur tu en chies, mais ça c’est inhérent aux sports d’endurance il me semble.

Non gestion de la fatigue : Si, il faut juste voir le nombre de zombis déambulant dans les rues de cham…
Non gestion de la bouffe : Si, ils attendent le prochain ravito et en attendant ils se gavent de gel à 2 balles

ok j’en fais un peu trop… les majuscules n’etaient pas necessaires. N’empeche que la montagne sans partage… mouais…bof

Ce qui serait interessant c’est de connaitre le % de ces 1500 courreurs qui ont déja fait une autre activité montagne que l’UTMB

[quote=« thibaut.fr, id: 1420104, post:164, topic:125867 »]Non gestion de la fatigue : Si, il faut juste voir le nombre de zombis déambulant dans les rues de cham…
Non gestion de la bouffe : Si, ils attendent le prochain ravito et en attendant ils se gavent de gel à 2 balles[/quote]

Franchement, c’est impossible d’argumenter. Tu as une idée toute faite et complétement caricaturale et tu n’en démordra pas. Je ne vois vraiment pas pourquoi tu t’obstines à caricaturer à ce point.

Après avoir passer 45 h dans la montagne et s’être tapé 170 Km ça ne me parait pas anormal de ne plus être de première fraicheur même en ayant optimisé au mieux la gestion de son effort.

Concernant ta remarque sur la gestion de la bouffe, tu t’enfonces encore un peu plus dans la caricature. Je pense que s’il y a un truc que la grosse majorité des participants à des ultras trails optimise c’est justement la gestion de leur hydratation et de leur nourriture. J’ai commencé à devenir un peu calé dans ce domaine lorsque j’ai commencé à m’attaquer à des trails un peu long.

Tenter de défendre ton point de vu par des propos complétement infondés et en dehors de la réalité ne fait pas avancer le bouzin. Quelle expérience as tu des courses en montagnes longues distances pour connaitre à ce point le comportement des participants à ce genre de courses ? Ok et heureusement on peut s’exprimer sur un sujet sans y avoir d’expérience. En revanche, asséner des vérités comme tu le fais mérite que tu nous en dise un peu plus sur ton passé dans ce genre de course…

A mon avis, pour jouer… je vois que ça. Visiblement, il ne cherche pas à comprendre…

C’est relou, j’avais du temps, j’aurai bien discuté… Tans pis, je vais faire une pause café.

[quote=« BenjD, id: 1420097, post:163, topic:125867 »]

Sans aucune gestion de la météo, je veux bien. Mais faut arrêter un peu. Le mec qui ne gère ni son alimentation ni son effort (fatigue), ben c’est simple, il n’arrive pas à Cham.

Je suis d’accord que la PTL n’a sans doute rien à voir. Est-ce comparable d’ailleurs ?

De là à dire que sur l’utmb il n’y a AUCUN PARTAGE (c’est important les majuscules ?), aucun plaisir, que de la souffrance…C’est compliqué de discuter en caricaturant à l’extrême.

Ok ce n’est pas ton témoignage mais celui de ton pote, simplement, dis toi que le ressenti de ton pote n’est pas celui des 1500 coureurs à l’arrivée…

Mon témoignage à moi qui vient de faire la TDS (117 km et 7000 m de D+) :

Une journée dont je me souviendrais sans doute toute ma vie. Une sensation d’avoir un corps au top de son fonctionnement. Une impression d’être vraiment à ma place, bien, dans cette montagne sous la flotte et dans le brouillard. Le bonheur de se rentrer dedans, de serrer les dents, d’être complétement shooté aux endorphines (miam miam). Une montée du col du Tricot dans la nuit, seul, après 100 Km dans un état second mais à 850 m/h et les 8 derniers kilomètres vers Cham à pouvoir encore cavaler et à savourer. 1 semaine après je ne suis pas encore complétement redescendu de mon nuage. Bref pour moi il y a eu du partage à tout les étages avec des coureurs qu’on retrouve ou d’autres qu’on rencontre, avec ma famille et ma chérie présent à chaque ravitaillement et avec tout mes amis qui m’ont encouragé durant la journée. Ce ne fut que du plaisir, bien sur il y a des douleurs, bien sur tu en chies, mais ça c’est inhérent aux sports d’endurance il me semble.[/quote]

Les quelques participants dont j’ai entendu le témoignage autour de moi s’expriment aussi dans ce sens. Un immense plaisir.

[quote=« vref, id: 1419813, post:139, topic:125867 »]je pense que ces courses organisées, sécurisées, sont souvent fréquentées par des citadins qui ne prendront jamais le temps de déplier une carte et de se construire un itinéraire, et qui prendront encore moins le temps d’apprendre à le faire
beaucoup parmi eux cherchent la défonce physique, l’exploit-qui-valorise sans nécessiter d’investissement en temps et en intelligence[/quote]

Ce qui prouve que tu connais tout simplement pas assez ce milieu, car le « beaucoup » que tu cites n’est en fait que l’exception qui confirme la règle.

