Posté en tant qu’invité par Nicolas:
John D l’aventurier a écrit:
Dans le point 2, tu écris:
En plus, quoi qu’il en soit, le poids d’un
skieur/snowboarder, c’est de toute manière "pinuts "par
rapport
au poids d’une plaque de neige.
ce qui semble être contredit dans le point 5.
Qu’en est-il ?
Je me permets de tenter une réponse. : faut pas confondre surcharge globale (là, effectivement, 150kg c’est vraiment peanuts par rapport aux 10-100t d’une plaque moyenne) et surcharge ponctuelle initiant une rupture dans la couche fragile…
L’analogie du tissu (Alain Duclos entre autres) me semble très séduisante : tu prends un tissu d’un seul tenant, tu le tends, il résiste bien ; par contre il suffit d’un tout petit coup de couteau pour initier une déchirure, qui n’aura pas besoin de beaucoup de tension pour se propager et déchirer le tissu en deux.
La surcharge globale c’est la tension, la surcharge ponctuelle c’est le coup de couteau.
Après, ce mécanisme de rupture de couche fragile me semblerait applicable aux déclenchements naturels de plaque : le poids de la plaque augmente, jusqu’à provoquer une rupture de couche fragile (d’abord en compression de ce qu’en dit la littérature?), et le fait que cette rupture se fasse sur une superficie assez étendue constitue juste un meilleur détonateur pour faire partir la plaque? Pour ressortir une autre analogie, de moi donc surement moins juste, rien n’empêche de mettre un déto
Quand je parle de vibrations, j’entends les contraintes
imprimées au manteau neigeux par la progression des
montagnards. Ce qui expliquerai que 2 montagnards ayant le même
poids n’ont pas la même probabilité de déclencher si l’un d’eux
passe « sur des oeufs » et l’autre comme un bourrin.
Plutôt que de vibration (on est à peine à 0.5Hz!) il est peut-être plus précis de parler d’appuis! Et c’est une réalité souvent décrite, toutafé.