Tout plein de nouveautés dans le secteur du refuge d'Argentière

#1

La nouvelle fiche granite n°13 complète à merveille la fiche n°12 (Minaret) dans le secteur d’Argentière.
=> Toutes les nouveautés et rééquipements à l’extraordinaire Vierge d’Argentière (dont 2 nouvelles voies jamais décrites).

Une petite suggestion pour la Vierge en tant que combinaison la moins dure = les 2 premières longueurs 1/2 de « F’estival » suivies du haut de la nouvelle « Sapiens », un ensemble en max 6c.

=> Et encore, la description exhaustive du tout nouveau (et fantastique) secteur du Milieu du monde, à 30 minutes (quasi à plat) du refuge.
Trois voies de hauteur moyenne y on été tracées, entre 5 à 8 longueurs (dont « La terre du milieu », 100% trad, max 6a+ : seuls les relais sont équipés), à l’ensoleillement maximal (S), idéales à la 1/2 journée à l’arrivée ou au départ vers la benne, plus un secteur réellement majeur de moulinettes trad (4c à 7a).

Tous les rééquipements et nouvelles voies ont été effectués en scellements inox : un chantier d’une douzaine d’années.

La fiche ne coûte que 6.30 Euros, dont tout le bénéfice est réinvesti dans l’achat de scellements/colle/relais.
Elle est entre autres disponible chez Fred et Bea au refuge d’Argentière.

Capture couverture fiche 13 - AIG D'ARGENTIERE - Milieu du monde et Vierge
Capture couverture fiche 13 - AIG D'ARGENTIERE - Milieu du monde et Vierge946×788 159 KB

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#2

Superbe, merci Michel!

#3

Top. Hate d’y aller merci :+1:

#4

Voici une ébauche du milieu du monde sur camptocamp.

#5

L’auteur est-il d’accord pour cela ?

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#6

Tu veux dire est-il d’accord quant à la citation concernant l’approche depuis le refuge - info tirée de son post sur le forum camptocamp? :

30 min (quasi à plat) depuis le refuge d'Argentière

(le fil forum est mis en commentaire sur le document) EDIT

#7

Non, ça c’est un détail anecdotique.
Je pense à cette « ébauche » qui donne les infos indispensables et suffisantes pour aller parcourir la voie.
L’exemple parfait d’un topo C2C qui, par la magie du collaboratif, passe du statut « d’ébauche »
( Revision #2 as of 2025-08-08 18:11:50
à celui d’une copie quasi conforme du topo de l’équipeur/ouvreur.

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#8

Aux dernières nouvelles il n’y a pas de descriptif texte longueur par longueur dans les fiches granit ? Alors si ça n’a pas changé, parler de copie de topo, faut oser… :wink:

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#9

La question est, il me semble et hors « copie conforme », d’apporter à toute personne venant sur cette plateforme publique les informations nécessaires à emprunter un itinéraire sans avoir à faire la dépense du topo guide de l’auteur.

Loin de rouvrir le débat, il y a il me semble une hypocrisie persistante à défendre le modèle de C2C qui veut obligatoirement créer un itinéraire avant de rentrer une sortie. Dans le cas présent le descriptif est bien plus qu’une « ébauche »…
Qu vivra verra.

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#10

Il faut simplement accepter que rien, ni dans la culture alpine ni dans la loi française, n’oblige une personne à acheter un topo pour parcourir une voie. D’autant plus qu’elle se situe dans un espace librement accessible au public.
Il faut comprendre qu’ouvrir ou équiper une voie est :

  • (généralement) un loisir bénévole et une chance (!!), de pouvoir « s’approprier » un petit espace qui ne nous appartient pas, avec une grande liberté… Mais sans que personne nous l’ai demandé, et donc sans que personne n’ai de compte à nous rendre pour un parcours derrière… (On ne parle pas de modifier une voie c’est autre chose)
    Ou
  • (parfois) une démarche réalisée dans un cadre professionnel, à la demande du propriétaire ou gestionnaire du lieu, qui a alors toute liberté d’imposer ses conditions autant pour le travail réalisé que les modalités de parcours derrière. Le plus souvent c’est une structure publique donc accès et topo libre par la suite…

Cette volonté de mettre sous monopole commercial l’information et les topos est nauséabonde !

