Tous sur chamonix-Zermatt!

Posté en tant qu’invité par Etienne:

L’argent ne compte pas, seul le farde des skis compte sur la Haute Route, vous ne m’avez pas compris, je comprends votre démarche et en même temps vous avez l’air déçus par votre échec et pourtant vous êtes toujours vivants, elle est là votre victoire à mon avis pour moi qui vit toute l’année ici et je sais que la Haute Route que je connais par coeur en ski et même à pied

Posté en tant qu’invité par Garfield:

Etienne a écrit:

La Haute Route (…)
la prochaine fois il faut la faire en plusieurs jours ( 4-7 )
cela va vous permettre (…) de
respecter l’exprit de cette route,(…) dans nos Alpes Suisses (…). Etienne
utilisateur quotidien de nos Alpes.

Je ne vois pas en quoi leur tentative ne respecte pas l’esprit de le Haute route, mais je peux comprendre qu’aux yeux de certains vieux jeu réfractaires et frustrés cela puisse paraître…impensable.
Pour ce qui est de ta réaction, après on s’étonne de l’accueil déplorable de certains coins de ‹ ‹ notre › › beau pays. J’ai presque honte d’être suisse en lisant des âneries pareilles…
Pour ce qui est de la Patrouille…si les compétiteurs n’ont rien à faire dans tes Alpes, va falloir que j’ailles ailleurs m’entraîner…c’est triste.

ça y est, il a réussi à m’énerver le bougre!

Posté en tant qu’invité par Etienne:

C’est pas bien de penser que seul votre avis compte, surment que pleins de gens pensent comme moi et pourtant cela n’empêche pas le blocage de vente de chalets aux étrangers.

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Aller les gars doucement cela n’est qu’une énorme plaisanterie, d’ailleurs je ne suis même pas Suisse Bonne soirée à tous et bravo à Francois et ses amis et je leurs souhaite de recommencer trés vite et de réussir.

Posté en tant qu’invité par philippe:

Etienne,

Reste dans ta montagne a vache. Relis ton post initial et ta discrimination.
Qui ont-ils dérangé ? Personne
Qu’ont ils abîmé ? Rien

A part interpeller, ton esprit retrograde et surement jaloux…

Que tu écrives que tu n’apprecies pas … soit
mais que tu te permettes de dire qu’ils ne sont pas les bienvenus, c’est ENORME.

Serais-tu « bienvenu » dans les Alpes ? et si oui, sur quel critéres ? a cause de ta chemise a carreau, facon gros beauf des montagnes.

Je te laisse a tes chocolats et tes vaches mauves…

Ciao Etienne.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par matthieu:

Je ne vois pas tellement ce que tu entends par « l’esprit de cette haute route ». Pour l’avoir pratiquée à plusieurs reprises je n’y ait pas croisé d’esprit… encore que parfois, éclairé par un claire de lune, on pourrait deviner des ombres bizards…Ceci dit la haute route vieille de 104 ans n’était pas la même qu’aujourd’hui et qu’est-ce qui respecte le plus son esprit: la faire en prenant les télés et les taxis, ou la faire en une étape sans moyen auxilliaire (mis à part la solidarité de quelques copains et parents venus nous ravitailler)?
Mais il est peut etre bon de revenir aux sources de ce projet, car son histoire ressemble à milles autres histoires de montagne. Un jour de l’hiver 2002, deux copains croisent 2 Italiens au refuge de Valsorey, lesquels tentent de relier Zermatt en 2 jours. Après quelques verres de rouge, les discussions vont bon train et les enchères montent. le pari est lancé et pour fêter les 100 ans de la haute route, les deux copains décident de tenter le truc en 1 jour, ou plutôt en une étape. En 2003, ils tentent le coup. sauf erreur ils sont 4. 4 montagnards aguéris dont 1 guide. Malheureusement le brouillard les contraint à se réfugier dans le refuge des bouquetins, non loin du but. Etant de la même vallée que les 4 lascars j’entends parler de leur histoire. L’année suivante je tente le truc avec mon coéquipier de course et sa femme. Mais c’est une fois de plus l’échec. Nous abandonnons au même endroit que le groupe d’Alain. Mais on ne perd pas espoir et on remet ca en 2005. Cette fois je repars avec le meme copain et un copain qui avait participer à la première tentative. Un coéquipier abandonne à Valsorey et nous finissons à 2 en 26h. Je n’ai pas eu l’impression de ne pas respecter ni la montagne ni les pionniers de la haute route. Quant à F. Perraudin, t’inquiète pas il est aussi de la même vallée que nous et il est au courant. Je ne crois pas que ce soit le genre de type que ca dérange, en tous cas il me salue encore dans la rue.

