Posté en tant qu’invité par hachail:
Il y a un autre romantisme qui est à l’oeuvre, qui concerne les relations dans le monde du travail.
La gardienne était la patronne de l’auteur, qui l’avait recrutée, qui lui donnait des directives quotidiennement, jugeait son travail, et la payait à la fin du mois.
Il est un peu naïf d’avoir espéré une relation plus affective dans un tel rapport hiérarchique et au sein d’une équipe. L’activité indépendante et « artistique » de l’auteur (journaliste, photographe) explique peut-être cette naïveté gamine.
Cela dit, même si je n’ai pas trouvé quelque chose d’évident à reprocher aux gardiens après avoir lu le livre, en repensant à l’histoire de la souris qu’il a fallu capturer délicatement et descendre dans la vallée dans un nid douillet, je me dis que peut-être certain(e)s auraient besoin de se confier à un psychologue.