Travail continuité

Posté en tant qu’invité par Respire:

Les filières sont définies par les substrats que les muscles utilisent majoritairement. Aérobie=oxygène comme substrat principal. On a toujours de l’oxygène dans le sang donc les muscles peuvent l’utiliser dès les 1er mouvements. Et on commencera à être essouflé quand il manquera de l’oxygène dans le sang. D’ailleurs on est toujours essouflé un peu après avoir arrèté de forcer alors que les muscles ne travaillent plus du tout. Quand je fais 10 moves, je ventile plus qu’au repos lorsque j’ai finit mon effort, le temps de règler ma dette d’oxygène.

[quote=« factis, id: 1483776, post:60, topic:130532 »]

je n’ai jamais dis que aérobie = max 30% de anaérobie alactique, ce sont tes propres conclusions, que je me garderais bien d’appuyer.
Dans la filière aérobie, ce n’est pas aussi simple que de dire « t’es bon/ t’es pas bon ». Il y a d’autres aspects qui rentrent en jeux : la PMA (puissance maxi aérobie), elle se travaille, tout comme la capacité aérobie.
Pour faire simple, une filière est un peu comme un réservoir qui alimente les muscles. Avec l’entraînement il est possible d’agir sur la taille du réservoir ou/et le débit d’alimentation des muscles. Plus le débit est important plus la PMA est élevée, plus le réservoir est grand, plus la capacité aérobie est importante.
Pour reprendre l’exemple d’autre sport, un bon finish sur des courses d’endurance (a pied, ski de fond …etc) est synonyme de PMA élevée, toutefois ce surcroit d’effort n’est pas maintenable sur toute la course. Il ne s’agit évidemment pas de l’intervention d’autre filière « gardée de côté » tout le long de la course.[/quote]

Quand je dis 30%, c’est un ordre de grandeur qu’on voit d’ailleurs bien sur ton graphique : compare la PMAérobie et la PM anaérobie alactique. Tu as raison quand tu dis qu’on peut augmenter sa PMA grâce à l’entrainement, mais ça va être de quelques pourcent et tu resteras de toute façon très loin de ta puissance max anaérobie alactique. Pourtant, proche de l’arrivée en ski de fond, en vélo, dans une voie avec un gros pas de bloc en haut, on est bien au dessu de la PMA.

tout à fait.

Une fois de plus c’est ta conclusion, qui est selon moi bien en deçà de la réalité. La PMA et capacité aérobie sont des éléments importants qui peuvent être très fortement augmentés avec un entrainement adéquat.
Bien que je n’aime pas avancer des chiffres, puisque souvent on se retrouve souvent a chipoter sur la 3e décimale plutôt que de s’intéresser a l’essentiel : une augmentation de la PMA situé entre 3 et 5% sur 1 mois d’entrainement ciblé est tout a fait envisageable. (Attention, je précise que c’est un chiffre donné a titre d’exemple pour un sportif régulier - pas pro/compétition donc - et qu’il ne suffit pas d’enchainer les mois d’entrainement pour multiplier le gain : au bout d’un an le gain ne sera pas de 12x3 = 36% !!)

Une fois de plus c’est ton interprétation et ta conclusion personnelle, basée sur une impression.
La PMA représente « environ » 80-85% de la puissance maxi anaérobie. Ce chiffre n’est pas visible sur le graphique précédent pour la simple et bonne raison que le graphique précédent n’a pas pour but ni de représenter, ni de quantifier la PMA.

