Toujours le loup

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pour ceux qui sautent sur l’occasion de lyncher ceux qui ne pensent pas comme eux:

« aux diverses questions que nous leur avons posées sur la détention et l’origine des ce que nous avons identifié comme étant des loups »

« nous nous engageons a contacter mme carbonne pour lui montrer les animaux »

à cette époque, en 1993, l’existence de cet élevage n’était pas connue du public. Tout était tenu secret autant par le Parc National du Mercantour que par l’ONCFS et la Direction de la nature et des paysages du Ministère de l’Environnement.

C’est discrètement, pour ne pas dire dans le secret, que Geneviève Carbone est mise en avant dans le dossier du loup en France. [b Chez le propriétaire de loups / chiens hybrides [/b]pour expliquer à l’ONCFS à quel genre d’animaux ils ont affaire le 11 janvier 1993, S’en suit un rôle ambigu quant à l’arrivée du loup dans les Alpes autour des loups dit de Castélino. Titulaire d’un certificat de capacité ministériel, la même année, le ministère de l’environnement lui confie, (carbonne) au sein du Parc National, une étude sur le retour du loup dans le Mercantour (Alpes Maritimes) dont la date officielle est fixée à novembre 1992.

formation des agents de l’ONCFS
Mais ces loups de Castérino ne sont pas secrets pour tout le monde. Nous apprendrons ainsi que lors d’un stage sur les loups organisé à Saint-Etienne de Tinée les 15 et 16 juin 1993à l’intention des gardes-chasse français et italiens, Geneviève Carbone a présenté des diapositives des loups de Castérino… Etonnant alors que nous savons grâce au p.v. apparu bien aprés le stage que, le 12 janvier 1993, elle affirmait aux gardes que le couple de loups captifs était des chiens hybrides malamut/loup (Cf. Compte rendu de l’ONC).

Que 3 ou 4 personnes , toujours les mêmes contestent tout est très représentatif des forums. mais de nombreuse autres personnes peuvent prendre l’information et travailler dessus et s’en servir ou non, comme je le fait tout les jours. Vous conviendrez que je n’affirme jamais détenir la vérité et comme il est indiqué dans mon blog :
« Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l’actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). »

Merci d’éviter de condamner a chaque fois que vous avez un doute qui devient pour certain une certitude tellement plus facile a gérer que la recherche de la vérité!

[quote=« ouragan26, id: 1662718, post:554, topic:147174 »]

Ici le poccés verbal des loups de castérino:
http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/Loups/France/Retour-Loup/1993-02-11-ONCFS-PV-Loups-Casterino-Tende.pdf[/quote]

PV qui tend à te contredire :
1- l’élevage de « loups » semble etre des hybrides, en tout cas aucune preuve que ce soit des loups
2- Cet élevage, bien peu discret, a été vite reperé… Donc à mon sens ca prouve qu’il est impossible d’élever des loups incognito. Imagine les reactions des voisins, les dénonciations. Tu laisserai tes voisins elever des loups ? Tout se sait dans la campagne, elever des loups ca demande beaucoup d’espace, d’aller et venues et de nourriture.

De toute façons, à quoi ca sert de s’embarquer sur ce terrain ? Ton discours de défense des bergers et du pastoralisme n’a nul besoin de ça pour être audible.

Merci, vous avez tout a fait raison
Ce n’est pas moi qui ai lancé le sujet de la réintroduction. Je me contente uniquement de répondre aux affirmations qui ne me semble pas aussi évidentes, et aujourd’hui il pleut donc je suis en RTT si l’on peut dire, avec du temps pour répondre et en même temps réviser. Alors qu’il fut une époque ou la réintroduction du loup aurait changé son statut, aujourd’hui, même si il était prouvé que des loups ont été réintroduit, ce qui ne tardera pas, des dispositions ont été prises pour que son statuts ne change pas. étonnant non?

A CEUX QUI LAISSENT SOUS ENTENDRE QUE DANS LES PARCS LE PASTORALISME DEVRAI CÉDER LA PLACE AUX PRÉDATEURS!

