Utmb

non, bien sur
mais eux ne VOIENT JAMAIS le paysage, puisque l’essentiel de l’épreuve se passe de nuit, en tout cas pour les premiers

prends le temps de (re)lire ce que j’ai écris et tu verras que ce n’est pas le cas

[quote=« BenjD, id: 1419652, post:107, topic:125867 »]

[quote]vref a écrit :
l’UTMB, ca me rapelle les marches militaire[/quote]
Ben tu vois, moi c’est ta façon de voir les choses qui me fait penser aux raisonnements militaires…[/quote]

essayons de comparer l’UTMB et les marches militaires:
-les marches militaires se passent souvent de nuit; l’UTMB aussi
-dans une marche militaire, on suit un itinéraire précis et prédéterminé par la hierarchie; à l’UTMB aussi, si l’on considére l’organisateur comme une hierarchie (ce qu’il est pour cette occasion); on ne s’écarte à AUCUN prix de l’itinéraire; à l’UTMB aussi; tout juste si on prend le temps de pisser
-dans une marche militaire, on part tous ensemble et ensuite, chacun se démerde; à l’UTMB aussi; seule différence: l’UTMB part en troupeau, une marche militaire est souvent plus organisée
seule différence notable à mes yeux: la participation à l’UTMB est volontaire et payante, la marche militaire est une obligation pour ceux qui y sont soumis et elle est gratuite

[quote=« le toy, id: 1419576, post:98, topic:125867 »]Moi ça me plait de se rassembler pour courir ensemble, le faire tout seul tu en as l’occase toute l’année !
Personnellement je vais souvent faire de la course à pied et ça m’éclate d’aller faire le semi marathon de Paris, pour retrouver des potes, pour l’ambiance,…[/quote]

donc cela se passerait à Trifouilly en Bauce, tu aurais le même plaisir ?
cqfd !!

il ne me semble pas que quiconcque s’acharne contre ces gens là
je dis simplement que leur participation reléve souvent plus de la frime que de l’amour de la montagne
que je sache, ce n’est pas infamant de vouloir se montrer sous un jour que l’on pense favorable; mais il est préférable d’en être conscient

non, mais je ne vois pas ce que cela t’apporte (sauf si tu es snob)

Nan le vautour fauve est un animal diurne

Posté en tant qu’invité par le toy:

[quote=« vref, id: 1419739, post:122, topic:125867 »]

[quote=« le toy, id: 1419576, post:98, topic:125867 »]Moi ça me plait de se rassembler pour courir ensemble, le faire tout seul tu en as l’occase toute l’année !
Personnellement je vais souvent faire de la course à pied et ça m’éclate d’aller faire le semi marathon de Paris, pour retrouver des potes, pour l’ambiance,…[/quote]

donc cela se passerait à Trifouilly en Bauce, tu aurais le même plaisir ?
cqfd !![/quote]

Ben non, je te parle d’un côté que je trouve sympa, le côté montagne rajoute une difficulté sportive et un attrait particulier du au cadre (de nuit comme de jour par ailleurs…)

[quote=« vref, id: 1419739, post:122, topic:125867 »]

non, mais je ne vois pas ce que cela t’apporte (sauf si tu es snob)[/quote]

Pardonne moi d’y voir un aspect sympathique, ou même le meilleur de la discipline peut se mélanger aux novices.
Une façon de dire que peut importe le niveau, chacun peut apprécier sa propre performance en fonction de ses critères bien à lui.

non; sont ils responsables ou non, rien ne permet de l’affirmer à priori
je pense que la pluspart savent ce qu’ils font et assument an cas de pb, mais rien ne dit, quand tu vois qq’un courrir en milieu « sauvage », que ce n’est pas un citadin totalement inconscient et ignorant le milieu, qui apellera « maman, au secours » à la premiére goutte de pluie :wink:

les coureurs de l’UTMB sont effectivement déresponsanilisé en ce sens qu’il n’ont pas le soucis (ni la liberté) de leur itinéraire, de leur ravitaillement, de leur sécurité
cela n’est pas vraiment génant si ce sont des pratiquants qui, par ailleurs, ont l’habitude de se prendre en main et connaissent le milieu
cela peut le devenir si ce n’est pas le cas et si la personne n’en est pas consciente; elle peut croire à une facilité factice de l’exercice et se mettre en danger par la suite

Arghh ça devient nauseabond ici. Tu m’assimilles à un facho à un collabo ? C’est quoi ton truc ? Avoir le dernier mot ? Ce n’est pas de l’intolerance mais un point de vue. Je ne suis pas si negatif j’ai dit et je redis que je suis admiratif quant aux perf realisées par les gars.
Apres la manière, la façon, l’approche… je n’adhere pas ; les gens qui ne pensent pas comme toi sont forcement intolerants, etroits d’esprit? Attention avec tes fausses references et tes petites phrases, tu pourrais vite basculer dans (le ridicule t’y es déja), la dictature…

alors dis moi pourquoi tu penses à faire l’UTMB et pas la Sierre-Zinal ou la course du Canigou ?
et je ne vois pas ou est la « difficulté sportive supplémentaire » par rapport à une course qui aurait le même dénivelé, mais en Bourgogne
quand au cadre, de nuit, tu n’en verras pas grand chose

