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[quote=« catherine, id: 1432810, post:3, topic:124144 »][/quote]
Je n’ai pas lu le bouquin de Laurence Fleury et je ne souhaite pas le faire. (…)
Elle a fait son métier de journaliste en prenant des risques et elle c’est brulé les ailes.
Ce n’est pas une histoire de problème avec la « gardienne en chef » mais plutôt de deux femmes avec un homme dans un milieu confiné et hostile de haute montagne.[/quote]
Comment peux-tu porter ce jugement sans avoir lu ni l’entretien mis en lien par Catherine, ni le bouquin ? D’ailleurs, l’article précise « Laurence Fleury a mis pendant la saison estivale 2010 sa carrière de journaliste entre parenthèses pour devenir aide-gardien dans un refuge des Pyrénées. Loin d’elle l’idée d’écrire un livre sur son expérience, elle y allait pour travaille et gagner sa vie. Mais ce sont les circonstances là-haut qui l’ont poussée à écrire, pour tenir le coup; comme un exutoire. ». Journaliste pigiste, elle a donc profiter de cette saison pour gagner aussi sa vie d’une autre façon, voire changer de métier.
« Je n’avais pas de pige au moment où j’ai choisi de faire cette expérience d’aide gardienne. Peut-être que l’idée de changer de métier à ce moment là m’a effleuré l’esprit. Mais je me suis vite rendue compte qu’il est trop important d’aimer ce qu’on fait pour s’épanouir. Même si parfois c’est difficile. »
Autrement dit, elle n’y est pas allée en tant que journaliste, ni dans l’idée d’en faire un récit. Et je la crois. Ecrire un journal de bord peut être un exutoire, une béquille aussi, lors d’une période difficile que ce soit dans sa sphère privée ou professionnelle. Cela permet de prendre du recul et de ne pas réagir à chaud.
Autre extrait de l’entretien:
« Il faudrait qu’ils se rendent compte de la difficulté du métier, debout du matin au soir à faire le ménage, les repas, les servir… Et qu’ils soient un peu plus respectueux des lieux, et du travail que l’on accomplit pour eux. Il y en a pour qui tout est dû parce qu’ils paient. Et bien non, ça ne devrait pas être comme ça. On est en altitude, avec toutes les difficulté que ça représente, le manque d’eau essentiellement. On ne peut pas leur offrir la même prestation qu’en bas dans un gîte de bord de route. »
Combien de fois ai-je vu les aides gardiens passer derrière les « clients » pour plier correctement les couvertures ou les couettes ? Est-ce si compliqué pour les usagers à faire ? Pour ma part, je préférerais qu’ils aient davantage de temps pour papoter, nous renseigner sur tel sentier et autres plutôt que de consacrer du temps à les replier, ramasser nos mouchoirs en papier et emballages de barres en céréales, débarrasser les tables, etc.
P’tit HS pour ajouter deux témoignages de gardien récoltés fin septembre 2012 sur le comportement pollueur de… quelques femmes.
Dans les toilettes du refuge de Vallonbrun, le gardien signale sur une affichette qu’il laisse des sacs plastiques pour que les menstruées remportent leur protection féminine (serviettes et tampons) en plaine car il en as ras le bol d’en trouver dans la fosse septique « bouchée ». Mot confirmant le témoignage d’un autre dans le massif des Cerces. Je profite donc de ce fil pour signaler qu’il existe des protections lavables remplaçant efficacement les deux susnommées : la fleurcup http://www.fleurcup.com/fr et les serviettes/protège-slips lavables http://www.greenweez.com/protection-toilette-intime-c1160?ectrans=1&gclid=CJyJz6nx87ICFSTHtAodohgA7g. Et cela éviterait aussi d’en trouver dans la nature, même cachées sous une pierre et pis c’est plus sain et économique car durent plusieurs années. Grrrrrrrr