Posté en tant qu’invité par X@v.:

à refaire , et j’y serais cette fois ci !!
bravo à vous les gars et à l’année prochaine.

X@v.

Posté en tant qu’invité par Lutin:

Rentré de l’hôpital ? quelles sont les nouvelles ?

Posté en tant qu’invité par stephane:

Bonjour à tous,

Alors voici un petit résumé pour ce qui concerne l’équipe ayant tenté le coup en 2 jours.

Nous sommes partis à 5: Vincent, Raymond, Antoine, Jean-Marc et moi-même.
Le dimanche, départ d’Argentière à 3h30 (trop tard?, probablement aurait-il fallu partir vers 1h car nous n’avons pas été très rapides…).
Arrivée au col du Chardonnet à 8h30 où Raymond nous laisse (pas assez entraîné il a préféré renoncer). Descente rapide en crampons piolets du col puis rapidement nous attaquons la montée au col de la Grande Lui. Mais le soleil tape déjà fort et nous prenons pas mal de neige de la part des gars qui descendent du col. On bascule de l’autre côté où l’on attend Jean Marc puis Antoine qui se sent pas bien du tout. Il renonce. Jean Marc aussi. Il est 12h environ et vu notre rythme je ne sens pas du tout la suite surtout que je ne connais pas le passage entre La Fouly et Bourg Saint Pierre. Pour moi il n’y a que 2 solutions: arrêter ou faire la liaison La Fouly- Bourg Saint Pierre en taxi. Vincent est encore motivé et on opte pour la 2ème solution. Nous voici donc à Bourg saint Pierre (après que 2 randonneurs suisses nous aient amené en stop) à 14h et il ne reste plus(!) que la montée au refuge de Valsorey que nous faisons assez doucement mais très régulièrement. Arrivée au refuge à 18h30 après 15h de ski et 4100m de D+. Je suis très fatigué,j 'ai du mal à manger mais Vincent tient un peu plus le choc.

Le lendemain lever à 3h15 pour un départ à 4h. Je suis assez optimiste sur nos chances de réussite car il n’y a que (!) 2800m de D+, que je connais bien la suite de l’itinéraire et qu’il fait grand beau. Par contre, nous sommes bien éprouvés et j’ai peur que le fait de ne pas avoir réussi à manger la veille ne me handicape. La montée au Plateau du Couloir se fait sans problème puis la descente vers Chanrion est menée rapidement. Débute la longue (très) remontée du Glacier d’Otemma. Cela se passe bien au début, nous sommes réguliers mais 300m sous le col de l’Evêque, je commence à donner de réels signes de fatigue et Vincent doit m’attendre 20-30 min au col. Descente très rapide ensuite vers le refuge des Bouquetins où l’on achève nos dernières victuailles. Débute la montée vers le col du Mont Brulé. le soleil tape très fort et ma motivation vacille très fortement, en plus il suffirait de se laisser glisser jusqu’à Arolla. Mais Vincent me remotive, me donne un remontant et la raide montée se passe plutôt bien. On bascule en gardant les peaux et il ne reste plus que 450m pour le col de Valpelline. la montée se fait au mental pour moi pendant que Vincent court devant… Il doit m’attendre 30 min au moins je pense. Il est 16h30 environ. La dernière descente n’est que du bonheur et nous pouvons skier jusqu’à Zermatt où nous arrivons à 18h. train puis taxi nous ramènent à Argentière vers 22h30. Ouf!!!

Un grand merci à Vincent qui m’a bien soutenu sur la fin, au gardien du refuge de Valsorey et à Alain sans qui nous n’aurions rien fait et à qui je souhaite de revenir terminer ce superbe projet de Chamonix- zermatt en non-stop. Ce sera sans moi sauf si je mute d’ici l’an prochain!

Stephane

Posté en tant qu’invité par Real Flo:

Ca m’a tout l’air d’une bien belle perf’ déjà sur deux jours!!
En tout cas vous vous êtes bien sorti les doigts du C…

Posté en tant qu’invité par Paul:

stephane a écrit:

Bonjour à tous,

Alors voici un petit résumé pour ce qui concerne l’équipe ayant
tenté le coup en 2 jours.