[quote=« vref, id: 1419736, post:121, topic:125867 »]

non, bien sur
mais eux ne VOIENT JAMAIS le paysage, puisque l’essentiel de l’épreuve se passe de nuit, en tout cas pour les premiers

prends le temps de (re)lire ce que j’ai écris et tu verras que ce n’est pas le cas

[quote=« BenjD, id: 1419652, post:107, topic:125867 »]

[quote]vref a écrit :
l’UTMB, ca me rapelle les marches militaire[/quote]
Ben tu vois, moi c’est ta façon de voir les choses qui me fait penser aux raisonnements militaires…[/quote]

essayons de comparer l’UTMB et les marches militaires:
-les marches militaires se passent souvent de nuit; l’UTMB aussi
-dans une marche militaire, on suit un itinéraire précis et prédéterminé par la hierarchie; à l’UTMB aussi, si l’on considére l’organisateur comme une hierarchie (ce qu’il est pour cette occasion); on ne s’écarte à AUCUN prix de l’itinéraire; à l’UTMB aussi; tout juste si on prend le temps de pisser
-dans une marche militaire, on part tous ensemble et ensuite, chacun se démerde; à l’UTMB aussi; seule différence: l’UTMB part en troupeau, une marche militaire est souvent plus organisée
seule différence notable à mes yeux: la participation à l’UTMB est volontaire et payante, la marche militaire est une obligation pour ceux qui y sont soumis et elle est gratuite[/quote]

Ben dis-donc, si c’est comme ça l’armée doit se réjouir, que de candidats en puissance…car dans la liste des marches militaires il va alors falloir rajouter à l’UTMB la Saintélyon, Le Puy-Firminy (pour les intimes), les 100kms de Bienne (4000 personnes), les 24h de rando de Berchtesgaden en Bavière, toutes les nocturnes de ski-alpinisme (je ne parle pas de la PDG qui est effectivement gérée par l’armée !), plus tout un paquet d’épreuves que je ne connais pas. Ça me rappelle le Trans-Swiss-Triathlon de mes jeunes années (un ironman +++ de Locarno à Schaffhausen, où j’ai toujours fini largement de nuit…) : il nous est arrivé plus d’une fois d’entendre de la bouche des badauds au bord de la route « Pff, et dire qu’ils payent pour ça…si c’était au service militaire tu peux être sûr qu’ils pesteraient contre leurs officiers ! »

[quote=« sǝgɐplasǝpǝiuég, id: 1419584, post:100, topic:125867 »]Mais enfin le titre de la discussion c’est UTMB et pas trail, que je sache…

pourquoi ils s’excitent comme ça tous ces gens? :|[/quote]

il semble que le trailer soit trés susceptible, surtout si on parle de frime
il vont finir par me faire croire que ce sont vraiment tous des frimeurs (suivant le principe: il n’y a que la vérité qui blesse)
mais il est vrai que rien que le nom: trailer
pourquoi pas plûtot coureur en montagne ou TGV (moi, quand j’en vois, c’est comme cela que je les apelle)

eh oui !
c’est quand même paradoxal, non ?

ceci dit, il faut relativiser: des fans de manoeuvre militaire, il y en a toujours eu
et les participants a ces courses ne représentent qu’un pourcentage réduit de la population, même si on ajoute les courses populaires de ski de fond, de VTT ou autres « homme de fer » (fer ou ferraille?)

Je pense, déjà, parce qu’elles n’ont rien à voir… Mais ce n’est sans doute pas suffisant ?

Ensuite, Sierre-Zinal, c’est pas vraiment la course saucisson non plus. On est également sur une institution, bien pire que l’UTMB. J’irais d’ailleurs bien la faire, rien que pour le côté mythique et pour me prendre un grosse rouste, tout comme certain vont dans la Rebuffat à l’aiguille du Midi. Qu’est ce qu’ils vont foutre là bas d’ailleurs, c’est bourré de monde et ça coute 45€ !

L’argument est assez bizarre. Si je vais faire le 10 Km de Chichinieux tu vas me demander pourquoi si j’aime les 10 Km je ne vais pas plutôt faire le marathon de Glumotte ?

Pour info, j’ai couru la TDS il y a une semaine. Je me suis fait saucer la gueule pendant 17h, je n’ai rien vu, j’étais quasiment tout seul toute la journée, je me suis donné comme jamais et putain, c’était dément ! :smiley:

t’es maso ou quoi ?
moi j’aurais abandonné vite fait

la question, c’est pourquoi l’UTMB plûtot qu’une autre course ?

