Manifester contre les courses en montagne ?

On ne manquera pas de rappeler dans ce chiffre que :

  • Une distance est comptée comme une course: ce qui donne 4 à 5 courses pour une épreuve
  • Que comme écrit plus haut toutes les courses hors stade sont obligées d’afficher « trail » maintenant et on retrouve largement les courses de village

Non, il y a 2300 épreuves, comportant 7400 distances.

Oui, ce site rassemble surement plein de courses à pied sur route et pas seulement des trails. On peut filtrer sur le type de course, mais il faut l’abonnement premium :grin:

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Rien que sur les 20km autour de chez moi toutes les courses de village qui passent un peu par la forêt sont référencées comme trails…

J’ai pas, dommage.
Je m’apprêtais à chercher « trail à faire en bus », je pourrai pas.

Et c’est quoi exactement un trail, maintenant qu’il y a aussi des trails urbains?

Ca va être dure de donner une définition exact :confused:

C’est dit au dessus, une course à pieds pas dans un stade

Donc le cross du collège, c’est un trail.

Le marathon de Paris… c’est un trail :crazy_face:

oui, un trail urbain

Le trail, c’est comme la course à pied, mais en plus moderne, avec des baskets fluo et des
ticheurtes oranges.
Un peu comme le trek, qui est de la randonnée sans knicker-chemise mais avec des lunettes mode et un téléphone dans la main gauche.

Attention au gros cliché et aux jugement facile :grimacing:
En quoi se déplacer un peu plus vite en montagne qu’un randonneur empêche d’apprécier le cadre ?
Je fais de la randonnée, je fais du trail, et j’apprécie autant le cadre que je traverse dans les 2 disciplines. La différence pour moi, c’est qu’en trail je voyage plus léger, donc je vais un peu plus vite, donc je peux voir un peu plus de paysages sur une même durée de sortie.
Quant à participer à des trails en compétitions, pour beaucoup rien à voir avec un classement. Et plus on augmente les distances, plus l’intérêt est ailleurs que dans le classement : découverte de paysages, rencontres et partages avec d’autres personnes, dépassement de soi. Sur un ultra trail le gros de peloton avance laaaargement assez lentement pour apprécier aussi bien le cadre traversé que les randonneurs !
Alors oui, par exemple la traversée du massif de Belledonne (qui correspond à l’intégrale du trail Echappée Belle) on peut la faire tout seul dans son coin… mais avec un gros sac, du matos de bivouac (ou au moins de quoi dormir en cabane), des vivres pour plusieurs jours, etc. La faire d’une traite, de jour comme de nuit, en bénéficiant de ravitaillements sur le parcours, ça prend une autre dimension. On peut aimer ou pas, y trouver un intérêt ou pas, mais on ne peut pas dire que les participants n’apprécient pas le cadre qu’ils traversent. Pour l’avoir faite il y’a quelques années, je t’assure que j’ai pleinement profité des 150km que j’ai parcouru, autant que quand j’y cours ou randonne tout le reste de l’année. Eh oui, on oublie aussi le cliché du « citadin en mal de reconnaissance » (cité par l’auteur du sujet) , vu que je vis dans le massif de Belledonne, et que je ne cherchais pas de reconnaissance, juste le plaisir de traverser « mon » massif d’un bout à l’autre en une seule sortie, de le découvrir autrement. Mon « classement » je ne m’en souviens pas et je m’en contrefous, par contre je me souviens parfaitement des sentiers, des paysages, des animaux croisés, des vues fabuleuses et des jolies rencontres avec d’autres trailers.

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Tout à fait d’accord avec ça. On m’a déjà fait la remarque à mon petit niveau de randonneur qui aime parfois (quand il y arrive) être un peu plus rapide. C’est une remarque incompréhensible. On a largement le temps à pied d’apprécier le paysage quelle que soit la vitesse. Qui à pied reste quand-même limitée de toute façon
Et je suis sûr que c’est aussi le cas des meilleurs trailers tout simplement parce qu’ils maîtrisent.

Ou en mode non stop (avec siestes) avec un petit sac et de la bouffe pour 1-2-3 jours selon son objectif.
Ce qui évite d’être dépendant d’une date prévue 1 an à l’avance, ce qui pour moi est essentiel dans tout ce que je fais en montagne. Se mettre en danger en montagne à cause d’une mauvaise météo ou de mauvaises conditions parce qu’on ne peut pas décaler une sortie prévue 1 an à l’avance, c’est vraiment l’opposé d’une bonne préparation d’une sortie, mais chacun s’invente les difficultés qu’il veut :slight_smile: (comme s’il n’y en avait pas déjà assez…)

Le paysage, peut être, mais perso je loupe pas mal de détail sur le parcours quand je suis en mode speed. Les détails, ça peut être une belle lumière sur des sommets ou nuages, un gros rapace qui passe à 5m, de belles fleurs à 2m du sentier, etc. Par contre on connait vachement bien le type de terrain du sentier, on peut détailler le niveau de glisse et la taille des graviers tous les 10m :smiley:

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Là tu parles de la descente. En montée je vais jamais assez vite pour rater quoi que ce soit. Évidemment en descente faut un peu se concentrer sur le sentier. Mais ça m’empêche pas de temps en temps de m’arrêter et regarder.

La montée aussi : on évite les zone glissantes (feuilles, boue) et gravillonneuses pour optimiser le rendement, et si on ne peut pas, on vise les zones les moins glissantes pour son type de foulée (pente du sentier, trot, course, marche, avec ou sans bâton, etc). On apprend vite à discerner 50 nuances de boue…

Bah même lent on évite les zones glissantes parce qu’on sait qu’elles vont être pénibles et ça demande d’étudier le terrain.

Un peu HS mais je me souviens d’une descente d’un sommet que je connais bien où la sécheresse extrême du terrain m’avait surpris pour son côté glissant. Bien failli me vautrer. Il y avait des petites billes de terre sur la terre sèche compacte du sentier. Ça tenait rien.

Et oui, trop humide ça glisse, trop sec ça glisse, moins humide pour que ça ne glisse pas, ça peut coller à la semelle, faut encore moins humide, etc. Le bon compromis est subtil.

Une digression sur le transport décarboné sans rapport avec les courses en montagne a été déplacée au Bistrot :
https://forum.camptocamp.org/t/digression-ecolo-sans-rapport-avec-la-montagne/331010

Bah en général ça va. Le très très sec m’avait surpris car ces petites billes de terre je pensais qu’elles s’écraseraient sous mon pas et du coup au contraire je les visais. J’ai vite compris. Et j’ai bien ralenti du coup

Ca devient vachement technique la rando à pieds avec vous =)

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