ça dépend si tu empoches les inscriptions!
Utmb
+1
Tu ne peux pas savoir comme le célibataire et intérimaire que je suis est triste d’avoir couru et fini ses ultratrail (Fort’iche, Utmb, Grand Raid des Pyrénées…) seul, sans assistance personnellle ni aficionado à l’arrivée pour l’applaudir et le réconforter après ces heures de souffrances épouvantables.
J’ai tellement du mal à m’en remettre à chaque fois que je m’inscris tous les ans à une nouvelle course pour tenter de conjurer ce mauvais sort (Ultratrail de l’Andorre cette année).
Juanito a parfaitement résumé la chose et je partage toutes ses remarques.
Et particulièrement la conclusion « de partir en groupe de potes, de faire la même chose plusieurs jours avec nuits en gîte et bouffe conviviale (et pourquoi pas arrosée!) » mais c’est l’age qui me fait dire cela
et Herzog, il aurait fait l’UTMB ?
Bof, Utmb 2012 = 10° édition.
Course du Canigou = 32 éditions
Sierre-Zinal = 39 éditions
Course à la Rhune = 42 éditions
Sainthélyon = 59 éditions etc…
Concernant les coureurs des Hauts-Plateaux, d’une, cela ne paye pas assez pour eux, de deux, en termes de course à pieds leur entraînement est à l’opposé de l’entraînement des « traileurs » et ils seraient certainement très loin des premiers de l’Utmb et de trois, ils prendraient trop de risques à se blesser en participant à ce genre de course, hypothèquant ainsi le restant de leur courte carrière…
Posté en tant qu’invité par Course a pied:
[quote=« cedric81, id: 1417749, post:34, topic:125867 »]Gros sous / wiz … schizophrénie ?
Bref le + important c’est que des personnes se fassent plaisir à grimper, d’autres à skier, d’autres à marcher, d’autres à courir en montagne ! (si si, ça existe des gens pour qui courir en montagne dans un cadre fabuleux, seul ou en compagnie, pour vivre des sensations différentes est 1 plaisir …)
Le reste n’est que littérature.[/quote]
Quel est le rapport entre courir en montagne et l’UTMB.
Les participants sont tellement neuneu qu’ils ne peuvent pas courir sans participer a une competition ?
la pratique des ultras se retrouve aujourd’hui dans le vélo de route aussi : les cyclosportives traditionnelles stagnent, les épreuves longues fleurissent…(tour du mt Blanc, Haute route), tout ça pour finir 345ème, après avoir pris des risques insensés, s’être entraîné comme un malade pendant des mois…
Il faut regarder du côté de la société en générale, le travail, l’épanouissement personnel devenu impossible dans un monde ou vous êtes devenu jetable…l’individualisme grandissant…
Tout le monde sait que chacun recherche de la reconnaissance, sans oser le dire évidemment, dans son travail mais aujourd’hui, il n’y en a plus, il y a des objectifs, on est évalué, on nous en donne plus. Par contre les « merci » et « bon travail », ça existe de moins en moins alors il faut trouver autre chose
Salut à tous,
Je me permets de réagir à tous les commentaires que j’ai pu lire supra et apporte ma « petite contribution ». Ces commentaires, pour certains, je les partage, pour d’autres un peu moins et au pire je les comprends.
Mais la question que j’aimerais poser est : finalement, qu’est-ce que ça veut dire « l’esprit montagne ? ».
A droite ou à gauche, on peut lire que l’esprit montagne c’est des sorties entre potes. Très loin des compétitions comme le trail dites par certains commerciales dans le but d’engraisser les organisateurs. Pour d’autres, c’est l’esprit des illustres anciens comme Bonatti, Rébuffat, Terray et tant d’autres…mais finalement c’est quoi l’esprit montagne?
Je précise que j’adore la montagne sous pas mal de ces formes mais que je reste un modeste amateur comme la plupart d’entre nous je crois.
Si je comprend bien, un esprit montagne reviendrait à établir une hiérarchie entre les différentes activités et notamment la façon de les pratiquer. Evitez les jugements de valeur et vous vous rapprocherez un tant soit peu de ce soit disant esprit montagne qui fait couler beaucoup d’encre.
Toutes les activités pratiquées en montagne et quelle qu’elles soient me semblent respectables (randonnée, alpinisme, VTT, parapente, trail, canyoning…).
