ha je me doutais bien que tu voulais en arriver là.
Hé bien je vais te répondre laconiquement : c’est un choix de société. Or nous sommes en démocratie et dans un état de droit. La loi se vote par une majorité. La loi exprime les choix de société.
Si la majorité délibérante a interdit la dépose en héliski pour telle ou telle raison (ce n’est pas l’objet du post de le dire), elle n’a pas de fondement juridique et donc pour moi comme pour tout citoyen, pas de légimité au nom de la société dans laquelle je vis et j’évolue.
Donc pour te répondre : ceux qui considérent la montagne comme un champ de dépose pour l’héliski, peuvent très bien le penser, mais en aucun cas ne peuvent le faire légitimement dans les faits au nom de l’Etat de droit.
On est obligé de distinguer les souhaits/intentions et les faits, ce que le droit oblige, et bien heureusement.
Ce qui n’empechera pas mon avis personnel sur la question, la démocratie étant une somme d’individualités. Mais ce n’est pas l’objet de ce post que de te communiquer ce que j’en pense, d’autant que rien ne m’y impose…
Mais si la majorité change d’avis pour telles ou telles raisons, qu’elle revoie en partie ou en totalité sa position, hé bien la légitimité reposera sur le fait que le choix opéré, le vote, s’est déroulé conformément au fonctionnement de nos institutions.
Voilà c’est laconique mais à ce jour, c’est encore le meilleur moyen d’échapper aux diktats et aux conceptions totalitaires.
En revanche, en Suisse ou en Italie, et dans les conditions précisées la loi, ils peuvent non seulement le penser mais aussi le faire, en toute légitimité, parce que le choix de société n’est pas le même.
Aujourd’hui les ultra-trails en cours n’ont fait l’objet d’aucune interdiction, aucune majorité qu’elle soit locale ou nationale ne s’y est opposée, donc ils ont toutes légitimités au nom de notre fonctionnement démocratique…