*

Posté en tant qu’invité par ben jj:

Bcp de personne ce rende compte de toute manière seulement apres l’optention du brevet d’état qu’en faite il ne veulent pas faire sa…

Posté en tant qu’invité par AeM:

[quote=« scebastien, id: 1734270, post:60, topic:148786 »]Resalutation, sa me fera toujours rire les gens qui parlent sans savoir, qui viennent te raconter ta vie alors qu’ils ne savent même pas ce qu’il ce passe dans leur tête ou qui cherche a discrédité qqn parce qu’il fait des fautes d’orthographes… Pour moi c’est juste le signe d’un manque d’argument, d’un manque de bonne foi, un manque de jujotte et d’ampathie… Dire que rater le proba c’est ne pas être capable de faire 30km et 1500m de déniv est vraiment une preuve d’un manque de connexion(s) neuronale(s) …

     Il est sur que j'ai parler a chaud et que je suis dégoutter d'avoir louper mon probatoire.. Dégoutter , de passer a côter de ma saison. On m'a ouvert tellement de porte ou je ne peut pas passer parce que des gens qui ne connaissent rien de moi viennent me dire que je ne suis pas au niveau.. Pourtant des gens veulent que moi, l'incompétent, les amènes en montagnes, parce qu'ils me connaissent et qu'ils savent que suit passionner et responsable . Je vie en montagne depuis gamin, je passe pas deux jours sans faire 500 a 800 de déniv+.. Toujours a  pied ou en vélo, j'ai déjà accompagner des groupes (oups, j'ai failli oublier le S a groupe, j'ai failli perde toute ma crédibilité, mdr) dans un cadre légal de stagiaire.. Je fait des trecks, je sait ce que c'est que de faire 25km par jours mais bref, je me justifie... Je sait ce que je veut faire et je n'ai pas besoin de l'approbation de gens qui ne connaissent rien de moi pour savoir si je suis bien fait pour sa et si ce que je dit est vrai.. bref, je ne devrais pas me rabaisser devant ceux qui ont eux réussi, et qui d'un seul coup ne ce sentent plus pisser (il y a des exception, ouff)... Et de toute facon ces rigolo auront toujours quelque chose a dire, car c'est plus simple de montrer les gens du doigts pour ce valoriser que de ce regarder dans la glace pour apprendre de ses erreurs.. 

     Une de mes amies AMM qui à louper 3 fois le probatoire me l'avait dit, "tu véra dans le métier c'est un peu comme chez les guides, il y à un nombre incalculable de prétentieux, je m'en suis bien rendu compte du fait d'avoir louper plusieurs fois le proba et d'entendre les professionnels en rire... Si t'est pas capable d'avoir le proba c'est que c'est pas fait pour toi," disait les pisseux de l'époque.. Aujourd'hui elle bosse toute l'année même l'hiver ou parfois elle fait des mois records a en faire rougir les demi dieux.. Alors vous savez vos réflexion de gamin prétentieux (pour ceux qui ce sentent visé) vous pouvez les garder pour vos gosses.

     Certes , cette examen empêche de faire des amm sans métier, mais il empêche aussi des gens comme moi de travailler légalement, je demande juste a entrer dans le cursus pour pouvoir le mener au bout, pour pouvoir montrer aux demi dieux (a la tres grosse vessie) que je suis apte.. Ce que je dit c'est que la sélection est aléatoire et qu'elle n'est pas axée sur les VRAI compétence du métier, la capacité à communiquer, à intéresser , comprendre un groupe, prendre sur soi, être passionner, les connaissances , la sécurité bien entendu... Tout n'est que prétexte ...

     Prétexte car sinom : A LA PLACE DE FAIRE UN RATTRAPAGE TOUT LES 5 ANS ASSIT AUTOUR D4UNE TABLE A BOIRE DE LA BIERE ( IRONNIE°) ? ON FERAIT REPASSER CETTE EXAMEN AU AMM AFIN DE VOIR SI ILS ONT GARDER LEURS NIVEAU!!!! Et au cas contraire, BE suspendu§§ Vous etes pas d'accord les professionnels du métier ??? ??? Quelqu’un qui ne fait plus bcp de rando, qui sombre dans l'alcool et grossi a vue d'oeil a ne plus être capable de porter un sac de 15kg peut encadrer le plus légalement du monde un groupe de sportif ou d'enfant.. Mais sa c'est normal il a sont diplome les gars, c'est la preuve incontestable qu'il est au niveau .. .. .. Et ce personnage n'est pas fictif .. ëtre détenteur du diplome ne prouve pas qu'une personne est responsable. 