La grosse majorité des trailers à l’entrainement préparent leur itinéraire sur les cartes, une bonne partie font des reconnaissances des courses avec la carte ign en toute autonomie…ils recherchent de toute évidence l’effort mais, dans la durée, apprennent également à se ménager : c’est en effet un sport assez traumatisant pour les articulations notamment (mais pas plus que de l’alpi haute dose avec des sacs très chargés, ou pas plus que de nombreux sports collectifs type hand, volley, basket…) et le trailer doit prévenir le risque de blessure, typiquement les pathologies du genou et/ou de la cheville…car la blessure, selon son ampleur, peut foutre en l’air une partie ou la totalité de la saison…et personne, même pas les « bons », n’est à l’abri de blessures…

Au contraire le trailer doit apprendre à se connaître, avec intelligence, et faire une bonne gestion de son effort, avec le plus de régularité possible, sachant que l’on rencontre des terrains très changeants et que l’on alterne montée et descente…un sport de montagne, en somme.

Après il faut bien se dire qu’il a trail et trail…Entre 10km « à fond » et 50km, 70km puis ultra, il y a de grosses différences d’approche.

Le 10km s’assimile plus à la vitesse : c’est de la course nature…certains même ne font que cela. On y trouve les afficionados du chrono. C’est très court, donc tu bourrines.
Bien que j’ai fini dans le top10 sur un trail récemment sur cette distance, j’avoue ne pas trop aimer cette distance : c’est trop court pour vraiment en profiter. J’ai bien pu admirer les paysages et l’ambiance pendant la course mais seulement en moins d’une heure, c’est pas grand chose…moralité je me déplace pas pour si peu…

Le 20-30km le trail court, de mon vécu personnel est la plus délicate des distances que j’ai faite : il y a toujours de la grosse vitesse, mais l’endurance commence à se faire une nécessité…d’où un risque accrue de courbatures/blessures dans les moments de moins bien…Cette distance a de plus en plus de succès, mais je ne trouve pas que ce soit la plus belle…c’est toutefois un avis strictement personnel.

Dès 35-40km, le trail tout simplement, la notion de « course à pied » s’éloigne et on glisse progressivement vers la rando « rapide » où la gestion de l’effort devient primordiale…tu pars déjà beaucoup moins vite (sinon tu vas vite finir fracassé et c’est l’abandon) et à moins d’être « très fort », tu fais des pauses plus longues, discutes avec les gens au ravito, tu peux avoir des coups de moins bien où tu peux à peine courrir…en montée tu marches le plus souvent (rapidement certes et encore…) en descente tu ne peux pas bourriner comme un dingue sous peine d’être cassé à la montée suivante (c’est en descente à fond qu’on casse le plus la viande en fait)

Dès l’ultra dont la distance dépend des définitions (on va dire 80km), c’est déjà super d’être finisher, ce que recherche me semble-t-il la majorité des courreurs. J’ai jamais essayé.

Quand à l’esprit montagne, je dirai qu’il est bien évidemment présent dans les trails de montagne, qui sont majoritaires (il y a des trails de plateaux, de plaine, ou des trails littoraux) et qu’il s’accroit avec l’augmentation de la distance, « la course à pied » (plus proche de l’athlétisme) glissant progressivement vers la « rando rapide »(plus proche d’un sport nature)…

Mais comme les autres disciplines le trail n’est pas « tout blanc »…

Il reste néanmoins à sanctionner des comportements peu scrupuleux ou de la sale mentalité, et par ex :
-jets de gobelets ou de bouteilles n’importe où dans la nature sous prétexte qu’on est pressé (on se croit au tour de france, en somme)
-non assistance à courreur en grande difficulté soit disant parce qu’il faut faire un meilleur chrono que l’année passée
-des formes de dopages plus ou moins inavoués commencent à apparaître comme pour les autres sports
-aucune considération pour les bénévoles,
-chippotage outrancier sur l’organisation, mentalité de consommateur fini…

On pourra aussi évoquer la mentalité « mauvais joueur » de certaines têtes de listes dont l’orgueil est tel qu’elles ne s’inscrivent pas dans les courses où se trouvent leurs principaux rivaux, de peur de ne plus être number one…

En précisant que ces comportements, au jour d’aujourd’hui, ne réflètent aucunement la majorité. C’est une petite minorité déplorable, insuffisamment inquiétée de toute évidence…

Le trail est pour l’instant encore un sport d’amateurs, espérons qu’il gardera a minima cette ouverture pour ne pas finir en cercle fermé.