Il convient de connaitre les points de la charte qui ont été proposés et signés démocratiquement par les acteurs sociaux concernés:

Le pastoralisme est une activité ancienne et importante dans les cœurs et dans les aires
d’adhésion des Parcs nationaux de la Vanoise, des Ecrins, du Mercantour, des Cévennes et
des Pyrénées. Les parcours pastoraux et les pâturages d’altitude concernent un grand nombre
de milieux naturels : pelouses alpines, landes, sous-bois, éboulis, zones humides… supports
d’une vie sauvage particulière et emblématique.

L’activité pastorale d’altitude dans les parcs nationaux est bien vivante, menée par des
éleveurs locaux ou transhumants. Elle a fortement évolué, s’est modernisée. La conservation
de bon nombre de milieux et d’espèces est liée au maintien et à l’ajustement des pratiques
agricoles et pastorales. Les premiers partenaires des parcs nationaux sont les éleveurs et
les bergers, les gestionnaires d’alpages ou d’estives, les services pastoraux, agricoles et
administratifs.

Les cinq parcs nationaux métropolitains de montagne : Parc national des Pyrénées (PNP), Parc national des Cévennes (PNC), Parc national du Mercantour (PNM), Parc national des Ecrins (PNE) et Parc national de la Vanoise (PNV), présentent des espaces naturels d’altitude assez vastes, parfois plusieurs milliers d’hectares dont les ressources fourragères sont pâturées en saison estivale et d’intersaison par des troupeaux constitués de plusieurs centaines d’ovins (800 à 3000) ou de quelques centaines de bovins (100 à 300). Ces territoires sont appelés alpages dans le massif alpin (PNM, PNE et PNV) et estives dans les massifs pyrénéen (PNP) et cévenol (PNC).

Les paysages d’alpages et d’estives de ces cinq parcs nationaux recouvrent 460 000 ha (comprenant des pâturages d’altitude d’été et les pâturages d’intersaison) et se situent en zones cœur et en aires optimales d’adhésion. Dans les cœurs (excepté le PNC où l’on trouve également des espaces cultivés), le pastoralisme est l’activité agricole très largement majoritaire, voire exclusive. Il est également présent dans l’aire optimale d’adhésion de tous les parcs nationaux.

Le pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver.

ceux là sont des rêveurs !!

apparemment tu n’as pas vu le message de jeandekling:
" A propos des battues au loup :
www.midilibre.fr/2014/09/06/loup-premiere-b … 047157.php

"Nous avons d'abord mené trois nuits de suite, dès le 28 août, date à laquelle le préfet a pris son arrêté et sur les quatre communes concernées - Châteauneuf-de-Randon, Arzenc-de-Randon, Chaudeyrac et Pierrefiche - des actions avec des sources lumineuses et avec possibilité de tirer sur l'animal, mais on ne l'a pas vu" 

Les chasseurs, rentrés bredouille (ou broucouille comme on dit las bas), ont finalement organisé un lâcher de loups afin que tout le monde puisse en profiter. Malheureusement, sur les 10 loups lâchés dans l’enclos de Louis D., 8 se sont faufilés entre les balles et ont finalement retrouvé la liberté. Les chasseurs annoncent déjà une prochaine battue. "

l’inanité de ce genre d’efforts est confirmée par ouragan:
"Toujours l’Italie ou « ça se passe mieux que en France »

Dans un moment vraiment délicat en ce qui concerne le problème de braconnage en Italie (avec les histoires récentes de l’ours tué dans les Abruzzes et impallinati sur les oiseaux de proie migrateurs), n’oublions pas que même pour le loup en Italie la première cause de mortalité reste un braconnage incontrôlé.

Armes à feu, des bouchées empoisonnées, dentelles et autres méthodes cruelles utilisées avec un seul but : éliminer le loup de nos terres. (Traduit par Bing)"

et pourtant, le loup continue à proliférer en Italie, au point qu’il envahi la France et la Suisse !

je t’ai déja dit que tu ne prenais pas suffisamment soin de ta santé !

tu mélanges tout
ce qui se passe en zone d’alpage n’a rien à voir avec ce qui se passe en zone forestière ou en zone mixte
et en plaine, c’est encore autre chose
les troupeaux, qui peuvent garder l’espace ouvert en zone forestière, détruisent la biodiversité en altitude, dans les zones de pré; à la limite des pierriers, ils détruisent même totalement le couvert végétal

eh bien aujourd’hui, il va devoir s’adapter au retour du loup
où est le drame ?

