Ultra-trail et dopage

Perdu une occasion de me taire :hot_face: Aucun rapport donc. Y a plus qu’à me flageller

Je te conseille la lecture de Tous des Héros

La partie sur la nutrition est plus qu’intéressante

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C’est sans doute différent, mais il y a un truc un peu du même genre qui me fascine: les chassent les antilopes à pied en les épuisant à la course …

Cela c’est le livre précédent du même auteur
Born to Run ,:wink:

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Merci, j’avais jamais entendu parler de ce gars, encore moins de ses livres évidemment. (ceci dit rien d’étonnant vue ma haine viscérale pour les éditions Guérin que même sous la menace je n’achèterai pas)

Si tu lis l’anglais disponible chez des éditeurs US

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Pourquoi ?
Tu manque les Dominique Potard qui sont bien marrants…

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Je voulais le poster, tu me précèdes.
Daté du 19/01.
C’est incroyable.
De là à penser qu’ils reprochent à l’organisation de l’UTMB la sortie du rapport.
Mais non je dois être parano.

Aïe !
CM1 non acquis…

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Plus un.

Cela me rappelle l’éthique d’Anatoli Boukreev qui a gravi -hors le premier, le Kangchenjunga- tous ses plus de 8000 mètres sans oxygène.
Et il en explique très clairement la raison dans son ouvrage « Above the clouds ».
En gros selon lui, l’oxygène est un outil pouvant te faire passer pour plus fort que tu n’es mais qui peut casser sans prévenir (donc si tu arrives d’un seul coup au bout de ta réserve d’oxygène en altitude, tu ouvres la porte à pas mal d’emmerdes -cela a été vérifié plus d’une fois dans des témoignages divers).
D’une certaine façon, sans oxygène tu es plus proche de ta réalité et partant plus lucide.

C’est perso

Bof le seul pharmacien que je connais est un con et je suis nul en électricité

Pour moi le côté « sidérant » est à nuancer. Un traileur lambda qui prend un anti-douleur « légal » ( pas sur la liste des dopants) à un moment de moins bien sur un trail de 40h ou plus, ça ne me choque pas plus que ça. ça peut aider transitoirement, et non, ça ne masquera pas une vraie blessure sérieuse s’il y’en a une. On parle d’antalgiques non dopants, en gros doliprane, ibuprofène, pas de morphiniques.
Personnellement, je fais des ultras, je suis migraineuse, il m’arrive régulièrement de devoir prendre de l’ibuprofène (pas sur la liste des dopants) et un triptan (anti migraineux, pas sur la liste des dopants non plus) pendant mes trails. Je ne me considère pas dopée (la loi non plus), et le but n’est pas de passer de la 200eme place à la 180ème, juste de finir une course pour laquelle je me suis entrainée, et en y prenant du plaisir.

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20 h de course…

J’ai l’impression que c’est une nouvelle mode… ou contagieux :thinking:

grillé par @arm13 qui est assez gentil, puisque c’est les devoirs du fiston qui est en CE2 !

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C’est peu connaître la bêtise de certains compétiteurs.
Même dans des courses au saucisson de 18è catégorie à Saint Sigismond les oies tu auras des amateurs qui vont se doper.
T’as des personnes qui ne savent pas perdre.

Mais ce n’est pas toujours ceux qui se dopent qui gagnent ! :roll_eyes: :stuck_out_tongue_closed_eyes:
D’anciens coureurs cyclistes (oui, toujours les cyclistes :sunglasses:) se dopaient pour regarder les courses à la TV…

+1
Et pas uniquement en sport.

Parfaitement.

C’est déprimant cet article du Monde.
Mais je pense que les pelotons des marathoniens dans les années 80 et 90 n’étaient pas forcément plus sains :wink:
On est peut-être face à qqc qui n’est pas apparu avec le trail. J’ai le vague souvenir d’une étude menée dans les années 2000 au refuge du Goûter : plein de prétendants au Mont Blanc se gavaient de médicaments.
Bref, on est peut-être face à une constante.

… ce qui est plus embêtant, à mon sens, c’est l’image du trail construite au fil des années par les marques outdoor, les organisateurs, les sponsors : le dépassement de soi, le surhomme, la performance, la souffrance et compagnie.

L’alpinisme, l’escalade et même le ski de rando ont globalement échappé à la compétition (très faible % des pratiquants d’escalade et de ski de rando qui font de la compétition), alors que la compétition est quasi consubstantielle au trail. Faire du trail, c’est faire de la compet de trail, c’est faire du résultat.

Le ski de rando et l’alpinisme ne sont pas, par les marques outdoor, autant associés à la souffrance/surhomme/dépassement de soi (même si on continue à bien hiérarchiser les courses) Pourquoi ? L’alpinisme n’est pas moins « dur » que le trail…

Est ce que le trail sans la compet, c’est pas seulement de la rando ?

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Car le format de la compétition est très différent du format standard de ces sports.
Alors que pour le trail (ou le vélo) il est très proche.

Après, t’as plein de petites courses en trail ou en vélo, organisées par des petits clubs, qui n’ont rien à voir avec les pompes à fric genre UTMB ou la Marmotte. C’est juste qu’on en entend pas parler.

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