Ultra-trail et dopage

Si il n’y avait que des coureurs qui jouent la gagne sur l’UTMB, il n’y aurait pas plus de 50 participants (et encore…)

Je comprends tes remarques mais tu as une vision très centrée sur toi et tes capacités je trouve. Il y a mille façons d’appréhender et d’apprécier un challenge sportif. Pour certains ça doit être 100% plaisir sans douleur ni grosse contrainte, pour d’autres c’est l’aspect « dépassement de soi » qui est moteur (avec tous ses excès possibles - voir l’état dans lequel se mettent certains ultra-trailers, ça fait peur…)
Sans oublier l’aspect social de pouvoir se dire « finisher », si possible d’un truc prestigieux que tout le monde connait…
Donc plein de bonnes et de mauvaises ? raisons entremêlées.

Est-ce que le fait d’avoir un handicap mineur ( du genre migraineux, ou syndrome de Raynaud par exemple pour la haute montagne) que tu peux « artificiellement » traiter doit te conduire à renoncer à faire des choses qui t’apportent beaucoup de bonheur par ailleurs ?
Je ne pense pas que l’objectif de AureLynx soit de « simplement finir »

1 Like

c’est du marketing, tu mets un terme anglais et c’est plus vendeur
(maisqueskejefaissurceforum?)

cross est déjà anglais j’imagine

Il y a bien des cyclistes amateurs qui se dopent lors de la sortie du dimanche pour « épater » les copains!
Déjà , quand tu fais de la compétition, tu veux faire du mieux possible, être le meilleur possible donccertains sont prêts à se doper pour gagner 50 places ou 50 minutes…

1 Like

je rappelle aussi que les alpinistes ne sont pas les derniers: https://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/06/02/des-urinoirs-high-tech-pour-etudier-les-cordees-du-mont-blanc_4931854_1650684.html
Les politiques ne sont pas non plus en reste…

1 Like

@bens @bulubuluplopplop
En trail, notamment quand c’est long, même les meilleurs marchent. Donc le distingo course/marche ne fonctionne pas vraiment. L’UTMB en 46h30 (limite de temps), c’est « que » du 3,7km/h de moyenne.
Perso, j’aime bien la définition de D’Haene (si je ne me trompe pas) qui définissait le trail comme la capacité à se déplacer vite en montagne. En élargissant, on pourrait définir ça comme la capacité à se déplacer vite sur un profil changeant et ça n’est pas incompatible avec certains parcours urbain.

1 Like

Oui, de temps en temps, et assez rarement.
Compare les temps d’un traileur et d’un randonneur sur un itinéraire, tu verras qu’ils ne marchent pas beaucoup.

En course de vtt également, tu as des passages à pieds ou en portage.

Pour les meilleurs, c’est certain. Pour le fond du peloton, c’est moins sûr.

un fond de peloton de randonneurs, ça va pas bien vite non plus…

Peut-être qu’un traileur de fond de peloton, ça va aussi vite qu’un randonneur de tête de peloton :thinking:

D’accord mais quelle est la différence entre un mauvais traileur et un bon randonneur ?

1 Like

la classe le matin à la pause café, avec ta médaille de finisher ? :sweat_smile:

1 Like

La classe, la médaille de finisher, on en revient à mon 1er point :

Surement pas.
J’ai parfois le plaisir de doubler en marchant et en discutant, un trailer qui s’obstine à trottiner, tout essoufflé. Encore un qui n’a pas compris qu’il faut adapter la technique (marche, trot, course) selon le terrain, la pente et la forme. Il faisait peut être exprès de trottiner pour s’entrainer, mais c’était débile, sur ce terrain (du style sentier raide recouvert de feuilles mortes ou en terre battue humide glissante) on a toujours un meilleur rendement en marche (avec bâton bien sûr). Au lieu de s’entrainer à aller vite en marchant sur ce terrain, il espérait peut être s’améliorer en trottinant.

4 Likes

pas plus que de mettre un pansement sur une ampoule. :wink:
pour la migraine, il m’arrive aussi de devoir prendre de l’ibuprofene pour finir ma journée de travail (ou une randonnée en montagne),bien que ça ne me donne aucun titre de finisher. lol
Comme le dit justement bens, il y’a mille façons d’appréhender l’ultra-trail. Pour ma part la découverte d’un lieu et la découverte de soi-même y tiennent la plus grande place.

A contrario, traverser le massif de Belledonne en 1 à 2 jours (Echappée Belle), sans assistance et sans porter un sac de 10kg, c’est nettement plus compliqué :smiley:

C’est un point de vue personnel (je connais un tas de gens pour qui le but est exclusivement de terminer et pour qui c’est très difficile) C’est d’ailleurs le cas pour un peu tout ce que je lis, (évidemment c’est valable pour moi aussi), il n’y a aucune vérité universelle là dedans, tout comme les diverses définitions des mots employés ainsi que pour les pratiques individuelles qui par définition sont propres à chacun. Perso je ne me pose pas de question: je me contente de marcher, sans bâton en général, je double (ou me fait doubler bien sûr par) des gens qui courent dont certains me disent qu’ils font du trail, d’autres qu’ils courent, d’autres qu’ils font du footing. Parmi ceux qui ont des bâtons j’en vois qui disent faire du trail d’autres de la marche nordique, d’autres du footing avec des bâtons, bref …

2 Likes

Bref, qu’importe le flacon…
(À condition qu’il ne s’agisse pas de produit interdit.)

Le droit de ne pas finir est cité par D. Pennac comme un des droits du lecteur (assez haut dans la liste d’ailleurs, en numéro trois, Ici par exemple )

Est qu’il existerait une liste similaire pour les traileurs / randonneurs / marcheurs / coureurs ?

1 Like

Super cette affiche ! par contre en longue distance pas le droit de sauter des kilomètres (pourtant ça se fait: un copain qui faisait les 100 km de Millau a vu un gars le dépasser à quelques kilomètres de l’arrivée, impeccable dans son t-shirt sec, sans aucune trace de transpiration, frais comme un gardon …)

Il venait sûrement de démarrer, caché derrière un buisson :upside_down_face:.

Détrompe-toi, entre les pompes à 200 euros d’une durée de vie de 200 kms, la montre/coach connectée à 900 boules qu’il faudra changer dans deux ans pour acheter la dernière nouveauté (révolutionnaire il va sans dire), les shorts à 120 euros, le sac de 8 litres à 160 euros, les t-shirt chimico-burnés à 140 euros etc…

Quand on n’est pas parmi l’élite, on peut se « venger » sur la pléthore de matériel proposée par nos amis rédacteurs/publicistes.
Comparez la taille de la société Salomon d’ il y a trente ans à celle de 2024.

1 Like