Tout comme nous avons toujours des lipides dans notre corps, ce n’est pas pour cela que ce substrat sera utilisé le premier !
Pour rentrer un peu plus dans les détails :
Le muscle ne consomme pas directement de glucose ou d’oxygène. Le « carburant » principal du muscle est l’ATP (et ses dérivés : ADP, GTP). Ce dernier est stocké en petite quantité, il ne permet a la cellule musculaire de fonction qu’environ une 10e de seconde au mieux, après quoi il faudra en « refabriquer ». C’est a ce moment qu’entre en jeux le cycle de krepps, qui fait intervenir divers substrats comme le glucose, l’acide lactique et l’oxygène, entre autres. Je t’invite a t’informer sur le sujet ainsi que de prendre en considération que le mécanisme de détection de dette et d’apport en oxygène n’est pas immédiat pour comprendre pourquoi il n’est possible malgré tout la volonté du monde de se garder « une filière de côté », ou alors de « sauter » une filière.
Ou alors ta théorie remettrait pas mal de chose en question, a commencer par le fonctionnement cellulaire.

Posté en tant qu’invité par JAQ:

Bonjour,

Je trouve que le débat et les différentes explication sont très intéressantes mais la théorie, n’est pas raccroché à la pratique. En effet, en tenant compte des principes théoriques, quel entraînement faut-il faire pour améliorer la continuité? Il me semble que s’était la question au démarrage du post.

A+

Posté en tant qu’invité par The Grenoblois:

[quote=« JAQ, id: 1484033, post:63, topic:130532 »]Bonjour,

Je trouve que le débat et les différentes explication sont très intéressantes mais la théorie, n’est pas raccroché à la pratique. En effet, en tenant compte des principes théoriques, quel entraînement faut-il faire pour améliorer la continuité? Il me semble que s’était la question au démarrage du post.

A+[/quote]

C’est vrai… J’avoue avoir arrêter de lire quand on s’est mis à parler d’aérobic… :lol: Trop de mauvais souvenirs de Véronqiue et Davina…
Sinon, j’ai terminé mes 2 semaines/5 séances de travail de continuité, tel que proposé à l’origine et ce soir, je me fais une séance classique où je vais aller tâter le 6b+/6c, pour voire ce que cela donne.
Entre la 1ere séance et la 5èmes, j’avoue voire une différence. A la première, au bout de 12 longueurs (y compris descecalade) j’étais vraiment grillé, sans avoir dépassé le 5c. Vendredi dernier, j’en ai fait 18, avec des 6a et 6a+ sur la fin. J’ai aussi l’impression que ça m’a aidé à croire qu’il était possible de faire le prochain pas en ayant les bouteilles immondes. Au delà du travail physique, je crois que ça m’a peut être habitué à grimper en étant explosé…

A voire ce soir.

Vive l’'aerobic !!

Bon, c’est qu’on a pas raconté complètement n’importe quoi, c’est déjà ça :smiley: !
En général si tu as « chargé » ton cycle de manière adéquat, en fin de cycle tu dois avoir une baisse des performances. Il faut attendre une récupération complète, donc mini une semaine après le cycle pour voir vraiment les bénéfices du travail.

Sinon, bien joué pour ta progression, garde ta motivation, c’est le moteur essentiel de la progression :wink:

Posté en tant qu’invité par Leonardo DV:

[quote=« factis, id: 1482071, post:48, topic:130532 »]

Pas tout a fait. Petit shéma pour clarifier les choses :
< image : >

Regarde le schéma précédent. L’indicateur qui met en évidence le début de la phase aérobie : l’augmentation de la respiration, et en général le changement « visible » se produit ou bout de 3 min en gros.

Pas tout a fait non plus : la filière force représente schématiquement un premier « réservoir » qui a une contenance limitée. Cette contenance appliquée a l’escalade correspond a une dépense énergétique d’environ 1 à un 10 de moves. on peut distinguer force maxi (1/2 moves), force pure (5 moves) et force puissance (une 10e de moves), bien que ces trois distinction reste dans la filière anaérobie alactique « force ».