[quote=« thibaut.fr, id: 1419766, post:126, topic:125867 »]

Arghh ça devient nauseabond ici. Tu m’assimilles à un facho à un collabo ? …[/quote]

Moééééé non, que vas-tu chercher là ?
Tiens, pour me rattraper, je t’invite à rejoindre le projet de trail-escalade-bonne bouffe pour l’été prochain. Esprit de franche camaraderie, goût de l’effort, petits plats mijotés le soir. Ça devrait te brancher, non ? :expressionless:

Juste un tout petit truc : n’est-ce pas un peu ridicule de catégoriser (les coureurs de l’UTMB ceci ou cela, ils ne regardent pas le paysage, ce sont des gogos, ils sont déresponsabilisés au possible, ou à l’inverse ils adorent la montagne, ils ont une forte conscience de leur prochain, une forte conscience écologique, etc) 2500 personnes (grosso modo le nombre de participants à l’UTMB chaque année) sous leur seul dénominateur commun, participer à l’UTMB ? N’avez-vous pas envisagé qu’un lot de 2500 personnes ayant un point commun qui est ici mis en exergue aient en parallèle 2500 visions différentes de leur pratique, de la société, de la vie ?

Bref, cette vision simpliste et manichéenne des choses - et ça vaut pour les deux « camps » - est bien rigolote. Ou bien triste, faut voir. J’y réfléchirai tout à l’heure, en courant dans « ma » montagne.

Heu, sinon, juste vite fait, voilà ce que je retiens de mon UTMB, en 2007, histoire d’apporter un peu de concret dans ce débat un peu superficiel : un salon où je fais partie des exposants, c’est chiant, mais ça permet de discuter course à pied, montagne, parcours, avec des tas de gens connus ou pas, ça fait passer le temps. Un départ qui m’emmerde avec des types qui brandissent dangereusement leurs bâtons et des discours trop ronflants. Des premiers kilomètres trop serrés, avec des gens trop bruyants. Enfin de la place avec la première ascension, puis un magnifique coucher de soleil sur le massif du Mont-Blanc depuis le Col de Voza. Le passage à Notre-Dame de la Gorge est magnifique, l’humidité ambiante, les dalles glissantes, la vapeur exhalée par les coureurs, on fait corps avec le sentier. Le thé chaud au ravitaillement de La Balme, et ma vanne à la personne qui m’a servie, malheureusement tombée à plat. Ma gamelle dans la descente sur Les Chapieux, ouille la cuisse et les fesses. Les cinq kilomètres sur route vers la Ville des Glaciers, seul sous une superbe voûte étoilée. Le passage au Col de la Seigne est une merveille, lune suffisante pour progresser sans frontale entre les rochers, silence à peine dérangé par les pas feutrés. Le lever du soleil du côté de l’Arête Mont Favre éclaire d’une manière irréelle le massif, c’est inoubliable. Courmayeur et un plat de pâtes servi par une « mama italienne », excellent ! Quelques dizaines de minutes avec un pote, un Monégasque à l’accent prononcé et aux expressions très fleuries : 800 mètres de dénivelé qui passent à rigoler pour monter au refuge Berton. Les balcons entre Bertone et Bonatti, avec à main gauche le côté italien du massif, énorme, imposant. Le Grand Col Ferret qu’on m’avait décrit comme « l’ogre » du parcours et que j’ai monté plutôt facilement : joie simple au sommet de bientôt fouler le sol suisse. Découverte d’une Suisse qui fait tellement carte postale, avec ses petits hameaux, ses ruisseaux, son air paisible. Échange jovial avec des locaux qui proposent un peu d’eau, échange de sourires avec leurs enfants qui accompagnent quelques instants chaque coureur. Champex, le lac, l’effervescence d’un gros ravitaillement, l’envie de ne pas traîner, deux trois mots de réconfort à un pote que je retrouve attablé devant des pâtes, le regard dans le vide. La montée aux alpages de Bovines, un régal de jeu dans la caillasse, sur un sentier qui flirte avec le torrent. Puis Trient, bientôt la nuit, encore un pote rattrapé puis qui me larguera sur la fin, discussion de tout et de rien. Moments difficiles vers Catogne, grosse fatigue, il doit être 22 h, je me couche sur un tas de cailloux pour ne pas m’endormir trop longtemps, dix minutes se passent. Descente sur Vallorcine, je retrouve mon Monégasque, nous finirons ensemble, lui à jurer dès que ça monte, moi à jurer dès que ça descend, nous deux à rigoler des jurons de l’autre. Fin de parcours pas marrante, il fait noir, on est en forêt, ça ondule gentillement, ça manque de peps. Du côté du golf de Chamonix, un troisième copain nous rattrape, nous terminons ensemble sur le coup de 3 h du matin, grosse émotion partagée, partagée comme la bière que nous retrouvons instantanément dans nos mains. C’était bien !

