Article du monde sur une étude anonyme d’échantillons urinaires des participants masculin de l’UTMB 2017.
J’imagine que ceux qui visent juste de finir ne se renseignent sur la liste des médocs interdits par l’AMA.
Selon les résultats, publiés ce jeudi 18 janvier par la revue américaine Medicine & Science in Sports & Exercise , 49,8 % des 412 échantillons individuels d’urine analysés, soit près d’un sur deux, contenaient au moins une substance médicamenteuse. Et 16,3 % d’entre eux – soit un sur six – contenaient une ou plusieurs substances figurant sur la liste des produits interdits par l’AMA à l’époque, donc passible d’une sanction en cas de contrôle antidopage.
Pour compléter les analyses, les scientifiques ont également eu recours à l’utilisation d’un questionnaire anonyme, dont l’exploitation, couplée aux résultats d’analyses urinaires, a mis en lumière l’absence de sincérité des athlètes, dès lors qu’il s’agissait de substances prohibées : en effet, personne n’a reconnu, dans le questionnaire, l’utilisation de produits interdits, alors qu’ils étaient présents dans 16,3 % des échantillons urinaires.