Union sacrée pour sauver l’alpinisme

bizarre cet article, on a l’impression que la fin de l’alpinisme est proche :confused:

http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2011/05/28/union-sacree-pour-sauver-l-alpinisme?image=4EE7542C-7A04-4906-9789-CC7F690AF332

plus sur le site des Assises

Posté en tant qu’invité par Totof:

:rolleyes:
Effectivement bizarre cet article, j’ai l’impression qu’on veut à tout prix que les jeunes fassent de l’alpinisme. Si les jeunes veulent faire de l’alpinisme je pense qu’ils peuvent y venir par eux-mêmes, s’ils en ont vraimlent envie.
On va objecter que c’est une activité qui coûte cher au niveau équipement, mais on peut commencer avec un minimum de matériel sans se ruiner, en achetant petit à petit. Lorsque j’ai commençé cette activité je n’avais pas beaucoup de moyens financiers mais j’ai réussi à me débrouiller pour acheter le matériel de base grâce à mes boulots d’été quand j’étais étudiant puis en économisant sur mon petit salaire. Etant passionné je trouvais des solutions sans qu’on me chaperonne.
De même je bivouaquais ou j’allais en refuge en hors-sac, quand je ne pouvais pas faire autrement, ceci afin de faire des économies sur ce poste.

[quote=« Totof, id: 1189644, post:3, topic:111510 »]Lorsque j’ai commençé cette activité je n’avais pas beaucoup de moyens financiers mais j’ai réussi à me débrouiller pour acheter le matériel de base grâce à mes boulots d’été quand j’étais étudiant puis en économisant sur mon petit salaire. Etant passionné je trouvais des solutions sans qu’on me chaperonne.
De même je bivouaquais ou j’allais en refuge en hors-sac, quand je ne pouvais pas faire autrement, ceci afin de faire des économies sur ce poste.[/quote]
Ce que je fais également. Tout comme acheter des pates, on économise vite ! Sauf que je commence à être en overdose là… :smiley:

On a eu une réflexion au sein de notre groupe de jeunes du CAS sur ce sujet, il s’avère qu’il y a plein d’enfants qui commencent la montagne vers 10-12 ans mais beaucoup arrêtent de venir aux sorties vers 15-17, âge de la découverte de la bière et du sexe pour la plupart. On prendra les mesures qui s’imposent :wink:

Monter les packs de bières et les miss au sommet par hélico.

Ça devrait plutôt s’appeler « les assises des métiers du tourisme dans les régions de montagnes ». Ca concerne surtout les professionnels, on dirait.

Moi il y a une phrase qui me plaît moyen:
« Deux enjeux majeurs ont fait débat : la relance de pratique des jeunes et la requalification des missions des refuges, plus adaptés à la diversité des publics »

Concrètement c’est quoi, inciter les promeneurs à rester dormir en refuge en améliorant la qualité des repas et le confort?
Si c’est ça, c’est décidément pas les assises « de l’alpinisme » …

La question sur les refuges est à poser au journaliste de ce qu’il entendait exactement pas là.

Personnellement j’ai entendu (ou plutôt lu dans les documents préparatoires) l’exposé du fait, qui ne résulte pas d’une politique mais du changement des comportements individuels, qu’il y de plus en plus d’alpinistes qui « shuntent » les refuges, soit pour bivouaquer, soit carrément en partant un peu plus tôt le matin pour faire leur course directement d’en bas. Ils y sont remplacés par des randonneurs, ou même des familles, pour qui le refuge est un objectif en soit, et qui n’ont pas les mêmes demandes en terme de confort une fois arrivés.

Il y a aussi une grosse pression des pouvoirs publics pour la mise en conformité aux normes de sécurité des établissements recevant du public, mettant en cause la possibilité d’accueil des groupes de mineurs si cette mise en conformité coûteuse ne se fait pas. Déjà qu’un temps il a été exigé pour permettre cet accueil des mineurs en groupe un « accès pompier » par piste 4x4 !!!

Un mini- débat sur le refuge du Goûter, son coût et l’absence de concertation. Le président de la FFCAM a répondu que les chiffres étaient exagérés (en fait tout le budget refuge du CAF) et qu’on faisait mieux pour la concertation depuis l’époque lointaine (dix ans) de la conception du Goûter.

Ceci dans le cadre d’un débat plus large sur les refuges, leur utilité, et leur coût. Mais personne n’a proposé de les brûler :wink:

le problème, semble-t-il, c’est que c’est pas comme ça que ça marche, du moins en France. Encore faut-il qu’il y ait envie, et pour qu’il y ait envie occasion donnée de découvrir que ça existe. On a donné en exemple l’éducation nationale, qui emmène plus volontiers les jeunes des Bauges faire le tour des décharges de la région chambérienne que sur les sommets de leur massif …

et est on obligé de promouvoir la pratique de l’alpinisme auprès des jeunes ? en quoi c’est une « enjeu » ( à part pour les professionnels du tourisme )

Posté en tant qu’invité par Man 555:

Pas un enjeu, une sorte de solution.
Inciter à mettre un peu de montagne chez tout le monde.

