Utmb

oui effectivement
à condition qu’il l’assume et ne joue pas les hypocrites

hum … à quand le tour de France du trail organisé par Amaury sport ??
le tour de France cycliste n’a pas commencé autrement …

et ben tu as tord. c’est juste l’idée que tu t’en fais, mais ça ne reflète pas la réalité. Y’a sans doute des gens comme ça, mais c’est pas la majorité. je me permet d’être sûr de ça, pour vivre des courses de l’intérieur, de l’extérieur aussi et pour avoir autour de moi (assez logiquement) énormément de monde qui pratique. et qui pratique avec véritablement amour de la montagne. des cartes ign, du saucisson, de la rando. mais à un assez bon niveau d’ailleurs (pas moi, eux).

sinon, de nuit. c’est le pied. c’est pas une galère… mais des galères y’en a aussi. et c’est très bon aussi hein (c’est surtout la météo ça). mais la nuit n’est pas forcément une galère. comme le jour. bref, pas de relation de cause à effet :slight_smile:

C’est quoi un montagnard moyen ??

en fait. globalement, ce que je trouve dommage c’est que ton avis se base sur l’idée que tu t’en fais. Mais tu as bien raison de ne pas le garder pour toi, hein. j’suis pas en train de te dire (inutilement) de « ne pas parler de ce que tu ne connais pas », comme ça se dit parfois.

essaye ! fait une sortie avec une bande de trailers « ensalomonés », tu verras : ils parlent, ils courent, ils marchent, ils boivent des bières, font des photos, mangent du saucisson.

vois tout ça sous un autre angle. appelons-ça de la rando-course. comme la rando mais au lieu de marcher pépère, on essaye de courir quand on peut, de marcher vite sinon. et de temps en temps de le faire avec un dossard et un classement. :smiley:

Je suis d’accord la nuit c’est pas galere. La galère c’est surtout pas dormir pendant 48h30 arriver en heros ou plutot en zombi à chamonik

tu peux détailler ce qui était bien ?
parceque tu parles surtout de rencontres, et ca, c’était surement bien

mais est ce que cela aurait été différent, et en quoi cela aurait été différent, si la course s’était passée en plaine ou en bord de mer (en supposant qu’il y ait les mêmes côtes, les mêmes dénivelés) ?

Dans ce cas les courses d’alpi commencent souvent de nuit aussi et l’ambiance y est bien particulière.
Ce n’est pas une galère, les frontales ont fait de gros progrès grâce aux leds, même si la recherche d’itinéraire reste parfois problématique.

Tu es quand même sacrément bourré de certitude et de préjugé. Ça me parait inutile de continuer à discuter.

Ça ne deviendrait pas un peu absurde là ? Qu’est ce que tu cherches à tout prix à démontrer ? Avec les mêmes côtes et les mêmes dénivelés en bord de mer ben c’est des montagnes en bord de mer…Et ça doit être chouette aussi.

tu peux me dire en quoi c’est le pied ?
parce que mes expériences en la matiére relévent plûtot de la galére

ça sert à rien d’essayer de t’expliquer t’as pas l’air de vouloir comprendre! :stuck_out_tongue:
Faut arreter de regarder les reportages france télévision :lol:

En même temps c’est pas plus mal… :stuck_out_tongue: ça fait toujours un candidat en moins!

En ce qui concerne l’UTMB, bien sûr que les gens viennent pour le mont blanc! Bien sûr que le cadre compte énormément.
Le parcours proposé est un des critères les plus importants pour un trail.

[quote=« vref, id: 1419843, post:149, topic:125867 »]tu peux me dire en quoi c’est le pied ?
parce que mes expériences en la matiére relévent plûtot de la galére[/quote]

Et oui TES expériences. De là à généraliser et à s’en servir d’argument massue…
Moi j’aime pas les betteraves. Du coup je ne comprendrais jamais les mangeurs de betterave. A chaque fois que j’en croise un j’ai des envies de meurtre.

Je rejoins Elcap, courir en montagne la nuit procure vraiment de chouettes sensation. Un peu comme le pétard :lol:

Bon allez, je débauche !

[quote=« vref, id: 1419843, post:149, topic:125867 »]

tu peux me dire en quoi c’est le pied ?
parce que mes expériences en la matiére relévent plûtot de la galére[/quote]

La nuit tu ne vois pas le paysage. tu es donc plus isolé. cela crée une bulle autour de toi. dans laquelle il est si bon de se laisser tomber. on finit par être seul avec soi-même, un peu. d’autant plus que c’est un moment où le corps souhaite s’endormir et toi tu ne veux pas qu’il dorme. alors tu rentres doucement, par ces deux choses, dans un état physique différent. c’est une expérience troublante. C’est aussi ce qui est recherché par certains (moi, par ex) dans la longueur de l’effort. Une sorte de truc mystique. T’es plus toi-même…

Certains prennent du LSD, je crois, pour ça. Les tréleurs… ils courent :stuck_out_tongue:

Et puis, parfois on ralenti… on s’arrête. On éteint la frontale et on laisse les étoiles nous remplir les yeux :wink:
On soupire de satisfaction. Et on repart, le sourire aux lèvres.