Posté en tant qu’invité par grebleau1:

[quote=« ouragan26, id: 1662798, post:567, topic:147174 »]A CEUX QUI LAISSENT SOUS ENTENDRE QUE DANS LES PARCS LE PASTORALISME DEVRAI CÉDER LA PLACE AUX PRÉDATEURS!

Il convient de connaitre les points de la charte qui ont été proposés et signés démocratiquement par les acteurs sociaux concernés:

Le pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver.[/quote]

Je comprends bien l’idée : le pastoralisme s’exerçant aussi dans les parcs nationaux, il n’y a pas non plus de place pour le loup dans les parcs nationaux. A partir de là, le zonage des loups n’a effectivement pas de sens, comme cela a déjà été dit puisqu’on ne trouvera pas de zones dans lesquelles il n’y a pas de pastoralisme. Et c’est vrai que finalement, cette idée qui fonctionne aux USA serait difficile à transposer dans un pays bien plus petit comme le nôtre.

Toutefois, si je me souviens bien, l’idée du zonage a été dans le passé défendue par certains éleveurs, dans les années 2000 (je dis ça de mémoire) et je me souviens très bien qu’à l’époque les associations pro-loups s’étaient insurgées contre cette idée, peut-être un peu trop vite. Je dis ça d’autant plus volontiers qu’à l’époque je trouvais cette idée scandaleuse.

Sur le rôle du pastoralisme dans les parcs nationaux, évidemment qu’il est reconnu par la Charte, celle-ci ayant été adoptée très récemment. Si on peut poser à certains égards la question du pastoralisme dans les parcs, ce n’est évidemment pas sur une grande partie de leurs surfaces, c’est irréalisable ! En revanche, il y a des zones dans lesquelles personne ne peut aller, je pense par exemple à la réserve intégrale du Lauvitel dans les Ecrins. Si il y avait quelques autres zones comme celles-ci, le loup y serait bien tranquille. D’ailleurs à ma connaissance, y’a pas de troupeaux aux alentours, c’est bien la preuve qu’il y a des endroits où le loup pourrait être toléré.

Par ailleurs, sur la référence à la réglementation, en l’occurence ici la Charte des parcs nationaux, c’est effectivement un argument intéressant.
La difficulté c’est que l’argument n’a pas toujours la même vigueur et je vois dans son maniement, 2 poids, 2 mesures…
J’en donne 2 exemples : l’exemple (discuté) du Parc des Ecrins en juillet dernier dans lequel le préfet suite à la visite de la ministre (celle qui plaçait le Mont Blanc dans les Hautes Alpes je crois) aurait autorisé (conditionnel : info Ferus) une battue aux loups pour les expulser du Parc afin de pouvoir les tirer.
le 2ème plus évident : effectivement, chaque fois qu’il y a des arrétés préfectoraux de tirs, les assos pro-loups montent aux créneaux et certains ne manquent pas de dénoncer leur irresponsabilité, leur dogmatisme, leur immobilisme, etc.
Or que demandent les asso : que ces arrêtés respectent les conditions limitatives fixées par la loi à savoir hors zone de colonisation, troupeaux attaqués malgré des mesures de protection, etc.
Tout ça pour dire que certains laissent entendre que faire un recours, et obtenir gain de cause, ce serait être à la botte du tout-sauvage. Non, c’est juste obtenir l’application de la loi et vérifier que les arrétés sont légalement pris.
Et quand c’est le cas, le tir est autorisé, parce que la loi le permet. Et quand à l’argument du délai, les tribunaux administratifs statuent en général rapidement et dès la décision rendue le préfet reprend un autre arrêté en tâchant de respecter les conditions fixées par la loi.

Ben quand je vois comme les végétariens sont tristes au resto et ne ressemble à rien physiquement, je préfère mourir jeune en ayant une nourriture 80% carnée!

entre 80% et 0%, il y a peut être un moyen terme ? :wink:

On ne connait pas les moyens termes, ici. Tu n’avais pas remarqué ?

[quote=« Bob, id: 1662839, post:572, topic:147174 »][/quote]
Perso, depuis que je suis sorti de l’adolescence, je mange de moins en moins de viande. C’est ma femme, une vrai carnivore, qui mange pour deux! Quand il y a deux steaks, elle se prend le plus gros et le plus petit, elle le divise en me laissant deux bouchées. Mon goût pour le sucré s’estompe aussi et quand je n’ai plus faim, je ne prends pas ses succulents desserts du genre tarte aux framboises!

