Trucs et astuces du sport à un bras (escalade, vélo..)

La petite cuillère sert directement à aller chercher la confiture dans le pot après son ouverture. Toujours faire au plus simple.
Et @catherine, ça n’abîme pas le couvercle :slight_smile:
Après si le pot a été retourné avec de la confiture très liquide et qu’elle a scellé le couvercle au pot, il faudra persévérer… A bas le retournage des pots de confiture.

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Je confirme, pendant des années j’ai été content d’ouvrir des pots que les autres n’arrivaient pas à ouvrir, ça me faisait sentir fort; maintenant, je prends une petite cuillère, ça me fait sentir malin !
On se console comme on peut …
L’avantage, c’est que je ne risque plus la déchirure (arrivé une fois, là, par contre, on se sent vraiment très très con …) !

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Et quelle sensation. C’est un des rares moments de mon existence où je me sens utile :slight_smile: (j’exagère un peu)

J’imagine la déception maintenant que tu sais qu’une petite cuillère te remplace sans pb !

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C’est presque la même chose que les appareils prévus pour ouvrir les pots de confiture. Mais ça se manœuvre à 2 mains, une pour tenir le pot et une pour tourner la clé (voire à 4 mains, nous avons souvent des pots très bien scellés préparés artisanalement par Catherine, et il faut que je tienne le pot à 2 mains pour résister à la force qu’elle exerce à 2 mains sur la clé afin d’arriver à les ouvrir). Donc avec une main en moins, je pense que ce n’est pas l’outil adapté, sauf à arriver à tenir le pot avec les pieds, mais ça, je n’ai pas essayé.

Bernard

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Tente la petite cuillère …
On a aussi eu l’étape 4 mains (on a arrêté le jour où la sangle à pété) … résultat amusant en cas de confiture bien liquide …
J’insiste sur ce qui a déjà été dit : ça n’abime pas les pots …
J’avais aussi une sorte de pince (ça explosait complètement les couvercles)

pas si tu choisis un couteau assez rigide …

le mieux est alors de retourner l’ensemble dans un peu d’eau
au bout d’un certain temps, l’eau va dissoudre une partie du sucre, ce qui facilite l’ouverture
et ça fait patienter les gourmands !
on ressort le pot ouvert quand ils l’ont oublié

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Assurément !
Ceux qui ont une mine dépitée quand je raconte que j’étais en enceinte lors de l’accident ne peuvent imaginer que ça a laaargement contribué à ma survie psychique…
Il m’embête de lui confier cette mission de « sauveur » de sa mère handicapée mais on ne choisit pas…
J’ai apprécié écouter le témoignage de Kévin Rolland qui était papa au réveil de sa « 2ème vie », dans ce chouette podcast.

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Je serais preneuse pour que vous testiez toutes vos techniques à une main : là j’ai l’impression que vous cherchez des soluc’s pour les pots inouvrables à 2 mains. Ceux-ci ne m’intéressent guère : quand tout le monde galère c’est moins frustrant que quand je me sens seule face à mon handicap :relieved:
Le petit pot de bébé sur l’aire d’autoroute, que tu dois faire ouvrir aux voisins de tablée… La pompote que tu ne peux ouvrir qu’avec les dents…

En fait c’est un peu comme si vous me proposiez des techniques pour passer des crux en 7c quand je vous raconte juste que je missionne dans le 5a/b, là où tout le monde randonne :upside_down_face:.

Si t’as besoin fait signe : me côtoyer est un bon moyen de se sentir carrément indispensable (mais aussi de se faire engueuler, ceci dit, en devançant mes impossibles qui ne le sont pas forcément)

Idem, suis là pour ça :wink:

Une main et un coude (j’ai pas de moignon à dispo pour essayer), ça pourrait aller ? Je dois ouvrir un pot demain matin, c’est pour savoir si j’essaie avec le maintien du pot sur la table avec le coude ou le pot entre les cuisses.

Edit : pour la pompote industrielle individuelle je n’ai pas de solution. En revanche j’ai plein de pots en plastique qui s’ouvrent très facilement à une main, et avec un bocal de compote (ouverture idem pot de confiture), tu peux en préparer plein. Faut juste les stocker à plat.

Après, moi qui ai un fonctionnement de base assez binaire, je pense que je ne m’emm… pas trop !