Oui, c’est très bisounours. Mais je te jure que c’est comme ça :smiley:

Et je te parle pas, dans les courses très (trop ?) fréquentées, la jolie ribambelle de loupiottes que ça te fait devant le nez, toutes ces frontales qui se suivent (exemple type : la Sainté-Lyon).

Et toi, c’est quoi cette expérience de la nuit si traumatisante ???

[quote=« vref, id: 1419837, post:146, topic:125867 »]

tu peux détailler ce qui était bien ?
parceque tu parles surtout de rencontres, et ca, c’était surement bien[/quote]

Il me semble que c’est ce que j’ai fait (et j’ai aussi détaillé ce qui était moins bien : le monde du début, le barnum d’avant-course). Donc les rencontres en effet, les petits ou longs moments de partage, les paysages - en particulier coucher et lever du soleil et les côtés italien et suisse, la découverte du Massif du Mont-Blanc (je n’y avais jamais mis les pieds avant la course), les sensations d’effort, la course de nuit au milieu des étoiles.

Heu… Je ne comprends pas bien la question ? Évidemment que courir ailleurs est différent, et d’ailleurs courir au même endroit est aussi différent d’une fois sur l’autre, tout comme randonner ou skier ou luger ou que sais-je encore. Les conditions sont changeantes (la preuve avec l’UTMB cette année, perso en 2007 j’avais couru en t-shirt toute la nuit, j’avais juste revêtu une veste pour mon bout de 2e nuit). Si ton propos c’est « es-tu venu faire l’UTMB pour le Mont-Blanc ? », je répondrais bien évidemment ! Comme je suis allé participer à la Trans Aq’ pour découvrir la côte aquitaine, au Raid du Golfe du Morbihan pour découvrir le golfe du même nom, au Vulcain pour découvrir le Puy de Dôme, au Grand Raid des Pyrénées pour monter au Pic du Midi de Bigorre, etc etc etc.

Magnifique, même !

[quote=« vref, id: 1419843, post:149, topic:125867 »]tu peux me dire en quoi c’est le pied ?
parce que mes expériences en la matiére relévent plûtot de la galére[/quote]
Tout randonneur se disant autonome doit être capable de randonner sur (gros) sentier de nuit avec frontale sans galérer, car s’il randonne beaucoup il a de forte chance de devoir randonner de nuit de temps en temps, et parfois fatigué, il ne faut donc pas que ce soit une galère en étant frais, parce qu’une fois fatigué ce sera pire.
Donc si on trouve galère de randonner de nuit, c’est qu’on n’est pas un randonneur totalement autonome. Par contre on peut trouver ça chiant.
Mais on peut s’améliorer, en demandant par exemple des conseils à des trailers :smiley:

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:slight_smile:

certes
sur « gros » sentier, aucun doute
cela m’est même arrivé d’éprouver du plaisir a marcher sur piste de nuit, avec un ciel bien étoilé … et en sachant que retrouver un abri ne comportait pas de piége

c’est bien différent si, par une nuit bien noire, tu te retrouves sur un petit sentier dans la forêt vosgienne
bien entendu, nos lampes n’étaient pas neuves et se sont rapidement épuisées (pas de LED à cette époque !)
cela a tourné à la rigolade car nous étions nombreux, et l’un de nous, qui disait voir clair dans tout ce noir, s’est mis devant; et logiquement, il s’est mis dans le fossé tous les 20 m, croyant à un virage quand il n’y en avait pas et l’inverse l’instant d’aprés

cela m’est aussi arrivé d’être pris par la nuit hors sentier et là, je n’ai pas eu d’autre solutions que de bivouaquer, malgrés la nuit claire
que ce soit sur un pierrier ou en zone herbe et rochers, je crois qu’il n’y a pas d’autre solution que d’attendre le retour de la lumiére; tout va bien tant que la météo est sympa …
donc oui, marcher de nuit peut rapidement tourner à la galére, voir pire si la malchance s’en mêle

En terrain dégagé, hors forêt, et sans lune, on peut se contenter de la lumière du ciel étoilé, mais c’est quand même mieux si on peut profiter de la lueur d’une ou 2 planètes : Jupiter, Vénus, Saturne ou Mars.
Mais bon, après cette expérience, on n’oublie plus sa frontale…

Posté en tant qu’invité par Course à pied:

Non. Simplement une vision un peu plus réaliste que ceux dont les « rêves d’exploits de faire le tour du mont blanc » empêchent d’ouvrir les yeux.
Le grand mérite du barnum de l’UTMB est simplement de concentrer les nuisances. On sait qu’il ne faut pas aller à Chamonix fin août.

Mais, ces machins se multiplient à la vitesse de fric qui est réalisé en plumant le pigeon. Avec l’UTMB, les autres bibules trail, le Tour de France, la Pierra Menta, Course des Glaciers, rassemblement cascades et tous les autres événement de marketeux, ce serait sympa d’avoir un calendrier annuel indiquant sur une carte les zones de nuisances : la carte de bison futé de là où il ne faut pas mettre les pieds si on souhaite pas être emmerdé.