:cool:

ben, disons que certains aimeraient bien avoir des successeurs, parce que l’alpinisme c’est chouette, et que vu un certains nombre de choses on constate que ce n’est pas vraiment le cas, même en tenant compte de l’évolution des pratiques
Maintenant, on peut aussi dire qu’on s’en fout, vu qu’on fait ce qu’on a envie et que les autres se démerdent. Seulement, le risque est qu’assez vite on ne puisse plus faire ce qu’on veut …

Posté en tant qu’invité par Espaces multi-usages:

On peut aussi imaginer que s’il n’y a plus d’alpinistes pour s’intéresser aux espaces « sauvages » de nos montagnes, d’autres s’en chargeront : les stations de ski, EDF, les ferratistes, les amateurs de loisirs motorisés…

Ce serait bien qu’un compte rendu de la journée du 28 mai à Chamonix sorte, ça éviterait de gloser sur un article du Dauphiné libéré dont on peut douter de la capacité à retranscrir la teneur exacte des débats (je n’en sais rien pour cet article en particulier et pour le journaliste qui l’a écrit, c’est juste ma pratique générale et personnelle de ce journal qui me pousse à la méfiance).

Quand on regarde les contributions déjà en ligne sur le site des assises de l’alpinisme, ça vole quand même un peu plus haut et les choses sont moins manichéennes.

Posté en tant qu’invité par Troll:

[quote=« Espaces multi-usages, id: 1190271, post:13, topic:111510 »]

On peut aussi imaginer que s’il n’y a plus d’alpinistes pour s’intéresser aux espaces « sauvages » de nos montagnes, d’autres s’en chargeront : les stations de ski, EDF, les ferratistes, les amateurs de loisirs motorisés…[/quote]

depuis quand les alpinistes sont un contre pouvoir ? c’est le CAF qui s’oppose aux projets de station de ski ?? non. Les alpinistes, par essence, détestent les associations et groupements de tout poil, le CAF et la FFME sont des coquilles vides. Bref ils n’ont aucun poids. Les associations écologistes ont bien plus de poids.

Un compte rendu de la journée du 28 mai va bientôt être mis en ligne,
mais il y a déjà le texte intégral du manifeste par ici :
http://www.mountainwilderness.fr/pratiques-sportives/actions/2866-assises-de-lalpinisme-le-manifeste.html?task=view

Posté en tant qu’invité par carlos 65:

l’alpinisme est un sport donc il peut avoir un vecteur formateur auprés des jeunes(depassement de soi,esprit de cordée,contact avec la nature ect…)d’autant plus important que l’on va vers une société virtualisé(les jeunes font du sport en chambre sur joistik) et mediatisé homme politique corrompue,sportif dopé,détournement d’argent public et on en passe (mise en avant de la triche), sans compter que les jeunes fument le pet de plus en plus jeune,se mettent de la « c » pour le brevet des colleges et on en passe
Alors oui il doit y avoir un echange avec la jeunesse meme si tous ne resteront pas a l’alpisme ;on leur aura montrer un des multiples chemins qui pourra leur permettre d’avoir les pieds sur terre
Une vision pour les égoistes:pendant qu’ils font une activité(escalade,tennis,peinture ect…) ils vous cassent pas les couilles

C’est marrant…

J’ai plutôt la sensation que plus de pratiquants il y a et plus de visibilité a l’alpinisme dans les médias, plus en danger est l’alpinisme.

J’ai plutôt la sensation que le plus grand danger pour l’alpinisme sont les clubs d’alpinisme, les fédérations et toutes ces structures qui disent nous représenter.

Je trouve ta remarque concernant les clubs totalement déplacée. Quelle est la proportion de personnes qui s’initient à l’alpinisme en dehors des clubs ? J’imagine que c’est minoritaire.
On peut trouver des choses à reprocher aux fédé, mais s’en prendre aux bénévoles de clubs, c’est assez mal venu.

J’étais moi même un « bénévole de club » pendant des années, et je considère m’y mettre à nouveau.

elle n’est pas déplacée, et pour cause ça:

Les clubs sont les principaux responsables de l’initiation des gens à l’alpinisme.
Or, l’augmentation du nombre de pratiquants ne peut être que négatif pour l’alpinisme même.

Plus d’impact écologique, plus d’impact sur les infrastructures (routes, parkings de montagne), plus d’impact sur la paysage (refuges…), plus de transformation du milieu (profusion de spits, chaînes, aménagements de sentiers qui parfois semblent des rues romaines…), plus d’accidents, plus d’impact médiatique, plus d’impact sur le législateur, plus de régulation aux accès et sur la pratique…

Pour moi tout ça met en danger l’alpinisme, qui par définition est une activité qui se déroule dans un espace sauvage.