Je classerais les choses en trois catégories (oui je sais, pour du binaire, ça commence mal …)

Faisables/Infaisables/Faut voir …
Et je pense que je ne me battrais pas pour les infaisables …
Clairement, un pot récalcitrant, je mettrais ça dans infaisable (et tous ceux qui trainent à portée de voix seront ravis de rendre ce petit service)
Le coup de la petite cuillère, ce n’est pas pour toi : c’est juste pour les gringalets/souffreteux/vieillissants qui ne pourraient pas t’aider … le puissent !

Perso, d’une main … je crois que je ne mange plus de confiture maison (du commerce, elles sont moins dures je trouve)

T’es maso ou quoi ? :scream_cat:
Il y a tout plein de techniques à une main (pour ouvrir les pots de confiture hein) ce serait trop dommage de se priver

mais il y faut un peu de poigne (à 2 mains ! )
alors, tant pis pour le couvercle; on le perce au crapahuteur pour dépressuriser
ensuite, on l’ouvre assez facilement, même avec une seule main en tenant le bocal avec les cuisses
tant pis si le couvercle n’est alors plus réutilisable

Hérésie !
j’ai TOUJOURS gardé mes couvercles au cas ou … ils feront partie de l’héritage !

dans ce cas, c’est le pot entier que tu vas laisser en héritage !
mais cela ne se conserve pas éternellement …

J’avoue que c’est l’une de mes rares compétences extraordinaires.
Le coude reste un peu triché, dans la mesure où le moignon est un chouille plus court mais surtout bien plus mou. La partie dure est l’os situé plus haut, et une pression trop forte dessus est vite douloureuse.
Donc maintien léger, jambes ou bouche validés !

Merci pour la technique pompotes, si l’idée est de portionner moi-même j’utilise déjà au quotidien les gourdes réutilisables remplies à partir de gros pots de compote et fromage blanc en effet. Ça déborde de moins en moins avec l’expérience ! Et comme je gère le serrage du bouchon, j’arrive à le déserrer.
Mais parfois la flemme/ la praticité / le « toujours à dispo en fond de sac ou de voiture » m’imposent le format industriel, et les dents font le job.

EDIT : ça vaut le coup de tester main non dominante, souvent c’est plus difficile (parait-il)

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Avec un tel raisonnement, je serais restée au pied de la paroi.
Parce que descendre le glacier après m’être vidée de pas mal de sang en traînant des lambeaux de bras, puis remonter jusqu’au refuge (imaginions-nous en l’absence de réseau) aurait clairement été dans la catégorie des infaisables.
C’est une option que j’ai explorée quelques secondes, de ne pas continuer à vivre, et j’ai pris un autre chemin. Alors à côté, comment te dire que ce ne sont plus des pots de confiture qui me font si peur.

(Gardons-nous des projections pour l’autre. Assurément le « si c’était moi » ne peut fonctionner dans de telles situations. Avant l’accident j’aurais été la 1ère à miser sur un désintérêt pour la vie à un bras. Et non. On ne peut Jamais savoir pour soi, alors pour l’autre…)

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Je n’ai jamais mis en doute que « l’homme », pour rester en vie, est capable d’aller chercher très très loin des ressources et on ne manque pas d’exemples qui le prouvent.
Mais justement, et ça c’est d’expérience proche, il arrive que ces montagnes à soulever (pour rester dans le ton) permettent de bien relativiser le futile …
Et donc de faire ce fameux tri et de ne pas se disperser en qqe sorte (sachant que donner sa position n’est pas, pour moi, synonyme de « si c’était moi »)
Après, je pense que certains (et je pense aussi que tu en fais partie) ont assez d’énergie intérieure pour se battre sur beaucoup de fronts (voire même que cette capacité aide à « tenir » l’ensemble)
Quant à ton choix au pied de la paroi, je ne pense pas qu’il était tant "intellectuel " que ça. À un moment, quand il le faut, « l’animal » prend la main. Et lui, c’est sûr, il ne veut pas mourir !
J’ai dû, gamin, entendre mon grand-père déclarer pendant des décennies « que sa corde était prête au grenier » et que malade, il ne faudrait pas compter qu’il s’acharne … Quand il est mort bien plus tard à l’hosto, sans toute sa tête, les infirmières disaient avoir rarement vu « un corps » se battre à se point pour rester vivant …

Fallait l’oser !

Heu non, des fois je m’amuse avec la forme et des fois je cherche ce que je veux dire au fond … et là, ça peut largement me passer à coté …
Fais des sorties vélo avec des aveugles en tandem et tu verras le nb de fois que tu emploies « voir » … ça les fait marrer …
Le classique « tu vois ce que je veux dire … »