Comme dit au dessus : il ne faut pas confondre la force (force musculaire max donc) et la filières anaérobie alactique appelée filière force par abu de language. Lors que tu commence un effort, quel qu’il soit, ton corps commence a puiser dans les réserve d’ATP (réserve d’énergie utilisée pendant la phase anaérobie alactique, « force » donc) « avant tout », donc que ton effort soit a intensité max ou a intensité modérée, les réserve d’ATP vont y passer de toute façon. Si ces reserve d’ATP sont en partie renouvelée alors ton corps va repuiser dedans donc cibler la filière force, avant d’attaquer la filière « rési » (anaérobie lactique). D’où l’importance de bien définir les temps de repos pour cibler au max le type de filière a travailler (et aussi le type de fibres musculaire recrutées, mais c’est un autre débat)[/quote]

Bof !!! Exemple: la durée de l’effort dit de puissance alactique n’est pas une valeur scientifique: elle correspond au pic de vitesse réalisé par un coureur de 100 m de haut niveau. Après 60m, il ralentit d’où la théorie…Inapplicable en l’état aux autres sports…On en est bien à dire aujourd’hui que le bon ou le mauvais cholestérol c’est de la fumisterie alors que penser de ces fameuses, fumeuses filières !

Hors sujet mais, il existe vraiment un bon et mauvais cholestérol. Faut juste se renseigner…

Durée <-> vitesse (donc un mauvais coureur (lent) aura une filière anaérobie alactique plus développée puisqu’il mettera plus de temps a faire le 100m ?!) ??? Bref J’ai pas saisi ce que tu veux dire et ou tu veux en venir ?! :confused:
Quand aux filières énergétiques, elles ne sont pas liées a un sport, elle sont liée au fonctionnement cellulaire (qui au passage ne fait pas de différence sur la nature de l’effort pratiqué : qu’on soulève une buche de bois, un sac de ciment ou une altère, la cellule musculaire, « elle s’en balance »)

Chacun est libre de penser ce qu’il veut. Je note juste que ton avis est appuyé par un argument inexistant, car sans rapport aucun avec le sujet.

Ça sera d’ailleurs ma dernière intervention sur le fonctionnement des filières énergétiques car on dérive un peu trop du sujet initial et surtout :
Essayons d’énoncer des avis précis et étayés par des arguments fondés, et pas seulement des « c’est pas vrais, c’est pas comme ça ! » sans plus d’arguments pertinents.

[quote=« The Grenoblois, id: 1484051, post:64, topic:130532 »]

[quote=« JAQ, id: 1484033, post:63, topic:130532 »]Bonjour,

Je trouve que le débat et les différentes explication sont très intéressantes mais la théorie, n’est pas raccroché à la pratique. En effet, en tenant compte des principes théoriques, quel entraînement faut-il faire pour améliorer la continuité? Il me semble que s’était la question au démarrage du post.

A+[/quote]

C’est vrai… J’avoue avoir arrêter de lire quand on s’est mis à parler d’aérobic… :lol: Trop de mauvais souvenirs de Véronqiue et Davina…
Sinon, j’ai terminé mes 2 semaines/5 séances de travail de continuité, tel que proposé à l’origine et ce soir, je me fais une séance classique où je vais aller tâter le 6b+/6c, pour voire ce que cela donne.
Entre la 1ere séance et la 5èmes, j’avoue voire une différence. A la première, au bout de 12 longueurs (y compris descecalade) j’étais vraiment grillé, sans avoir dépassé le 5c. Vendredi dernier, j’en ai fait 18, avec des 6a et 6a+ sur la fin. J’ai aussi l’impression que ça m’a aidé à croire qu’il était possible de faire le prochain pas en ayant les bouteilles immondes. Au delà du travail physique, je crois que ça m’a peut être habitué à grimper en étant explosé…

A voire ce soir.

Vive l’'aerobic !![/quote]

bah a mon avis sa aura rien changé, on t’a dit que c’était pas de la continuité ce dont t’avais besoin mais de la résistance.

Et grimper 18 longueurs de 5c n’a jamais aidé pour avoir ni la résistance, ni la continuité pour réussir une voie en 6b+