Nous sommes partis à 5: Vincent, Raymond, Antoine, Jean-Marc et
moi-même.
Le dimanche, départ d’Argentière à 3h30 (trop tard?,
probablement aurait-il fallu partir vers 1h car nous n’avons
pas été très rapides…).
Arrivée au col du Chardonnet à 8h30 où Raymond nous laisse (pas
assez entraîné il a préféré renoncer). Descente rapide en
crampons piolets du col puis rapidement nous attaquons la
montée au col de la Grande Lui. Mais le soleil tape déjà fort
et nous prenons pas mal de neige de la part des gars qui
descendent du col. On bascule de l’autre côté où l’on attend
Jean Marc puis Antoine qui se sent pas bien du tout. Il
renonce. Jean Marc aussi. Il est 12h environ et vu notre
rythme je ne sens pas du tout la suite surtout que je ne
connais pas le passage entre La Fouly et Bourg Saint Pierre.
Pour moi il n’y a que 2 solutions: arrêter ou faire la liaison
La Fouly- Bourg Saint Pierre en taxi. Vincent est encore motivé
et on opte pour la 2ème solution. Nous voici donc à Bourg saint
Pierre (après que 2 randonneurs suisses nous aient amené en
stop) à 14h et il ne reste plus(!) que la montée au refuge de
Valsorey que nous faisons assez doucement mais très
régulièrement. Arrivée au refuge à 18h30 après 15h de ski et
4100m de D+. Je suis très fatigué,j 'ai du mal à manger mais
Vincent tient un peu plus le choc.

Le lendemain lever à 3h15 pour un départ à 4h. Je suis assez
optimiste sur nos chances de réussite car il n’y a que (!)
2800m de D+, que je connais bien la suite de l’itinéraire et
qu’il fait grand beau. Par contre, nous sommes bien éprouvés et
j’ai peur que le fait de ne pas avoir réussi à manger la veille
ne me handicape. La montée au Plateau du Couloir se fait sans
problème puis la descente vers Chanrion est menée rapidement.
Débute la longue (très) remontée du Glacier d’Otemma. Cela se
passe bien au début, nous sommes réguliers mais 300m sous le
col de l’Evêque, je commence à donner de réels signes de
fatigue et Vincent doit m’attendre 20-30 min au col. Descente
très rapide ensuite vers le refuge des Bouquetins où l’on
achève nos dernières victuailles. Débute la montée vers le col
du Mont Brulé. le soleil tape très fort et ma motivation
vacille très fortement, en plus il suffirait de se laisser
glisser jusqu’à Arolla. Mais Vincent me remotive, me donne un
remontant et la raide montée se passe plutôt bien. On bascule
en gardant les peaux et il ne reste plus que 450m pour le col
de Valpelline. la montée se fait au mental pour moi pendant que
Vincent court devant… Il doit m’attendre 30 min au moins je
pense. Il est 16h30 environ. La dernière descente n’est que du
bonheur et nous pouvons skier jusqu’à Zermatt où nous arrivons
à 18h. train puis taxi nous ramènent à Argentière vers 22h30.
Ouf!!!

Un grand merci à Vincent qui m’a bien soutenu sur la fin, au
gardien du refuge de Valsorey et à Alain sans qui nous
n’aurions rien fait et à qui je souhaite de revenir terminer ce
superbe projet de Chamonix- zermatt en non-stop. Ce sera sans
moi sauf si je mute d’ici l’an prochain!

Stephane

Bravo Stephane,

Belle exemple de courage.

Posté en tant qu’invité par X@v.:

merci pour le récit , ca me donne de plus en plus envie.
bravo à vous les gars.

X@v.

Posté en tant qu’invité par Agence Anti-Dopage:

« Mais Vincent me remotive, me donne un
remontant et la raide montée se passe plutôt bien ».

Pourriez-vous nous communiquer la nature exacte de ce « remontant »?

Quel genre de stimulant utilisez-vous pour les descentes?

Nous attendons des réponses précises!

pour l’Agence,

Nicolas S.

Posté en tant qu’invité par @lain:

Le coup de tabac est passé…ou presque !
Les taux de créatine et d’urée redescendent progressivement et la fièvre également.
Seule la tension est encore basse mais bon je pense que d’ici une ou deux semaines tout devrait redevenir normal !!

Posté en tant qu’invité par X@v.:

on attend le récit …

X@v.