J’ai toujours pratiqué la randonnée (depuis tout petit), je me suis mis à l’alpinisme sur le tard (25 ans), vivant en ville je pratique essentiellement le jogging/trail et aujourd’hui un de mes souhaits serait un jour de pouvoir prendre le départ de l’UTMB (avec toujours autant de plaisir pour partir en randonnée ou en course). Toutes ces activités m’apportent beaucoup mais des choses et des sensations différentes. On ne va pas chercher la même chose quand on fait une randonnée à la journée, que quand on va faire une course en haute montagne ou qu’en on prend le départ d’un ultra trail.
Je vais reprendre l’exemple du trail cité dans cette discussion (exemple parmi tant d’autres possibles). Je pense que les gens font du trail pour se rapprocher de leurs limites, pour le plaisir du dépassement de soit, mais aussi pour le plaisir d’être en montagne, de partager avec d’autres (puis-je oser un parallèle avec l’esprit de cordée?). J’imagine que l’organisation de tels événements demande des moyens conséquents, ils véhiculent une image forte (exple UTMB), attirent les meilleurs dans la discipline, les sponsors qui suivent et in fine enrichissent l’organisation (peut-être que oui ou peut être que non et dans un cas comme dans l’autre quelle importance? C’est à l’image de notre société occidentale capitaliste (que je ne critique pas). Le rejet ou du moins le détachement de la société actuelle via la pratique de la montagne comme on peut le lire régulièrement sur C2C d’ailleurs me fait sourire. Quand je lis ou que j’entends beaucoup d’entre nous dire aller en montagne pour « s’éloigner » de notre bas monde alors que c’est même gens s’achètent les chaussures dernier cri des plus grandes marques, le dernier sac à dos, la dernière veste Gore Tex, le dernier piolet ou je ne sais quoi encore ça me fait doucement rigoler, je trouve que ce sont de faux débats).
En fait, je pense qu’il y a un amalgame qui est fait entre toutes les disciplines et les pratiques, chacun prêchant pour sa paroisse en dénigrant parfois les autres. La montagne est un espace de liberté, elle appartient à tous le monde et qu’elle le reste. Je n’ai pas de jugement sur l’alpiniste, le traileur, le parapentiste, le base jumper… L’esprit montagne ne me paraît pas avoir grande sens. L’important est de laisser la montagne propre, sauvage, belle. Après chacun va y faire ce qu’il veut dans le respect des autres.
Bonne pratique à tous!
C’est bien vrai
[quote=« typloum, id: 1417894, post:47, topic:125867 »]la pratique des ultras se retrouve aujourd’hui dans le vélo de route aussi : les cyclosportives traditionnelles stagnent, les épreuves longues fleurissent…(tour du mt Blanc, Haute route), tout ça pour finir 345ème, après avoir pris des risques insensés, s’être entraîné comme un malade pendant des mois…
Il faut regarder du côté de la société en générale, le travail, l’épanouissement personnel devenu impossible dans un monde ou vous êtes devenu jetable…l’individualisme grandissant…
Tout le monde sait que chacun recherche de la reconnaissance, sans oser le dire évidemment, dans son travail mais aujourd’hui, il n’y en a plus, il y a des objectifs, on est évalué, on nous en donne plus. Par contre les « merci » et « bon travail », ça existe de moins en moins alors il faut trouver autre chose :)[/quote]
Posté en tant qu’invité par gripsous:
[quote=« GROS SOUS, id: 1417734, post:30, topic:125867 »]
Argumentation classique: comme tu ne fais pas partie du milieu tu ne peux pas comprendre ! Désolé encore une fois mais j’ai bien compris !
C’est du business pour fashion victime quadra. Ce qui me fait de la peine c’est que j’en vois errer comme des zombis l’air hagard boitant bas …J’aimerais pas que ça finisse mal…Quant à mes impôts locaux et autres j’aimerais mieux qu’ils servent à une compétition plus saine où personne ne se cache la face juste pour un problème de reconnaissance familiale. Vous avez des rêves OK mais parfois il vaut mieux rêver que de se mettre en scène.[/quote]
Ce qui compte c’est que les coureur,vive leur reve,releve pour certains le defis de leur vie
et ce fond plaisir,les course longue distance c’est un voyage vers soit ou l’ont va vers la decouverte de son etre interieur…
Bien loin de tes histoire de gros sous…
Posté en tant qu’invité par Juanito:
Ah l’« esprit montagne » (toujours avec des guillemets d’ailleurs!).
