Merci beaucoup de cet avis, « moderne ». Mais je n y crois pas trop. première chose le système n est pas désastreux, il a bien fonctionné. il est ce qu il est et a permis jusqu’à présent d équiper la France entière plutôt abondamment (pas de polémique sur la qualité).
Il n est pas optimal en effet car il y a une perte sur l imprimeur et la mise en forme. Mais, il y a 2 gros bémol :
U n peu d indulgence rappelez vous que ça a été créé à une époque où les cagnottes en ligne n existaient pas.
Et ici on parle de Michel Piola qui fait les choses très bien, beaucoup de topos sont et ont été fait sous word, à la crados, et pas traduit, imprimés parfois chez des copains, donc avec frais minimalistes. Donc ce qui est présenté ici est la « grosse version », « bien faite » avec en effet un peu de perte au début, mais qui avec une belle qualité se vend un peu mieux.
Enfin même si c est pas 100% des dons pour l equipeur, ça implique le consommateur dans un système : « tu veux de l info ? Tu payes pour l équipement, quasi obligatoire », la version cagnotte en ligne le laisse plus libre, il a son info gratuite et paye à son bon vouloir…le gain final semble bien moins certain et la boucle plus ouverte.
Généralement lorsque je crée un itinéraire (un topo en fait) d’une voie que j’ai faite car dans un topo, je ne copie/colle pas ce qui est dans le topo mais je donne mon ressenti et j’écris un texte original.
Egalement je cite le nom des ouvreurs et le nom du topo, ce qui permet aux autre de s’y référer.
Généralement les grimpeurs achètent quand même souvent des topos, c’est rare que j’en croise qui sont paumé ou qui ne l’ont pas (mais ça arrive).
Je pense que parfois, lorsqu’on va juste 1 ou 2 jours dans un coin qu’on connait pas et dont on a pas le topo, acheter tout le topo est peut-être exagéré.
Enfin sauf pour moi mais c’est parce que j’aime bien les topos, y’a plein de jolies images dedans.
je ne prends jamais les topo en grande voie et rarement en couenne.
J’ai scanné tous mes topo et je les ai en pdf dans mon téléphone, c’est bien plus pratique.
J’ai mon téléphone dans la poche je peux le sortir facilement dans la voie. Plutôt que sortir le topo qui est au fond du sac.
C2c n’a rien bouleversé du tout.
D’une part il y a, à part qq sites en Isère que des grandes voies sur c2c.
D’autre part les topos de gv se vendent toujours bien, sinon plus personne n’en imprimerai, et il n’y aurait pas de versions épuisés.
Concernant la couenne, c’est the crag et 8a nu qui peuvent éventuellement bouleverser ( si bouleversement il y a)
Remarque : bon nombre sont édités à compte d’auteur (club ou professionnels…)
Justement cela démontre souvent un seuil de rentabilité incertain sur une part de marché de plus en plus réduite et concurrencée aussi par les topos numériques. Un bon ouvrage se réimprime, pour les topos il faut souvent attendre plusieurs années.
Pour mémo : plus de 48508 entrées pour les sites couennes contre 5264 pour rocher haute montagne!
C’est inscrit sur les recherches d’itinéraires par catégorie.
Et puis là, on évoque la thématique « topo - financement ouvertures » : n’oublions pas les rééquipements et entretiens comme le font nombre d’associations avec leurs bénévoles (ex. voies-cambon.fr ) et nombre de professionnels. Parce que pour aller y poser les dégaines, chacun est content d’en profiter gratos, mais en cas d’un ancrage défaillant, on ira chercher le(s) responsable
A côté de ça, sur oblyk par exemple, il y a 180 000 lignes, principalement des couennes (dont au moins 70000 ont été pompée cash depuis les topos papier sans les parcourir, donc on retrouve toutes les grosses erreurs de cotation…)
La différence entre les activités « escalade » et « rocher haute montagne » n’est pas couenne / grande voie.
Les couennes sont toutes en « escalade ».
Par contre il y a des grandes voies en « escalade » et d’autres en « rocher haute montagne ». Par exemple la face S directe au Grand Pic de la Meije est une grande voie en « rocher haute montagne ».
Le problème est un peu différent pour les couennes, mais pas tant que cela.
Mon message est bienveillant et se veut constructif. Je comprends parfaitement d’où l’on vient. Je me permet humblement de challenger le status quo car il ne me semble optimal pour personne. Mon point de vue est le suivant:
Pour l’ouvreur et ré-équipeurs publier un topo c’est beaucoup de travail, une avance de fonds significative pour au final un retour financier faible et précaire. Tout repose sur l’exclusivité d’accès à une information via le topo (Conclusion : tout topo « commercial » (cad non redistributeur) vampirisant un topo d’équipeur est de fait un coup de couteau dans le dos de celui-ci.), ce qui semble vain de nos jours.
Pour le grimpeur les inconvénients sont:
Devoir aller acheter le topo au tabac du coin avant de pouvoir grimper, forcément pas ouvert quand tu en as besoin, ou à 20 bornes etc.
Plus disponible, stock épuisé etc.
Acheter en 2025 une édition de 2017 incluant toutes les erreurs d’origines et excluant tout ce qu’il s’est passé depuis.