Posté en tant qu’invité par Lutin:

Repose toi bien avant le bilan de cette aventure qui ne manquera pas de suivre et de nous intéresser, puis la création d’autres projets auxquels je ne manquerai pas de participer … s’ils sont raisonnables !
Ca fait plaisir de te lire.

Posté en tant qu’invité par Pierric:

Super temoignage Stéphane !
La traversée de belledonne non stop existe dans le topoguide, alors pourquoi pas Cham-Zermatt :wink: :wink: !!!

Alain, bon courage pour la derniére ligne droite du rétablissement !!!

Posté en tant qu’invité par catherine:

Bon courage à @lain pour la récupération qui se passera vite et bien j’espère.

Un grand BRAVO à tous, vous avez été formidables !
Une belle réussite d’esprit d’équipe et de convivialité qui fait chaud au coeur

Posté en tant qu’invité par @lain:

Après quelques jours de recul nécessaire voila un bilan de ce challenge.
Pour les clartés du discours il sera établit sur deux aspects :

  1. les constats
  2. les perspectives , les évolutions, les remédiations possibles

A. Sur le plan du concept du projet
• Constat n°1 :
A l’évidence le challenge n’a finalement que peu attiré, force est de constater que beaucoup se sont montrés intéressés par le projet voir s’y sont inscrits (une vingtaine de partants) puis plus l’échéance arrivait plus les désistements se sont manifester : au final nous n’avons été que 11 sur la ligne de départ :
 6 sur la formule non stop
 5 sur la formule en 2 jours
 0 sur la formule en 3 jours

• Constat n° 2 :
Sur le plan de la gestion de l’organisation la coordination entre les deux équipes sur le terrain a posé quelques problèmes.
Cela est du à une couverture de réseau qui n’est pas à 100% ; notamment entre le secteur Vallon Valsorrey - Col de Valpelline

• Perspectives :
Pour éviter les iinterractions entre les groupes les deux groupes doivent partir en totale autonomie comme si aucun lien ne s’établiera à priori entre eux.
Cette autonomie passe par :

  • la gestion du matériel
  • la gestion des ravitaillements
  • la gestion du retour sur Argentière (réservation indépendante des taxis)

Bien sûr si une arrivée commune est à envisager l’échec d’un groupe ne doit pas perturber la bonne marche de l’autre.

B. Sur le plan humain
• Constat n°1 :
Les 6 du groupe du non stop étaient sensiblement du même niveau mis à part @lain qui se savait diminuer au départ mais à tenter de serrer les dents le plus longtemps possible pour vivre de l’intérieur cette aventure.
Dans ce groupe tous les partants avaient déjà de solide référence en matière d’effort de longue durée en montagne que cela soit en ski de rando (participation à la Pierra Menta) , en trail (UTMB par exemple) ou en grande voie d’alpinisme estivale.
Sans cette expérience le challenge du non stop me semble hasardeux pour espérer atteindre Zermatt
• Perspectives :
A l’évidence si un tel projet se remet en place cette expérience sera exigée pour intégrer le groupe. Si tel n’était pas le cas la mise en place d’un gros test sur un D+ de 4000m au minimum sera organisée 15 jours avant .

• Constat n°2 :
Tout au long de la sortie on a pu constater une extraordinaire ambiance (je ne crois pas le mot excessif) et cela malgré des moments ou la fatigue et l’éloignement du timing initial espéré auraient pu irriter les esprits.
Bref sans se connaître vraiment les 6 petits gars sont très vites devenus 6 copains complices dans l’effort .
• Perspectives :
Cet état d’esprit me parait être indispensable …se supporter 5h c’est jouable mais 30h …

C. Sur le plan de la performance
• Constat n° 1 :
C’est un échec relatif .
En effet seul Vincent et Stéphane, partis sur 2 jourss ont atteint leur objectif avec brio !
Nous les félicitions et nous rappelons au passage que Vincent était à sa 4e sortie de rando de la saison …
Cela pour dire à tous ceux qui pensent que faire des milliers des m de D+ est le seul moyen de se faire la caisse qu’ils se trompent !!
Un préparation physique efficace et de qualité peut très bien se faire en dehors des skis de randos…à condition bien sûr que celle-ci respecte quelques règles de base pour qu’il y ait un transfert d’acquisition.