Merci pour le recadrage Strider.
Je pense tout comme toi !

Putain, je l’avais pas relevé celle là… Mais qu’est ce que tu crois ? Qu’on s’aligne sur un ultra comme ça, la fleur au fusil ? Mon investissement en temps (9 mois d’entrainement pour ma dernière course) mais également en intelligence (stratégie de course, préparation de la nourriture, du matériel, reconnaissance du parcours) pour préparer un ultra est sans commune mesure avec l’investissement en temps que j’ai pu faire pour préparer une course d’alpi.

Je le redis : je suis tres admiratif quant aux perf réalisées…
Néanmoins quand je lis ton recit de la dernière TDS (recit que je connais par coeur pour cotoyer d’autree finishers), tu peux comprendre aussi que ce n’est pas la tasse de thé de tout le monde : flotte et brouillard et douleurs.
Peut etre qu’effectivement je me focalise trop sur les points negatifs dont strider fait etat

[quote=« strider, id: 1420132, post:169, topic:125867 »]

[quote=« vref, id: 1419813, post:139, topic:125867 »]je pense que ces courses organisées, sécurisées, sont souvent fréquentées par des citadins qui ne prendront jamais le temps de déplier une carte et de se construire un itinéraire, et qui prendront encore moins le temps d’apprendre à le faire
beaucoup parmi eux cherchent la défonce physique, l’exploit-qui-valorise sans nécessiter d’investissement en temps et en intelligence[/quote]

Ce qui prouve que tu connais tout simplement pas assez ce milieu, car le « beaucoup » que tu cites n’est en fait que l’exception qui confirme la règle.

La grosse majorité des trailers à l’entrainement préparent leur itinéraire sur les cartes, une bonne partie font des reconnaissances des courses avec la carte ign en toute autonomie…ils recherchent de toute évidence l’effort mais, dans la durée, apprennent également à se ménager : c’est en effet un sport assez traumatisant pour les articulations notamment (mais pas plus que de l’alpi haute dose avec des sacs très chargés, ou pas plus que de nombreux sports collectifs type hand, volley, basket…) et le trailer doit prévenir le risque de blessure, typiquement les pathologies du genou et/ou de la cheville…car la blessure, selon son ampleur, peut foutre en l’air une partie ou la totalité de la saison…et personne, même pas les « bons », n’est à l’abri de blessures…

Au contraire le trailer doit apprendre à se connaître, avec intelligence, et faire une bonne gestion de son effort, avec le plus de régularité possible, sachant que l’on rencontre des terrains très changeants et que l’on alterne montée et descente…un sport de montagne, en somme.

Après il faut bien se dire qu’il a trail et trail…Entre 10km « à fond » et 50km, 70km puis ultra, il y a de grosses différences d’approche.

Le 10km s’assimile plus à la vitesse : c’est de la course nature…certains même ne font que cela. On y trouve les afficionados du chrono. C’est très court, donc tu bourrines.
Bien que j’ai fini dans le top10 sur un trail récemment sur cette distance, j’avoue ne pas trop aimer cette distance : c’est trop court pour vraiment en profiter. J’ai bien pu admirer les paysages et l’ambiance pendant la course mais seulement en moins d’une heure, c’est pas grand chose…moralité je me déplace pas pour si peu…

Le 20-30km le trail court, de mon vécu personnel est la plus délicate des distances que j’ai faite : il y a toujours de la grosse vitesse, mais l’endurance commence à se faire une nécessité…d’où un risque accrue de courbatures/blessures dans les moments de moins bien…Cette distance a de plus en plus de succès, mais je ne trouve pas que ce soit la plus belle…c’est toutefois un avis strictement personnel.

Dès 35-40km, le trail tout simplement, la notion de « course à pied » s’éloigne et on glisse progressivement vers la rando « rapide » où la gestion de l’effort devient primordiale…tu pars déjà beaucoup moins vite (sinon tu vas vite finir fracassé et c’est l’abandon) et à moins d’être « très fort », tu fais des pauses plus longues, discutes avec les gens au ravito, tu peux avoir des coups de moins bien où tu peux à peine courrir…en montée tu marches le plus souvent (rapidement certes et encore…) en descente tu ne peux pas bourriner comme un dingue sous peine d’être cassé à la montée suivante (c’est en descente à fond qu’on casse le plus la viande en fait)

Dès l’ultra dont la distance dépend des définitions (on va dire 80km), c’est déjà super d’être finisher, ce que recherche me semble-t-il la majorité des courreurs. J’ai jamais essayé.