Payer 25…50 balles pour faire 15 longueurs et garder un cale porte en souvenir tout ça pour au final réellement financer 2…5 balles d’équipement.
Se trimbaler guerre et paix alors que tu voulais seulement 5 pages de PDF sur ton téléphone. Bon t’en fera des photos illisibles…
Décorréler l’objet topo du financement de l’équipement ne me semble pas absurde. Ce n’est pas par ce que j’ai trouvé les informations sur C2C, thecrag, oblyk, mountain project, une photo d’un topo d’un type ou même dans un topo « concurrent » que je ne souhaite pas contribuer à l’entretien de ce dont je profite. Par contre je trouve peu pertinent et inefficace d’acheter un topo uniquement pour financer l’équipement alors que <10% de ce que je vais dépenser va réellement aller à l’équipement.
Tout comme je préfère donner 20 balles à une asso, que d’acheter des goodies, dont je me fou, qui vont m’en coûter 60 pour leur en rapporter 5.
Par exemple au canada j’ai souvent vu des liens de donation pour l’entretien des site. Résultat, j’ai acheté 0 topos mais j’ai sûrement donné plus que si j’avais claqué les >500$ de topos qui m’auraient été utiles… win-win.
Je rappelle que même si ce n’est pas en accès direct pour éviter le détournement, C2C a tout a fait ouvert la possibilité de mettre le lien vers les financements participatifs des équipeurs locaux. Il faut pour cela contacter directement la modération topo et disposer d’un lien de financement participatif (aucun argent ne passe par C2C)
Tout de même, dans ce sujet particulier on parle des fiches granit, qui coûtent chacune 6 euros et non 30 (même si tu ne fait qu’une voie c’est rentabilisé), qui sont plus légères que ton téléphone (donc pas de problème pour les emmener en montagne), et qui sont également disponibles sur téléphone via l’application OmegaRoc.
Les grimpeurs ne seront pas moins impliqué dans le système si on leur propose de participer directement au financement, et de choisir librement la source d’infos pour les topos
Sans même parler de topos concurrents ou topo en ligne, tu sais très bien qu’aujourd’hui il y a déjà de nombreux pratiquants qui grimpent sans acheter le topo : en ayant un topo pour le groupe, en empruntant celui d’un copain, en faisant une photo au magasin, un scan du topo emprunté en club ou bibliothèque…
Donc tu trouvera toujours un trou dans la raquette
À l’inverse, tu peux imaginer qu’avec un financement direct un nombre conséquent de grimpeurs vont préférer donner l’équivalent du prix d’un topo (rendement*5 ou plus) ou plus…
Pour savoir l’efficacité réelle et avant de faire des hypothèses dessus pour accréditer son opinion, il faut déjà essayer. Ça a très bien fonctionné pour de nombreux projets, voir le financement de l’étude « la grave autrement » dans le domaine montagne.
C’est sûr par contre qu’il faut faire ça bien… Être capable d’expliquer le projet ou la démarche effectuée, donner en échange suffisamment d’infos aux gens, accepter qu’on puisse se planter et qu’un équipement peu apprécié ne soit pas financé, par exemple.
Mais continuer de forcer la main aux gens pour acheter des topos qui ne plaisent pas forcément, chercher à tout prix des nouveautés à faire rentrer dans la nouvelle édition pour justifier de repasser à la caisse, mettre une ambiance délétère autour de ces histoires d’équipement… Ça serai agréable d’en sortir et ça vaut la peine de se motiver !
De mémoire il y a qq années l equipeur de pontamaffey avait laissé son mail au pied des voies pour avoir un retour direct.
Si qq le connaît il pourrait donner le retour réel de telles initiatives. Merci d avance.
Le reste n est que du yaka faukon, de grincheux qui ne veulent pas payer 2 balles pour remercier un défricheur/equipeur/topographieur.
Le reste n est que du yaka faukon, de grincheux qui ne veulent pas payer 2 balles pour remercier un défricheur/equipeur/topographieur.
Non c’est ce que compte mettre en place quelqu’un qui défriche/équipe/topographie également des voies de mixte, et qui souhaite pouvoir financer le matériel sans restreindre l’accès à l’info ni obliger les gens à acheter des topos
Venant d’un « yakapa faukon » c’est cocasse ;p
Oui cocasse d avoir l honnêteté intellectuelle de reconnaître que les voies de mixte, les canyons ça coute 2 balles à équiper à la crados en goujon galva+plaquette fixe et c est vite fait. et que ça commence à douiller pour les voies de escalade avec plus de points en mettant de l inox ou des scellements et que ça prend encore plus de temps si tu va demander les autorisations, et du temps plus s occuper du « autour » (bonne relation avec les proprios, la Lpo…), bref reconnaître le travail « bien fait » des autres et ne pas leur chier dans les bottes.
Appelle ça cocasse si tu veux, moi j appelle ça le respect, c est tout simple.
+1,
sans parler de ceux qui a défaut d’équiper, se contente de copier les noms, et de sortir un topo, dans lequel ils écrivent qu’ils vont payer, rembourser, financés les equipeur . Et qui ne le feront jamais
et la boucle plus ouverte.