Et je sais très bien de quoi je parle, étant moi même ouvreur et publiant gratuitement mes topos… ( Au moins 500h de travail pour les topos)

PS : Bonne nouvelle, parler d’une voie, même si c’est en publiant un topo collaboratif, permet aussi de faire connaître les topos commerciaux et de donner envie de les acheter… Wahou :grin:

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#11

Le travail d’ouverture est l’une des seules créations de richesse dans le monde où le créateur ne reçois pas un sou (et paye de ses deniers).

Puis, ensuite, les guides travaillent dans lesdites voies (et refusent de donner un seul € en retour pour l’équipement), les topos commerciaux pillent ce patrimoine (et re-refusent de donner un seul € en retour pour l’équipement), les blogueurs-guides re-re-publient pour s’attirer des clients (et re-re-refusent de donner un seul € en retour pour l’équipement).

Les grimpeurs « amateurs » ne sont bien sûr pas concernés par cette analyse.

Par contre, il a été demandé très exceptionnellement à C2C de retirer des descriptions d’itinéraires pour des raisons éthiques ou de potentielle interdiction : jamais cela n’a été fait.

Alors, il faut prendre cette discussion du très bon côté des choses => cela fait parler des fiches granite et connaître le fait que c’est seulement en les achetant que nous participons à l’effort d’équipement et de rééquipement :innocent:

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#12

Michel (avec ton deuxième compte ?), tu réponds une fois de plus par des attaques personnelles…
Alors soyons factuel :
De tes voies sur mes 141 topos j’en compte 3 (voies « trad »). Je ne t’ai pas reversé de sous en direct non (tu ne me l’as jamais demandé, ce n’est pas un refus !! J’ai par contre tout tes topos à la maison j’ai donc déjà sorti quelques euros :sweat_smile:) par contre j’ai laissé de ma poche pour plus de 1000€ de matos en ouvrant… Voies qui sont régulièrement parcourues et dont les topos sont en libre accès…
J’écris des topos par passion, si je voulais faire des sous je les ferai payer… Et pour trouver du boulot facilement j’irai plutôt dans un bureau :wink:

De ton côté ce serait intéressant de connaître les faits : le coût du matériel que tu as payé, celui qui a été financé par des sponsors ou mécènes, et ce qui part de tes topos en achat d’équipement (ce que tu revendiques comme principal raison d’acheter) ou en droits d’auteur pour te rémunérer (car j’imagine bien que tu te rémunères sur tes topos, ça semble normal…).

Arrêtons avec ce chantage mesquin sur les topos, il y a de bien meilleurs manières de financer sa passion si l’on n’aime pas écrire des topos…

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#13

Il te faut t’adresser à son auteur (voir l’historique).

Ma contribution fut la création du document (ébauche) pour le site « Milieu du monde ».

#14

Aucune rémunération :slight_smile:

Hormis une dotation de Petzl pour le secteur des Papillons (merciiii !), je paye absolument tout le matériel d’équipement et de rééquipement.
Pour le reste => pas de sponsors, pas de mécènes, pas d’aide de la ville de Chamonix ou de la cpg des guides du même nom.

Pour les seules fiches 12 et 13 d’Argentière dont nous parlons ici, j’y ai collé un total de 81 relais inox brochés, en équipement ou rééquipement et ce sans compter les scellements dans les longueurs (certes pas bcp en moyenne parce que c’est du semi-trad, mais ça s’additionne quand même / ni les mèches, perceuse, cordes, etc…).

Un relais de marque Fixe sur broches, au Vieux, coûte € 42.95. Ajoute env € 6.-/8.- de colle => il revient donc à env. € 50.- pièce

X 81 égale € 4050.- de coût, seulement pour les relais, et pour ces seules deux fiches je le rappelle.

Edition à compte d’auteur et vente des fiches à € 6.30
33,33% pour le libraire
20% env de frais pour la traduction + graphiste
25% env de frais pour l’impression

Il me reste env 20% de « bénéfice » (ce qui est bcp pour un auteur d’ailleurs), soit € 1.25 pce.

Ainsi, pour acheter uniquement ces 81 relais, il me faudrait vendre… 3’250 fiches granite, ce qui ne se réalisera bien entendu jamais, puisque le tirage est (très, très, très) loin de ce chiffre…

Alors oui, je confirme qu’ouvrir ces voies m’a coûté pas mal d’argent, et que l’hypothétique petit bénéfice réalisé dans le futur (après avoir remboursé l’imprimeur+traductrice+graphiste) sera exclusivement réinvesti dans l’achat de matériel.
Cela au bénéfice de tous les pratiquants, j’en suis convaincu.