      Désoler de ne pas être forcément tres "gentil" mais comprennez, pour ceux qui connaissent le sens du mot empathie, le désarroi d'un homme qui prépare sont avenirs depuis deux ans, a qui les pro lui disent qu'ils aient bien au niveau mais qui voit sont monde s’effondrer... L'empathie, valeurs primaire du métiers.. Je cherche a débattre pas a entrer dans un combat ou chacun essaye d'imposer sa vision.. Je suis prêt a changer d'avis mais pour moi il n'y a pas d'argument concret, pour moi c'est de l'hypocrisie de la part des pro décideurs... [i]faire de l'élitisme ce n'est pas donner sa chance a tout le monde[/i] !![/quote]

salut scebastien,

tu n’as entendu aucune des remarques qui t’ont été adressées. Tu persistes à jouer ton caliméro, avec des arguments de vieil aigri (déjà), tu dis n’importe quoi. Tu es insultant envers tes contradicteurs.
Pour te répondre une dernière fois, tu es dans un déni assez incroyable scebastien. Pas une fois dans aucun de tes posts tu t’es dit « ben c’est p’tet à moi de faire des efforts », noooooon rien, c’est les autres, les pisseux, les jaloux, les guides, les diplômés alcooliques et obèses…qui sont méchants avec moi…Tu n’argumentes pas, tu dénigres !!! comprends donc que les réponses qui te sont faites ne soient pas très amicales. Je te souhaite donc de te mettre au boulot rapidement pour répondre aux exigences du métier que tu souhaites exercer.

A propos, connais tu ta note à l’entretien ?

Enfin merci pour ta dernière phrase, je suis là totalement d’accord avec toi…

Posté en tant qu’invité par ben10:

@ scebastien

Ton premier post était emprunt de colère et de déception, mais là tu devrais comprendre que tu as des choses à revoir dans ta préparation quand même…avec le recul…
T’es-tu renseigné sur la fiche qu’ont les membres du jury de l’oral à remplir ? Sais-tu réellement ce qu’ils attendaient de toi ? Si oui franchement je comprends pas ce que tu as pu leur dire pour ne pas être pris… Il faudrait que tu appelles le responsable de la session.

Et autre petit détail, le formation comporte quelques autres épreuves éliminatoires qui te feront perdre un an à chaque échec, tu ne dois donc pas en rater une seule (en tout cas c’était comme ça chez moi) pour finir ton cursus en deux ans:

  • tronc commun :
    5 épreuves écrites

-fonda :
animation pédagogique
course orientation nocturne
épreuves écrite
raid de deux jours

  • stage en situation :
    rapport du maitre de stage

  • hivernal :
    test ARVA
    épreuve écrite
    raid de deux jours

  • Final
    mémoire à rédiger (minimum 50 pages)
    entretien
    sortie en situation : animation de groupe et cheminement

Chacune de ces épreuves est mise en place par des examinateurs humains qui ont donc leur part de subjectivité. Je te propose donc quelques excuses pour sortir la tête haute de tes prochaines formations (car tu vas l’avoir le proba, ne t’inquiètes pas !)

liste d’excuses possibles :

Ils m’ont posé plus de questions qu’aux autres
Mes balises étaient plus durs à trouver
J’ai eu le parcours le plus difficile
J’ai eu le tronçon le plus difficile du parcours
Il tenait très bien mon nœud de huit
Le poinçon de la balise ne marchait pas
Mon arva à trouver était plus profond que les autres
Le jury n’y connait rien en flore de toute façon
Ils ont attendu que je sois dans le brouillard pour me faire passer
Le lac s’est asséché c’est tout…
Le jury est de ma vallée et il ne veut pas de concurrence
etc…

PS :
Allez je m’excuse d’avance pour ce post (un peu) méchant mais s’il t’aide à prendre du recul ce sera une bonne chose…
Et puis si tu te prépare bien tu l’auras ton DE !!

