Je relaye ici un article de Claude Rémy sur des défauts récents de certains spits et anneaux: https://www.ghmlausanne.com/_files/ugd/9299e4_b39154777f2f4eab8f23b54664bdbf0b.pdf
Un article de Claude Remy sur les spits et leurs défauts
la majorité de ces problemes pourraient être évités avec un process adapté… les années passent et personne ne veut ouvrir les yeux…
aucun fabricant ne lira ce message, mais si jamais c’est le cas, si quelqu’un veut faire des points qui tiennent en bord de mer sans alliage de la nasa, qu’il me contacte…
Article pas inintéressant, quoique amenant des informations déjà connues, mais il serait extrêmement utile de mentionner quel(s) fabricant(s) commercialisent des produits défectueux en nombre (quand clairement avéré comme mentionné dans l’article), afin de mettre en garde les grimpeurs et les équipeurs ou rééquipeurs…!
Un fabriquant espagnol dont le nom commence par fi et fini par xe ?
(Quoique j’ai vu passer un post sur des spéléos qui ont failli se tuer avec des points raumer tout juste posés…)
L’article parle d’un fabricant grec
Le fabriquant Grec récent serait Lappas? Je n’en connais qu’un.
Probablement pas, les photos en fin de PDF montrent des plaquettes sans inscriptions, contrairement au matos Lappas Drop – Lappas Climbing
le fabricant des plaquettes était rockland, c’est les goujons qui posaient surtout problèmes.
benchmark des fabriquants, qui a eu des problemes?
fixe: champion toute catégorie, y a eux tous les pb possibles et ça fissure meme très loin de la mer
raumer: oui
rockland: oui
bolts product/jim titt: oui
climb x: oui
peguet: oui (rappel récent)
petzl: oui
kong: oui
austria alpin: oui
lappas: oui
c’est le fabriquant français Tecforge/colin millas qui s’en sort bien on dirait
« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent »
Einstein
Un site intéressant sur la tenue des différents alliages en conditions salines et les divers modes de rupture.
En gros le 316L est très résistant, peu importe les conditions. Lorsqu’il y a de la corrosion et des ruptures, c’est que les points n’étaient pas en 316L mais en 304L (ou autre), le 304L étant 2 fois moins cher. Ou bien c’était du 316L mal fabriqué (avec présence de martensite).
La martensite est magnétique, pas l’austénite (le 316L est à 100 % ou presque en auténite). Tester les points avec un aimant permet de vérifier qu’il n’y a pas de martensite.
Il y a des milieux ou le 316l n’est pas suffisant, exemple Tonsai
Il y a moins de pb avec le 316 car outre son mécanisme de passive est plus performant, il genere moins facilement de la martensite en latte (dur!) quand on le plastifie. Mais hormis tecforge et petzl, tout le monde travail a froid, soude, comme a la belle epoque des bricoleurs de 304, en comptant juste sur le fait que le 316 tolere mieux ce genre de mauvais traitements.
C’est marrant, sur les relais fixe qui fissurent, (parfois si loin de la mer, annecy par exemple…), c’est toujours le maillon bricolé par fixe qui casse, pas le reste de la chaine fabriqué par un autre fabricant.
Pourtant les deux sont bien du 304
Et même le Ti (Russe ?) ne semble pas suffisant (Thaitanium Project) ;-),
Comme tu les soulignes je pense qu’il ne faut pas se cantonner au matériau mais à tout le processus du matériaux, la mise en forme et soudure notamment qui change pas mal de chose sur à la fois les contraintes internes et la composition locale (cas des maillons de Kalymnos récemment) jusqu’à la pose par l’équipeur.
certes, mais ça serait déjà bien que le fabricant vende bien du 316L, quand tu achètes du 316L…
Et que l’équipeur veuille du 316L!
Et qu’il ne fasse pas un doux mélange de tout ce qui traine au fond de son sac.