Pas entre chaque tentative, à la fin de la journée, quand la voie n’est pas passée.
Ou alors j’ai pas compris, et c’est juste le fait de redescendre sur toutes les dégaines entre 2 essais. Mais alors là les discussions sont encore allé plus loin dans l’extrême sur-sécurité que je ne le pensais… Et dans ce cas, aucun intérêt de déclipper quoi que ce soit. Y’a vraiment des gens qui font une manip, ou encore pire, des remarques aux gens qui descendent sur les dégaines, après un plomb ???
Visiblement. C’est vrai que c’est peu croyable, mais bon. Moi aussi, ça me dépasse.
Si, mais rien à voir avec un aspect sécurité sur la descente, c’est un aspect pratique et sécurité pour la montée suivante. Peut-être qu’avec vos perches, c’est obsolète, mais pour partir dans le second essai en ayant déjà le premier ou le second point de préclippé après avoir retiré la corde, je déclipe le second, le troisième, voire le quatrième point. La corde tombe facilement en ayant un ou deux points de mis selon mon choix…
Même avis que @NofOOt concernant le dénigrement ressenti. J’avais tout lu, je ne vois pas de réponse disant en transparence que tu étais débile, @Joyce. J’ai plutôt vu du dénigrement envers les interlocuteurs que tu décris par contre. Car en fait il ne vient à personne l’idée de considérer que descendre sur les dégaines en place de ton point d’avancement pour l’essai suivant comme étant une situation anormalement dangereuse.
On pourrait ajouter à l’argumentaire générale, que sauf point en place particulièrement vétuste, il est très probablement plus accidentogène de faire une manip’ de réchap’ sur un point que de descendre « normalement » en se faisant mouliner sur les dégaines en place.
A mon avis, les accidents en escalade sportive ont beaucoup plus de chance d’arriver à cause d’une erreur de manip’ que d’une casse de matériel.
Je te rassure : les furieux du clavier sur c2c ne sont pas représentatif de la communauté de grimpeurs en général, et encore moins de la communauté de grimpe sportive en couenne. C’est une coutume ici de ne pas se contenter de répondre à la question (voir de ne pas y répondre du tout et se lancer dans jugements variés et/ou « concours de kékette » comme tu dis), mais ce n’est heureusement pas le cas partout, ni en ligne ni en chair et en os.
C’est une bonne remarque . Il faut prendre aussi en compte l’usure du matériel en place et celui de son propre matériel .
La belle affaire : pour le seul cas que je connaisse et pour avoir voulu radiner sur l’abandon d’un peu de matériel dans une couenne et tenter une manœuvre hasardeuse : 4 mois d’arrêt, 6 mois de convalescence . Galère pour sa compagne Des séquelles . Chômage et changement imposé de profession .
Tout ça pour ça . Dans le discours de ces personnes traumatisés ( et de leurs proches) il y a le discours d’avant et celui d’après . Donc rien d’une « belle affaire » que de chuter au sol .
Cela fait parti de la culture alpinistique dont j’ai hérité que cette indifférence ou minimisation des risques associés à la pratique et à la capacités de résistance du matériel utilisé.
La fréquentation du milieu spéléo m’a appris beaucoup de chose sur cette gestion du risque tout azimut .
Il faut dire qu’en cas d’accident sous terre l’helico n’est pas là dans l’heure qui suit pour te sortir du pétrin .
Bref pour ma part je n’ai jamais laissé de maillon rapide ( et n’en ai jamais vu ) sur un amarrage intermédiaire . Je préfère à un maillon un de mes mousqueton réformé ( plus de 10 ans ) en bon état .
Et encore présentement comme pour les modérateurs c’est le service minimum à cause de la canicule et des vacances !
Qu’il attende la rentrée ! Il manque à l’appel une bonne moitié de la meute
Faut pas leurs en vouloir car malgré tout il y a toujours quelque chose à en retenir de ces échanges capharnaümesques !
Et il faut leurs ( nous) pardonner .
Qui parle de manip hasardeuse ici ? Pas moi.
Tu descends sans enlever aucune dégaine et pour une raison ou une autre la dégaine/point sur laquelle tu descends casse (proba proche de 0). En théorie tu es repris par la dégaine/point qui se trouve en dessous, sauf que si tu es trop proche du sol quand ça arrive (tu te trouves à une hauteur inférieure à la distance entre ta dernière dégaine et celle d’en-dessous), bin tu tombes au sol. Point barre. Y’a rien de hasardeux là-dedans c’est juste de la physique.
Et si vous ne savez pas lire, évitez de taper au clavier, ça fera effectivement des vacances, le « vous » étant adressé à tous ceux qui répondent à côté de la plaque(tte).
Tu n’as jamais vu de maillon rapide sur un point au milieu d’une voie en couenne ??? Alors je ne ponce clairement pas la couenne, mais y’en a bien un peu partout. Des fois j’ai vraiment l’impression de vivre dans d’autres montagnes que les gens de ce forum.
Mais je suis d’accord avec toi sur l’idée de plutôt laisser un vieux mousqueton quand tu dois laisser du matos « pour la nuit ».
Et non . Les temps ont dû changer .
A chacun sa vision de la « montagne »
Quand on partait pour une longueur nous la sortions . Fallait juste ne pas avoir les yeux plus gros que les muscles .
Quand on prenait un ( rare) but à une lointaine époque ( la couenne n’existait pas ) on tirait le rappel sur de la 3 mm passé à quadruple dans le trou de la plaquette : au frottement quand on tirait le rappel elle brûlait , cédait et tombait avec la corde .
Comme ça « pas vu pas pris » car un but c’était un peu la honte
Et , supplément cornichon, nous ne laissions pas un « piège à con » au suivant car le diamètre du trou des plaquettes Petzl ( conçu pour la spéléo ) de l’époque était trop petit pour y passer et un mousqueton et une cordelette de 5.5 . Et les mousquetons était bien trop chers pour les abandonner à cet usage .
Mais c’est une bonne nouvelle si des maillons rapides tout neuf fleurissent à tout les points en couenne dans des voies accessibles . J’en fait un usage compulsif en spéléo et canyon !