Posté en tant qu’invité par scebastien:

Pardon mais je n’ai pas été plus insultant que les première réponses que l’on ma donner… Et de toute facon par écrit il y à une grande part d’imaginaire qui entre en jeux donc je sais de toute manière que ce que j’ai dit n’a pas été correctement interpréter… Tout comme j’aurais pu tres mal prendre chacune de vos réflexion…

    Et d'ailleurs personnes ne ma répondu, vous défendez le proba, c'est tout.. Avant de rater le proba la première fois j'avais déjà ce discours de dire que pour moi c'est inutile, que cela ne prouve pas nôtre niveau car si c'était le cas : A LA PLACE DE FAIRE UN RATTRAPAGE TOUT LES 5 ANS ASSIT AUTOUR D'UNE TABLE , ON FERAIT REPASSER CETTE EXAMEN AU AMM AFIN DE VOIR SI ILS ONT GARDER LEURS NIVEAU ?? ?? Vous devriez tous être d'accord !! !! 
   Pourtant dans la réalité des faits cela aurais des conséquences catastrophique, beaucoup ce verrais suspendre leur diplôme alors qu'ils sont apte à exercer et qu'ils ont l'habitude d'exercer.. Et c'est sa que je montre du doigt, cela empêche des personnes vraiment motiver , très instruite et pédagogue d'exercer, alors qu'ils sont fait pour ce métier.. Et cela n’empêche absolument pas des gros sportif pas pédagogue pour un clou de passer.. Cela ne prouve rien du tout . Tout est fait pour décourager les gens , comme vos postes... 

    Des arguments j'en ai donner plein comme celui énumérer ci dessus.. Et il faut ce mettre à la page tout à changer ce n'est plus l'éxamen que vous connaissiez, il ne ce déroule plus de la même manière... ... Les UF's nonplu.. Et puis préparer je le suis, apres 6mois de formation, géologie, faune, flore, physique.. Un echec à l'ancienne versions du proba, a trois minute de retard en CO  avec une cheville en vrac depuis le début de l'éxamen, une condition physique conserver l'hiver car pour moi la saison en montagne c'est de janvier à décembre et je n'ai pas arrêter jusque ce proba de mai, plus des prépa CO avec des pro de la CO et un AMM, oui je pense bien être préparer. Même largement prêt a travailler, pas seul encore mais prêt, et à l'inverse de ce qu"on ma dit plus haut en riant j'ai bien des plan à l'étranger et je vais bien commencer par la car il y à de tres nombreuses portes ouvertes ou cette fois on ne va pas me demander un coup de tampon, et d'ailleurs c'est déjà confirmer, bref..

    Je ne sais pas qui dit n'importe quoi du coup, et qui n'a pas entendu les remarques de qui?!! J'admet que je n'ai pas marquer pourquoi je l'ai louper le proba, car pour moi c'est tout le processus qui est inutile, a par pour la régularisation des membres.. Je ne dit pas qu'il faut rien mettre, mais une formation pédagogique et physique de plusieurs mois serais bien plus efficace je pense , parce qu'on ce sert des chiffres.. Il y à je ne sais plus, deux ou trois mille diplômer qui n'ont pas de travail!! Rectification, qui ne cherche pas de travail, comment expliquer alors que des "amateurs" comme moi en trouve presque assez pour faire une saison complète.. Et que tout mes amis AMM ont de quoi travailler toute l'année, ils ce passent même des plans parce qu'ils en ont trop.. Pourquoi est ce que ces diplomes-ci ne sont pas comme les autres diplômes. Une école, on s'assure du plus important, 1:sécurité (rien au proba le dessus) et orientation (ok, mais bon, 23 balises c'est je pense trop)

2: pédagogie (rien au proba) 3: les connaissances (tout neuf, un QCM DE 40 question) 4: le physique ( une tres grosse épreuves )… Pas le temps de bien m’exprimer… bref