Bon, OK.

A mon avis il y a plein de réponses. Mais effectivement, le fait que cette course tourne autour du Mont Blanc participe sans doute beaucoup à son succès.

Ensuite, des ultras en montagne du format 100 miles, il n’y en a pas 50. En fait il y en a 2, l’UTMB et le GRP (le pendant de l’UTMB dans les Pyrénées).

Il faut également dire que l’organisation t’empaquette le truc avec soin. La musique qui fait vibrer, un suivi des coureurs depuis son canapé aux petits oignons… Des images par hélico (aie, mauvais point) qui te font passer le dernier des poireaux pour Kilian Jornet. Bref, c’est bien fait.

Un départ de Chamonique, la capitale de la Gore Tex joue aussi pour beaucoup je pense.

Faut pas se leurrer, quand tu pratiques une passion, en l’occurrence un sport, tu as envie d’aller te frotter aux trucs mythiques… J’irais bien par exemple faire la Walker.

Si tu veux mon sentiment, je pense moi aussi qu’il y a beaucoup trop de pimpim sur ces courses, de mecs pas suffisamment préparés. Ce que j’aime pas trop ce sont les détenteurs de la bonne morale, du bon usage de la montagne, les grands vertueux. Après tout, je peux comprendre que le mec qui fait de la course à pied ça le fasse rêver et qu’il ait envie d’y aller. Et les raisons pour lesquelles il y va, ben ça le regarde tout comme celui qui veut débuter l’alpi par le Mont Blanc ou celui qui risquera sa peau pour réaliser une première…

Mais faut quand même pas trop déconner. Le pourcentage de ceux qui n’en ont rien à foutre de la montagne dans le peloton doit pas excéder le score des verts aux dernières élections… Faut arrêter de croire qu’il n’y a que les gens qui pratiquent la montagne régulièrement qui sont capables de réellement l’apprécier.

Les temps pour l’UTMB s’échelonnent de 21 h à 46 h donc autant de jour que de nuit alors pourquoi ne parler que de la nuit ?

Ok je viens mais s’il y a du saucisson à l’apéro je te previens : moi j’prends mon temps, je deguste… :wink:

Posté en tant qu’invité par Guyaume:

Bonjour,
eh bien… je pensais le montagnard moyen plus ouvert. En ce qui me concerne, je fais de la rando, de l’alpinisme, des balades en raquettes ou en ski de rando ET du trail, en course (à mon petit niveau) ou seul en « off ». Cela ne m’empêche aucunement de profiter de la montagne, même sur l’utmb, la nuit sous la pluie.
Le problème de cette course n’est pas la discipline elle même mais bien l’importance que lui ont donné les organisateurs, tant pour le nombre de participants que pour le côté quinzaine commerciale de Chamonix pendant ce week-end.
Quelques remarques à ceux que cette façon de pratiquer la montagne indispose :

  • le côté « frime » du traileur de base : oui peut-être et alors ? Il n’y a pas la même chose en escalade ou un soir au refuge des Ecrins par exemple ??
  • le côté gros barnum de l’utmb ? Raison gardons… n’importe quelle station de ski brasse plus de monde, d’irrespect du milieu, de fric et j’en passe.
  • le côté traileur déresponsabilisé : je ne vois pas bien ce que cela vient faire… le skieur en station n’est pas plus responsabilisé, l’alpiniste avec son guide non plus.

pas vraiment d’accord sur ce point
mais comme il n’y a pas à ma connaissance de stat, on va avoir du mal à trancher …

je pense que ces courses organisées, sécurisées, sont souvent fréquentées par des citadins qui ne prendront jamais le temps de déplier une carte et de se construire un itinéraire, et qui prendront encore moins le temps d’apprendre à le faire
beaucoup parmi eux cherchent la défonce physique, l’exploit-qui-valorise sans nécessiter d’investissement en temps et en intelligence
aprés, quelle est la proportion de ceux la et de ceux qui connaissent le milieu, c’est difficile à déterminer, mais aucune des deux catégories n’est confidentielle

car quand tu trouve un quadra ou un quinca qui ne connais rien à la montagne, c’est qu’il ne s’y est jamais intéressé et qu’il ne s’y intéressera jamais, sauf éventuellement pour pouvoir frimer

[quote=« Olivier-C., id: 1419809, post:136, topic:125867 »]

Les temps pour l’UTMB s’échelonnent de 21 h à 46 h donc autant de jour que de nuit alors pourquoi ne parler que de la nuit ?[/quote]

parce que, vu les horaires, la nuit de marche est obligatoire et que marcher de nuit est et restera toujours une galére