• Pourquoi cet échec ?
De nombreuse causes peuvent l’expliquer ; en voici à mon sens quelques unes :

• L’idée de vouloir à tout prix nous caller sur les références de la précédente tentative.
 en effet un départ à 16h présente un certain nombre d’inconvénient :

  • Tout d’abord les organismes partent avec déjà une fatigue résiduelle de la journée
  • Si la tentative se place sur des bases supérieures à 26-28h cela implique une arrivée de nuit à Zermatt c’est-à-dire une arrivée avec le froid ; hors les organismes avec la fatigue ne supportent que très peu le froid …
    Psychologiquement une arrivée sous les soleil est quand même préférable !

• La descente de la Grande Lui en début de nuit nous a posé de très sérieuses difficultés : en effet le regel nocturne n’était pas suffisant et nous avons du enchainer 1800m de descente avec une horrible croûte pour certains comme @lain peu expert en la matière se fut une jolie rigolade entrecoupée d’une multitude de roulé-boulé tous plus somptueux les uns que les autres.
Seuls François Koch et Alban nous montrèrent leur redoutable technique dans ce type de neige…il faut dire que quand on se permet de descendre le couloir du couturier avec ses 55° évidemment la descente de la Grande Lui reste une promenade de santé quelles que soient les conditions !!

• Des pauses trop longues
Nous avons fait une longue pause à la Fouly avec bol de soupe et sandwichs. Les collègues ont également pris une heure de pause à l’Hospice .
Ces pauses coupent l’organisme dans son habitus de l’effort engagé et la remise en route laisse des traces.

• Un itinéraire pas assez direct :
Le passage par l’hospice de St Bernard a un côté sympa mais il est fort contraignant et rallonge cette première partie du challenge (Argentière –Refuge de Valsorey) ; hors cette première étape virtuelle doit être menée rapidement pour justement éviter un horaire tardif vers la croix de Tsousse (tout cela bien sûr dans la perspective d’un départ à 5h d’Argentière)

• Un redémarrage trop fort après la pause de la Fouly.
Après la longue pause de La Fouly nous avons été guidé par Matthieu (un des membres de l’équipe précédente qui avait réussi le projet)
Matthieu d’une gentillesse exceptionnelle avait fait le déplacement pour nous accompagner sur la partie La Fouly – lacs de fenêtre. Ils nous avaient même préparés des thermos de thé au glucose …un pur régal !
En revanche suivre un gars affuté qui sort de sa voiture pour quelques heures n’est pas la meilleure stratégie.
Car même si Matthieu est sans doute resté très largement en dessous de son rythmer de croisière nous autres avions déjà dans les jambes 2600m de D+ et 1h30 de descente qui avait laissé des traces !
Certes tout le monde a suivi mais je pense que ce faux rythme a nécessairement pesé sur la vitesse de croisière ensuite.

• Perspectives
** A la réflexion il semblerait qu’un départ vers 5h du matin permettrait de passer cette descente dans de bien meilleurs conditions et donc d’éviter de la fatigue musculaire.
Cet horaire permettrait de passer la traversée de la croix de Tsousse suffisamment de bon heure pour éviter de prendre trop de risque dans ce secteur.
Bien sûr tout cela reste à affiner .

** les pauses doivent être limitées à 15-20’ maxi et sans doute plus fréquentes.
Alban a notamment rapidement ressenti un dégoût pour « la chose sucrée » .
Ce ressenti sur de l’ultra ne vient en général que plus tard (au-delà de la 20e heure) cependant il s’explique :
Il aurait fallu s’arrêter plus souvent (style toutes les 2h pour une très courte pause casse-croûte salée avec un encas salé (style pain au gruyère ou jambon )

** Pour un prochain non stop le passage par le col de Bastillon devra être envisagé pour éviter le détour par l’hospice

** il faut éviter que des accompagnateurs affutés accompagnent momentanément sur une partie de la route le groupe…à moins que ceux-ci se placent en arrière garde pour éviter d’imprimer involontairement un tempo inadapté au groupe.

Voila pour l’instant le premier bilan qui reste très largement incomplet.

Posté en tant qu’invité par @lain:

j’avais donné à Vincent quatre pastilles de Coramine Glucose .
En cas de fort coup de pompe cela peut permettre à celui qui subit le coup de tabac d’arriver au refuge même si cela ne lui permettra pas de retrouver tous ces moyens .

attention la coramine est ,pour certaines fédérations sportives, considéré comme un produit dopant.
L’effet n’est que de courte durée et dans le cadre d’une épreuve d’ultra il ne peut permettre que de combler provisoirement un court passage à vide …

En bref inutile d’espérer avaler de la coramine pour exploser le record de Chamonix-Zermatt !!