Conclusion : tout topo « commercial » (cad non redistributeur) vampirisant un topo d’équipeur est de fait un coup de couteau dans le dos de celui-ci.

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#15

Digression à coup sur, mais je demande quand même. Vu que les topos rapportent peu à l’ouvreur et ont un ratio prix public / rémunération auteur désastreux; est-il est pertinent de persister dans ce modèle ?

En voyage, j’ai régulièrement évité d’acheter des topos (difficile à trouver / BEAUCOUP trop cher pour quelques jours d’utilisation / pas pratique etc.) mais fais des dons aux ouvreurs qui avaient un paypal ou autre. Cela me semble gagnant-gagnant: meilleure expérience pour le grimpeur et plus d’argent pour l’ouvreur.

OK le grimpeur moyen est un énorme pingre; mais quand tu fais la somme de l’essence et de l’usure matos, c’est pas filer 5 ou 10 balles par secteur que tu visites qui change grand chose au final…

Serait-il pertinent que C2C donne une meilleure visibilité aux ouvreurs / associations qui gèrent les sites et encourage / facilite les dons ?

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#16

Merci pour les infos. Sur les secteur précédents où tu as plus de temps de retour, tu as pu financer combien en moyenne ? (Grosse disparité selon les secteurs?)
J’ai l’impression qu’on en revient toujours au même point : une énergie énorme et beaucoup d’énervement autour du sujet des topos, pour une méthode de financement qui ne fonctionne pas ! Et pas efficace car il faut 20 000€ pour financer moins de 4000€ de matériel…

Je ne sais pas quelles ont été tes démarches auprès des compagnies des guides, du sngm et ses équivalents, et des sponsors…
Par contre je suis persuadé qu’en mettant en place du financement participatif, tu aurais déjà remboursé bien plus qu’avec les topos, pour beaucoup moins de travail. Ce qui ne t’empêcherai pas de continuer à éditer des topos, si tu aimes faire ça, mais sans cette guerre larvée contre collègues, « concurrents » et sites collaboratifs :wink:

Ça fait parti de mes projets de cet automne pour financer le matériel de mon côté, j’ai déjà bien avancé dessus.
Si ça t’intéresse je serai sincèrement motivé à collaborer avec toi pour mettre ça en place de ton côté : entre ton réseau et le mien, la diffusion sera importante et j’ai du mal à imaginer un échec, en particulier te concernant et avec le succès qu’ont tes itinéraires…

Chacun y trouverai son compte : toi en finançant ton matériel, moi en participant à résoudre ce conflit pénible autour des topos :slight_smile:
Tu sais où me trouver !

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#17

Je te rejoins totalement sur le contenu global de ton message : vraiment pas fan des topos pour les GV (qui ne se mettent pas à jour, dans lesquels on ne peut pas faire de recherche, qu’il faut transporter, etc), pour les couennes c’est différent. Un pourboire dématérialisé à l’ouvreur me semble bien plus judicieux.

Si tu regardes comment c’est fait pour VTNO : ça me semble très bien fait. On pourrait imaginer un système très similaire pour les voies Piola, ça serait sûrement plus rémunérateur que la publication de topos.

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#18

Je suis le seul surpris de lire que tu ne disposes pas de la remise de 18% au Vieux Campeur ? (via l’adhésion FFCAM par exemple)

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#19

Un ouvreur/équipeur ayant une telle notiriété je ne doute pas un instant que le financement participatif sera une meilleure alternative.
Soit une opération ponctuelle pour équiper une voie ou secteur, soit un truc dans la durée pour lisser les revenus et les distribuer en fonctions des projets en cours.

#20

En voilà une excellente idée ! Si,si…

[Modéré : propos à caractère diffamatoire]

Après je me questionne quant au fait que des usagers adhèrent au financement participatif tant il y a de topos gratuits à leur disposition et tant je peux lire ici ou là « je viens juste grimper pour deux jours » ou encore « si je veux choisir une voie parmi d’autres, il me faudrait payer pour des itinéraires que je ne parcourrai pas »…
Bon courage et impatient de voir aboutir une telle initiative.

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