Posté en tant qu’invité par Blandine et PierreYves HOULIER:
Bonjour Martial,
Lorsqu’ Amandine a téléphoné à la maison, nous n’étions pas là, Blandine ni moi. Ma belle-mère qui gardait Marion m’a joint quelques instants après pour nous apprendre la terrible nouvelle. Nous avons été bouleversés par cette disparition si brutale et injuste. Nous vous disons à tous les quatre, ta maman et tes deux soeurs toute notre amitié et notre soutien.
J’ai vraiment pensé à vous quatre ce jeudi, jour des obsèques. J’aurais souhaité être parmi vous. Mais, les suites d’un accident de ski à la fin de l’hiver m’ont invalidé et m’empêche encore d’envisager des trajets longs en voiture. Malgré cela, je crois que j’ai pu lui dire au revoir. « Salut, mon gaillard ! ».
Je voudrais te dire combien j’appréciais ton père. Certes nous ne nous téléphonions pas souvent, mais nous avions gardé un contact régulier depuis que nous nous sommes connus dans la promotion de jeunes inspecteurs au Ministère de la Jeunesse et des Sports. Jean-Pascal était plus qu’un collègue de promotion, il était mon ami et l’ami de beaucoup. Ce que j’appréciais chez ton père, c’est avant tout cette curiosité naturelle faite d’ouverture aux autres et aux événements. Il avait un jugement sur les choses et les hommes empli de discernement acéré et en même temps de large indulgence. C’est pourquoi, la discussion avec lui était toujours un régal. Il m’est arrivé souvent de lui demander un conseil, c’était toujours avisé.
Lorsque j’étais passé chez vous la dernière fois au cours de l’hiver précédent, j’avais remarqué combien vous formiez tous, tes parents, tes sœurs et toi une famille heureuse et unie. Nous avions parcouru tous les trois en skating les pistes de la Féclaz. Entre vous deux, il y avait une réelle complicité. Je ne peux pas imaginer à quel point sa disparition est cruelle pour toi et tes proches. Je voudrais que tu transmettes à ta maman, nos chaleureuses pensées et lui dire que nous gardons le contact.
A bientôt,
Nous vous embrassons,
Pierre-Yves
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