Bon on peut quand même en voir les grandes lignes, de cet « esprit »: respect de la montagne et de sa nature grandiose mais fragile, humilité, fraternité avec les hommes qui la peuple… En tout cas ne jamais voir la montagne QUE comme un terrain de jeu pour ses performances sportives ou autres, mais bien l’appréhender dans son ensemble: sa faune, sa flore, sa géologie, sa météo, son économie et son aspect humain avant tout… Et s’intéresser à tout ce qui fait la montagne, du mouton aphone jusqu’au stars de la grimpe!
Mais bon quelques remarques pour temporiser:
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Broc, si tu peux faire l’utmb, et que tu en as envie, vas-y !! Et poste tes commentaires pendant ta préparation, nous serons là pour t’aider à réaliser ce rêve! Après réflexion, je crois que - malgré ce que j’ai posté plus haut - j’en aurais moi-même assez envie, si j’en avais la possibilité matérielle (le temps!!) et morale.
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Mes plus beaux souvenirs de montagnes, je ne les dois pas aux « performances » (toutes relatives!!) sportives que j’ai pu y réaliser, mais bien à tout mes compagnons de cordées, aux soirées dans les refuges déserts quand le temps est incertain, au souvenir du regard de mes enfants découvrant un chamois au sommet d’un col, à cette montée faites au petit matin avec un berger se fumant un paquet de clope, au courses faites et refaites au coin du feu dans la plus parfaite mauvaise foi, au petit blanc déraisonnable qui transforme le F- en TD+, à la famille partagée entre la savoie et l’italie - le cul sur l’alpe, aux amis qui m’ont appris le nom des plantes, des roches, des animaux, à ceux qui sont disparus aussi. Faute de définition aisée, pour moi c’est un peu ça l’« esprit montagne »… Et à chaque fois, tu noteras que je ne suis pas seul: j’ai toujours besoin de mes potes !
Désolé, mais visiblement toi tu n’as pas tout compris à la montagne. Tu pratiques quoi juste pour information?
[quote=« GROS SOUS, id: 1417679, post:24, topic:125867 »]Le trail ce sont des fausses compétitions à but commercial.
Dans quelle compétition avez-vous vu la famille et les badauds applaudirent des derniers ? Aux JO ?
Comme il n’y a rien à gagner il n’y a pas de niveau et tout le monde se prend pour un champion à la grande joie des organisateurs qui s’enrichissent…pour l’instant car si un jour un accident grave survient possible que la victime - ou sa famille - se retourne contre ceux qui l’ont envoyé dans une épreuve qui sera alors comparée à la pratique normale et normée du sport. Et là, même en droit du travail vous ne trouverez aucune comparaison: courir de nuit et de jour sans dormir pendant des heures avec une préparation insuffisante ou en tout cas pas évaluée.
Calculez le prix des inscriptions multiplié par le nombre d’inscrits, les retombées pour ceux qui ont déposé la marque à l’INPI et vous verrez que l’on est pas loin de l’affaire du siècle ![/quote]
C’est bien sur tous les sujets y’a toujours deux trois blaireaux pour venir mettre la bazar dans le topic en dénigrant tout. A croire qu’ils ont jamais trouvé le bouton nouveau sujet.
Quant à notre grande blairitude de trailer qui nous pousse à nous inscrire à des courses, ça permet surtout d’aller au bout de soi en ayant un minimum de logistique et de sécurité amené par des passionnés qui se démontent le cul à organiser des courses dans de bonnes conditions. Les plus grosses se font peut être avec un peu d’organisation pro, mais la grande majorité sont le fait de bénévoles qui prennent sur leur temps libre pour baliser et assurer la sécu sur les courses.
Quant à l’effet de mode c’est con mais justement se donner les moyens de faire quelque chose sans que ce soit immédiat c’est justement un peu passé de mode en ce moment, et pourtant je suis pas sur d’être le seul à aller chercher ça sur des trails longs…
Je pense que Seb a raison le sujet a un peu dévié et portait sur l’UTMB.
