De mon coté, j’utilise ma montre :
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en Montagne rando pour suivre un itinéraire sans y penser par une trace pré-chargée (que je trace souvent moi-même). Pas besoin de sortir son téléphone, de chercher un signal, de vérifier la bonne orientation… On sait a tout moment où on est, où on va, prochain croisement, combien de distance restante, quel dénivelé restant (et ainsi adapter son objectif à la situation). Globalement, rien de nouveau par rapport à un portable, mais je déteste m’arrêter, sortir mon portable chercher le réseau. La en un coup d’œil je sais que tout va bien par rapport à ma prépa du topo.
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en montagne alpi : avoir une idée de l’altitude, si c’est conforme à la préparation de l’iti et à voir si les dénivelés restants sont ok avec ma forme ou si je ferais mieux de faire demi-tour.
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en ski de rando : s’assurer que l’on suit la trace planifiée et adapter ma vigilance sur le terrain à ma préparation du topo (et des pentes identifiés). Ca vibre si on s’en écarte trop. S’assurer à la descente que je descends bien où je l’ai planifié lors de la prépa. En jour blanc, la grande précision des montres récentes m’a été très utile pour finir mon tracé et pouvoir redescendre au bon endroit après une météo inattendue après nuit en refuge loin de tout. Faire demi-tour étant finalement beaucoup plus long que finir de longer l’arrête et redescendre.
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en natation : En piscine, à suivre un programme d’entrainement et donc savoir quelle distance j’ai parcouru, ce qu’il me reste à faire, et a posteriori avoir mes infos sur mes temps et sur mon nombre de mvt par longueur. En eau libre, ca sert a savoir quelle distance j’ai fait, quel distance il me resterait pour la traversé (si j’abandonne donc) et à m’adapter en fonction de mes limites que je connais. Aussi pouvoir me comparer à moi même à ma séance d’avant permet de voir les améliorations qui ne sont pas perceptibles quand on s’entraine seul.
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dans la vie de tout les jours : j’ai un suivi de mon sommeil assez précis, qui m’aide à planifier mes nuits et mes heures de coucher car j’ai une gestion difficile de mon sommeil au quotidien.
Personnellement, rien à foutre des données de performance type freq. cardiaque / VO2max et autres suivis (utile en Trail / Running, je n’en doutes pas). Également, rien à foutre de partager mes sorties étant très peu réseaux sociaux.
Finalement, après 2 ans, quand je fais une sortie sans avoir préparé ma trace et que je suis leader, j’ai toujours le sentiment de ne pas avoir assez préparé la sortie et qu’il me manque ce back up rassurant pour savoir en tout temps où je suis, ce qu’il reste et que ma situation est conforme à ma préparation.
Pour alimenter le débat, voir ce reportage : Drame sur la Haute Route : reconstitution d’un piège mortel.
De nos jours, avec le nombre de montres GPS portés par les pratiquants et le nombre de traces disponibles, l’errance aurait peut-être pu être abrégée, surtout sur un iti aussi fréquenté.