Par contre j’ai toujours soif quand il s’agit de bonnes bibines! :wink:

Charcuterie, steak tartares, entrecôtes, pâtés, foi gras … andouillette et tripaille voilà la vrai vie :lol: … avec un soupçon de verdure pour la déco!

Sinon pour le loup … trouvé ça aujourd’hui … c’est récent et là c’est parlant! Alpes-de-Haute-Provence : Dixième attaque de loups en quatre ans pour un éleveur proche de Digne-les-Bains -
http://www.dici.fr/actu/2014/09/23/alpes-de-haute-provence-dixieme-attaque-de-loups-en-quatre-ans-pour-un-eleveur-proche-de-digne-les-464294
J’ai du mal à piger que même ceux qui adorent cet anima,l ne réalisent pas qu’il est temps de pouvoir le tirer comme un nuisible … puisque c’est ce qu’il est!

Je crois que ça dépend beaucoup de sa constitution. Quand je vois les quartiers qu’elle se mange!
Moi, c’est plutôt tout ce qui est céréales et féculents: Pasta, patates sous toutes ses formes, riz, couscous, boulgour …

Et ici, les bons pâtés et charcuterie, y a pas ou peu, alors, je m’en passe.

Par contre, j’ai du mal à comprendre qu’on soit 100 % végétarien. Après une maladie, un bon steak vous requinque.

Etonnant comme réponse, vous êtes spécialistes? parce que quand on lit:

alpage = pâturage estival en haute montagne
estive = pâturage d’été en haute montagne

L’activité pastorale d’altitude dans les parcs nationaux est bien vivante, menée par des
éleveurs locaux ou transhumants. Elle a fortement évolué, s’est modernisée. La conservation
de bon nombre de milieux et d’espèces est liée au maintien et à l’ajustement des pratiques
agricoles et pastorales.

Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives (donc d’altitude, ou il n’y a pas d’arbre)offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver.

Chez nous, l’alapage est en zone natura 2000 avec qui nous avons un contrat

Et puis je vous laisse imaginer des millions d’ ha en fin d’été avec un foisonnement de 70 cm d’herbes biens sèches! Feu et avalanches qui vont détruire toute les foréts en aval!

et pour moi, c’est plutôt fromages et fruits
chacun ses goûts

mais 80% sur un type d’aliment, c’est beaucoup trop

bof, ça changerait quoi ?
quand on voit l’efficacité des battues …
et de toutes façon, aucun animal n’est nuisible
sa présence est peut être contraire aux intérêts immédiats de certains, mais de là à dire qu’il est nuisible …

[quote=« vref, id: 1662871, post:579, topic:147174 »][/quote]
Saperlotte! J’avais oublié le fromage, qui fait mes délices. Mais pareil ici, le fromage qui pue sur du vrai pain et qui te fait exploser les papilles, y a pas.

bigre !
70 cm d’herbe sèches !!
c’est plus un alpage, c’est une prairie artificielle et irriguée !

Posté en tant qu’invité par mistaouane:

[quote=« ouragan26, id: 1662866, post:578, topic:147174 »]

Etonnant comme réponse, vous êtes spécialistes? parce que quand on lit:

alpage = pâturage estival en haute montagne
estive = pâturage d’été en haute montagne

L’activité pastorale d’altitude dans les parcs nationaux est bien vivante, menée par des
éleveurs locaux ou transhumants. Elle a fortement évolué, s’est modernisée. La conservation
de bon nombre de milieux et d’espèces est liée au maintien et à l’ajustement des pratiques
agricoles et pastorales.

Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives (donc d’altitude, ou il n’y a pas d’arbre)offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver.

Chez nous, l’alapage est en zone natura 2000 avec qui nous avons un contrat

Et puis je vous laisse imaginer des millions d’ ha en fin d’été avec un foisonnement de 70 cm d’herbes biens sèches! Feu et avalanches qui vont détruire toute les foréts en aval![/quote]
Et où se trouve la biodiversité quand des centaines et centaines, voire milliers de moutons sont en alpage, que plus un brin d’herbe ne pousse, et que la montagne ne ressemble plus qu’à un tapis de crottes marron !