Cependant, je trouve toujours assez étonnant et incompréhensible cette faculté qu’on les pratiquants de la montagne (je ne dis pas montagnards car peu sont de vrais montagnards finalement) à vouloir toujours tout justifier au nom de l’éthique ou je ne sais quoi d’autre. La critique est fréquente. Dans un milieu qui se veut humble et tolérant…
Les gens ont encore la liberté de pratiquer la montagne comme ils le souhaitent alors qu’on leur laisse ce dernier espace de liberté. Chacun s’y exprime à sa façon en quête de reconnaissance ou pas d’ailleurs. Du moment où cette pratique s’inscrit dans le respect de l’autre, des espaces naturels, des lieux traversés et de la culture locale il n’y a de problème pour personne.
Bravo à tous les finishers des 4 épreuves de l’UTMB et aux non finishers aussi!
Posté en tant qu’invité par Trail à 4 feuilles:
J’ai lu ce post… Bon, en tant que coureur des montagnes, mon avis est partagé. Je pense que l’UTMB est une belle course en soi. Après, il est vrai que tout cela a pris au proportion fashion assez detestable et je pense qu’effectivement, on retouve beaucoup de quadra en crise de la quarantaine (le divorce ou l’UTMB), pour qui une telle épreuve est une façon d’« en être »? d’être un heros pour le collègue, un fou pour fiston et un allumé pour le voisin…
Je cours beaucoup moi même en montagne. Pas à un niveau UTMB, mais il ne se passe pas une semaine sans que je fasse au moins une course type 800/1000m de denivellé, 2h, le tout en courant vraiment de A à Z et dans des chemins de montagne (dernière course de ce dimanche, col du rasoir, depuis Morsullaz au Mt Sax). Je le fais seul, pour mon plaisir, pour me faire des itinéraires, pour la vue, l’effort, les animaux croisés… Ce que je retire de tout cela:
Je vois rarement du monde courir en montagne. l’UTMB est blindé, ainsi que beaucoup de trails officiels où on se la montre et où on a son T-shirt d’exhibition. Mais je vois peu de personnes courir seul ou à deux pour le plaisir. Pourquoi? Si l’argument du trail est le plaisir et le dépassement seulement, ne peut on pas se dépasser en solo et prendre du plaisir seul (masturbation?). Pourquoi se rassembler en troupeau pour courir comme dans le couloir du metro, si ce n’est le plaisir de frimer quand même un peu…
toute cette mode du trail a généré tellement de business… c’est désolant. je cours en chaussures de trail, collant et basta… Mais maintenant, on voit courir des mecs en plaine, avec chaussettes de compression, ordinateur de bords, et camel-bag… Le tout avec un gros cul qui me fait penser qu’il est parti depuis 15 minutes et qu’il arrivera chez lui dans 10 !!! Franchement, ça me désole…
Et a t’on vraiment besoin de 2 bâtons pour se taper 500m de denivellé… franchement, j’aurai dû me faire fabriquant de bâton il y a 5 ans…
A+
Posté en tant qu’invité par AA:
Un recommandation littéraire:
Born to Run, de Christopher Mc Dougall.
encore un autre dans la liste d’incontournables qui attendent sa traduction au français.
Best seller qui raconte, parmi d’autres choses intéressantes, l’histoire des Tarahumara, peuple qui ont conservé la tradition de la chasse par épuisement, considéré une des premières formes de chasse dans l’évolution humaine. Capables de courir pendant 200 ou 300km sans arrêt jusqu’à épuiser sa proie.
Ce livre raconte aussi comme chaque pic de mode pour les courses de très longue distance a eu lieu pendant un période de crise économique. Comme si l’envie de courir était la réaction normal quand le danger nous guette. Curieux, non?
Ce livre raconte aussi comme le toe strike (impacter d’abord avec les orteils), par opposition au heel strike (impacter d’abord avec le talon) est la façon naturelle de courir, pratiquée par tous les mammifères et aussi par les Tarahumara. Il raconte comme ça épargne les articulations, puisque ça duplique le nombre de ressorts qui amortissent l’impact, l’articulation de la cheville et du genoux, par rapport au genoux seulement quand on fait du heel strike.
ça raconte aussi pourquoi les chaussures « anciennes » sont inadaptées au toe strike et forcent le heel strike, à cause de l’excessif renfort du talon qui le fait impacter en premier et il a été un des plus grands moteurs de l’actuelle tendance au barefoot running ou barefoot-like running; courir pieds nus ou comme si c’était pieds-nus, avec des chaussures adaptées au toe strike.