     Et même lorsque j'aurais le proba je garderais ce discours... Je vais pas tout de suite me sentir plus fort parce que j'ai réussi...  Pour dire avec recule pourquoi j'ai rater le proba : 

j’était préparer à l’ancienne version ou d’ailleurs j’ai tout donner et alors que je ne pouvais pas courir dans les descentes, passer un terrain varié et une C O j’ai failli à 3 minutes… J’aurais qd même pu arriver avant mais j’ai commis une erreur qui ma fait perdre du temps… Une erreur… Tant pis, j’ai tres mal pris cette nouvelle versions, déjà j’était pas caler sur les bonnes horaires, la loose, looser m^m… J’ai commencer l’épreuves trop fort instinctivement, sans m’en rendre compte, étant préparer a des co de 3h je me suis pas rendu compte que j’allais être dans le rouge rapidement… En faite c’est surtout parce que je suis passer a coter d’une balise et que je me suis mi la pression en faisant demi tour pensant que je n’avait plus droit à l’erreur, alors que ce n’était pas vrai, résultat juste avant le terrain varié (précision, les 8h de marches ce déroulent quasiment tout hors sentier; c’est pas la même vitesse de déplacement ni la même fatigue) j’était mort… J’ai louper une balise et on ma éliminer derièrre… J’ai quand même fini à pied pour voir, j’ai trouver les balises mais de toute facon j’était éliminer…
Conclusion, grosse défaillance stratégique de ma part, je n’ai pas bien aborder l’épreuve, des efforts a faire sur l’évaluation de la distance et du temps sur la carte(sa sa peut être fait en stage aussi mais bon, il est apparemment nécessaire de tout connaitre avant qu’on nous y apprennent dans la dite formation)… Et puis, peut importe que je sache expliquer ce qu’est une diagénèse, la cristallisation lente ou rapide, de parler d’inflorescence , d’entomophilie ou d’anémophilie de reproduction animale avec passion et plexus qui vibre…
Donc oui, je peut encore faire des efforts, comme ceux qui ont eux leurs proba d’ailleurs mais qui eux, ont été bon à un moment donné… Mais je garde et à moins qu’on me donne de tres bon argument qui ne sorte pas de shimère de la penser… Je continuerais à croire que tout sa est vraiment mal fait !! injuste !! Et que cela sert certaine personnes dans le métier !!

         SINOM :A LA PLACE DE FAIRE UN RATTRAPAGE TOUT LES 5 ANS ASSIT AUTOUR D'UNE TABLE , ON FERAIT REPASSER CETTE EXAMEN AU AMM AFIN DE VOIR SI ILS ONT GARDER LEURS NIVEAU ?? leurs niveau ?? Vous devriez tous être d'accord !! !! 
    A chacun sont point de vue, je voulais en parler... En débattre, mais pour l'instant toujours pas de réel débat, quoi que... peut être commence-t-il!!!!

    Merci pour vos réponses et veuillez m'excuser si certain propos comme demi-dieu ou pisseux qui ne sont destiner qu'a ceux qui ce sentent concerner, ceux qui pense mieux savoir que les autres peuvent laisser paraître une certaine rage, une certaine haine ;.. Oui , mais elle n'est pas tourner vers vous et avoir de l'empathie c'est une vrai qualité dans ce métier..

Posté en tant qu’invité par No peace nor love:

[quote=« suistu, id: 1733961, post:58, topic:148786 »]Si c’était un concours, on pourrait discuter de la présence ou non des traileurs…

Mais c’est un examen !! Donc quiconque a le niveau requis entre en formation (là-dessus certains vont embrayer sur les quotas, on connaît la musique).

Bref, pour les futurs candidats qui liraient (encore) le fil, le proba n’est pas devenu inutilement sélectif comme cela a été dit plus haut.[/quote]

Arrête ta désinformation.

L’AMM est bien un concours comme cela est attesté par la plupart des témoignages.

Pourquoi l’AMM n’est pas reconnu officiellement comme un concours, ça je l’ignore. Mais en revanche, la sémantique me rappelle furieusement le verbiage en vigueur pour nommer l’internat de médecine (un concours) qui est pompeusement appelé « examen classant national ».

Donc si on veut chastement masquer la réalité, on peut appeler le probatoire AMM un « examen classant », ce qui ne change rien à l’affaire: il y aura toujours un nombre maximum de places ouvertes, et au-delà, quelque soit le niveau, c’est le recalage.

[quote=« No peace nor love, id: 1735760, post:65, topic:148786 »]

[quote=« suistu, id: 1733961, post:58, topic:148786 »]Si c’était un concours, on pourrait discuter de la présence ou non des traileurs…

Mais c’est un examen !! Donc quiconque a le niveau requis entre en formation (là-dessus certains vont embrayer sur les quotas, on connaît la musique).