Quand à l’esprit montagne, je dirai qu’il est bien évidemment présent dans les trails de montagne, qui sont majoritaires (il y a des trails de plateaux, de plaine, ou des trails littoraux) et qu’il s’accroit avec l’augmentation de la distance, « la course à pied » (plus proche de l’athlétisme) glissant progressivement vers la « rando rapide »(plus proche d’un sport nature)…

Mais comme les autres disciplines le trail n’est pas « tout blanc »…

Il reste néanmoins à sanctionner des comportements peu scrupuleux ou de la sale mentalité, et par ex :
-jets de gobelets ou de bouteilles n’importe où dans la nature sous prétexte qu’on est pressé (on se croit au tour de france, en somme)
-non assistance à courreur en grande difficulté soit disant parce qu’il faut faire un meilleur chrono que l’année passée
-des formes de dopages plus ou moins inavoués commencent à apparaître comme pour les autres sports
-aucune considération pour les bénévoles,
-chippotage outrancier sur l’organisation, mentalité de consommateur fini…

On pourra aussi évoquer la mentalité « mauvais joueur » de certaines têtes de listes dont l’orgueil est tel qu’elles ne s’inscrivent pas dans les courses où se trouvent leurs principaux rivaux, de peur de ne plus être number one…

En précisant que ces comportements, au jour d’aujourd’hui, ne réflètent aucunement la majorité. C’est une petite minorité déplorable, insuffisamment inquiétée de toute évidence…

Le trail est pour l’instant encore un sport d’amateurs, espérons qu’il gardera a minima cette ouverture pour ne pas finir en cercle fermé.[/quote]

Excellent résumé, bravo et merci !

Je le comprends tout à fait, bien évidemment.

bien evidemment aucun trailer ne va dire le contraire. Malgré la meteo pourri du weekend dernier et tant mieux s’il ne s’arrte pas à ça.
Moi c’est sur à leur place si j’ai prevu une virée rando ou alpi, c’est retour at home.

Posté en tant qu’invité par grip:

[quote=« BenjD, id: 1419652, post:107, topic:125867 »]C’est dingue le nombre de polémique sur l’UTMB qui tournent sur les forums en ce moment… Et c’est également dingue le nombre de personnes assénant des généralités quant à la personnalité des mecs qui participent à cette course.

Mais qu’en sais-tu ? Quelle pratique à tes yeux prouve qu’on en a quelques chose à faire de la montagne

Et toi sur la Bionnassay tu regardes le paysage en permanence ? Peut être que ce n’est encore pas une pratique respectueuse de la montagne selon toi…

Ah, tu penses vraiment ? Tu ne prendrais pas un peu les gens pour des abrutis ?

Ben tu vois, moi c’est ta façon de voir les choses qui me fait penser aux raisonnements militaires… Sans nuance, absolument sur que tout les autres sont des méchants, détenteur de la bonne conduite à suivre…

Ah… Et ca consiste en quoi selon toi ? Il faut faire des dévotions tout les combien de kilomètres ?

Quel con ce trailer…

Putain je m’étais juré de ne pas intervenir sur aucun des forums polémiquant la dessus… J’ai craqué. Fait chier ![/quote]

Bravo man ,tout a fait d’accord avec toi.

[quote=« thibaut.fr, id: 1420191, post:175, topic:125867 »]

bien evidemment aucun trailer ne va dire le contraire. Malgré la meteo pourri du weekend dernier et tant mieux s’il ne s’arrte pas à ça.
Moi c’est sur à leur place si j’ai prevu une virée rando ou alpi, c’est retour at home.[/quote]

je sais bien, j’avais un WE alpi ce jour là. Suis resté à la maison… :rolleyes:

Ca n’a rien à voir, les risques pris sont différents !

Mais pourquoi t’acharnes tu à critiquer une discipline que visiblement tu ne pratiques pas et donc que tu ne connais pas ?

hum …
la frontale, en terrain à chamois, elle te permettra sans doute de t’installer au mieux pour le bivouac
mais elle ne te permettra pas de rentrer, sauf si le passage « chaotique » est trés court

Posté en tant qu’invité par GautM:

[quote=« vref, id: 1420276, post:179, topic:125867 »]

hum …
la frontale, en terrain à chamois, elle te permettra sans doute de t’installer au mieux pour le bivouac
mais elle ne te permettra pas de rentrer, sauf si le passage « chaotique » est trés court[/quote]

Mmmhhh tu ne dois pas avoir de yeux de hiboux alors avec une bonne frontale et de quoi se repérer, boussole ou GPS, il possible de passer dans pratiquemment n’importe quel terrain de nuit.

Pour preuve nous avons fait l’été passé la traversée intégrale des aiguilles de Cham de nuit et dans le sens inverse ( terrain assez paumatoire je pense ) avec uniquement de bonnes frontales et GPS et sans se pedre une minute !