Une lecture incontournable et révélatrice pour tous les coureurs, soient-ils des pros ou des coureurs occasionnels qui se demandent pourquoi ils ont mal aux genoux après la course à pied.
Une lecture qui vous montrera pourquoi la phrase « courir est traumatisant » est un mythe.
Posté en tant qu’invité par Matt:
[quote=« Trail à 4 feuilles, id: 1418095, post:55, topic:125867 »]> Je vois rarement du monde courir en montagne. l’UTMB est blindé, ainsi que beaucoup de trails officiels où on se la montre et où on a son T-shirt d’exhibition. Mais je vois peu de personnes courir seul ou à deux pour le plaisir. Pourquoi? Si l’argument du trail est le plaisir et le dépassement seulement, ne peut on pas se dépasser en solo et prendre du plaisir seul (masturbation?). Pourquoi se rassembler en troupeau pour courir comme dans le couloir du metro, si ce n’est le plaisir de frimer quand même un peu…
toute cette mode du trail a généré tellement de business… c’est désolant. je cours en chaussures de trail, collant et basta… Mais maintenant, on voit courir des mecs en plaine, avec chaussettes de compression, ordinateur de bords, et camel-bag… Le tout avec un gros cul qui me fait penser qu’il est parti depuis 15 minutes et qu’il arrivera chez lui dans 10 !!! Franchement, ça me désole…
Et a t’on vraiment besoin de 2 bâtons pour se taper 500m de denivellé… franchement, j’aurai dû me faire fabriquant de bâton il y a 5 ans…
A+[/quote]
Il y a exactement la même chose en VTT (succès des gros rassemblements et course à l’équipement).
Sur le premier point, il y a le coté objectif avec le confort de l’organisation (ravitos, sécurité, balisage…), et le coté plus irrationnel : effet de mode, instinct grégaire et le fait de pouvoir dire « je l’ai fait ».
Mais d’un point de vue moins négatif, beaucoup d’épreuves ont un coté très sympathique avec bénévoles et spectateurs, le sentiment de faire partie d’une communauté et l’occasion de retrouver ou de se faire des amis…
Perso je préfère comme toi profiter de la nature au calme mais je fais aussi de temps en temps des trucs organisés.
Sur le sur-équipement c’est vrai que ça fait parfois sourire mais au fond n’est-ce pas une bonne chose : ça fait des sous pour financer l’évolution du matériel, ça fait vivre un petit secteur économique autour de ces activités. Moi ça ne me dérange pas que le pratiquant très occasionnel dépense des sous là-dedans plutôt que dans sa bagnole ou autre…
Ce qui me gène plus c’est l’inflation dans les droits d’inscription de certaines épreuves (mais bon, on est libre de boycotter)
Tu as raison, et cela déborde même sur les petites courses à saucisson de village, qui collent de plus en plus l’étiquette « trail » sur des 10 ou 15 bornes qui existent depuis X temps.
Une inscription à moins de 10 euros est de plus en rare.
Heureusement, il reste le /viewtopic.php?pid=1700527/]GrésivaudanXpress[/url], qui démarre ce mercredi !
Moi non plus…faudrait qu’on habite dans la même région, en se croisant on se sentirait moins seul(s) !
Bon je fais très rarement des courses, mais l’effet de groupe peut avoir de bons cotés quand les conditions sont mauvaises (souvenir ému d’une Transju en juin dernier avec Nouille 74 par une météo sordide, pluie froide et continue + torrents de boue), sinon c’est aussi l’occasion de découvrir des coins qu’on ne connaît pas sans avoir à étudier le parcours optimal, les contraintes logistiques, etc…Surtout en France où l’absence de TC complique beaucoup les « point to point » sauf à profiter de la navette du jour de la course !
Maintenant j’imagine bien qu’avec >2000 personnes comme sur l’UTMB ces bons cotés sont peut-être noyés par les inconvénients d’une organisation « industrielle »…et je dois reconnaître que dans mon entourage proche la thématique « UTMB / divorce » avait des tournures assez concrètes (en l’espèce UTMB pour se redonner un but et de l’estime de soi post-divorce !).
Moi j’aime bien l’idée de Juanito, concernant le petit groupe sympa qui se ferait des parcours genre utmb mais hors compet, sur quelques jours, au petit trot (entre la course et la rando) avec hébergement convivial, bon boire et bon manger…
Une idée à creuser ?