Bref, pour les futurs candidats qui liraient (encore) le fil, le proba n’est pas devenu inutilement sélectif comme cela a été dit plus haut.[/quote]

Arrête ta désinformation.

L’AMM est bien un concours comme cela est attesté par la plupart des témoignages.

Pourquoi l’AMM n’est pas reconnu officiellement comme un concours, ça je l’ignore. Mais en revanche, la sémantique me rappelle furieusement le verbiage en vigueur pour nommer l’internat de médecine (un concours) qui est pompeusement appelé « examen classant national ».

Donc si on veut chastement masquer la réalité, on peut appeler le probatoire AMM un « examen classant », ce qui ne change rien à l’affaire: il y aura toujours un nombre maximum de places ouvertes, et au-delà, quelque soit le niveau, c’est le recalage.[/quote]
Ben non, tu dis n’importe quoi.
J’aime bien ta source : « la plupart des témoignages » (de ceux qui ratent non ?)
C’est bien un examen (source : l’arrêté du 25 septembre 2014).

bonjour à tous

j’ai une question mais un peu décalée; qu’apporte la hausse du niveau de qualification en terme de prérogatives ?
et comment prend-on en compte les nouveaux diplômes (je pense au BPJEPS randonnée qui permet aussi d’encadrer les activités cyclistes) qui me semblent plus proche des attentes du public (qui paye un amm pour faire de la rando ?). J’ai l’impression que les guides continuent de garder leur clientèle mais que les amm la perdent au profit de nouveaux venus plus versatiles.

Cette question ne met pas en cause les compétences des uns et des autres, que ce soit clair.

Posté en tant qu’invité par Aem:

[quote=« toufou, id: 1736487, post:67, topic:148786 »]bonjour à tous

j’ai une question mais un peu décalée; qu’apporte la hausse du niveau de qualification en terme de prérogatives ?
et comment prend-on en compte les nouveaux diplômes (je pense au BPJEPS randonnée qui permet aussi d’encadrer les activités cyclistes) qui me semblent plus proche des attentes du public (qui paye un amm pour faire de la rando ?). J’ai l’impression que les guides continuent de garder leur clientèle mais que les amm la perdent au profit de nouveaux venus plus versatiles.

Cette question ne met pas en cause les compétences des uns et des autres, que ce soit clair.[/quote]

j’ai plutôt le sentiment inverse, la saison du guide est très courte et la clientèle rare. Pour les AeM avec l’explosion de la raquette (qui est devenue pour beaucoup bien plus importante que la rando estivale classique) la saison dure douze mois et la clientèle est abondante.
Pour illustrer ce propos, dans le bureau des guides ou j’interviens, les guides encadrent très volontiers des randonnées en alpage (car pas/peu/moins de clientèle pour l’alpinisme).
Et la tendance semble se confirmer.
(Pour l’anecdote, j’ai croisé il y a 4 ou 5 ans un guide célèbre, en plein mois de juin, dans un chantier de travaux accros, je ne pense pas que ce soit par choix mais par nécessité).

Posté en tant qu’invité par surlesentiers:

Le récent probatoire auvergnat (au Lioran) vient confirmer les premières impressions, issues du probatoire jurassien:

. Nombre de candidats en forte baisse (77 dans le Jura et seulement 49 cette semaine en Auvergne)

. Les parcours de l’épreuve pratique sont toujours en limite supérieure des possibilités définies par les textes officiels (22/23 balises, 7h30/7h45 de temps de progression) avec de réelles difficultés d’orientation sur de longs poste à poste.

. L’organisation des examens semble pilotée par le C.N.S.N.M.M. de Prémanon, même dans les autres massifs que le Jura (à confirmer en Septembre)

. A l’issue de la moitié des examens probatoires 2015, 19 candidats admis pour entrer en formation

Le probatoire A.e.M. ressemble de plus en plus dans l’esprit à celui de nos collègues guides de haute montagne.

Posté en tant qu’invité par Metbeziers:

Autant j’ai trouvé le proba d’Auvergne assez difficile physiquement, autant sur l’orientation le niveau ne m’a pas impressionné.
Chaque balise était parfaitement identifiable.

Posté en tant qu’invité par juliette85:

Bonjour,

Je viens de réussir l’examen probatoire AMM nouvelle version en Auvergne (à Mandailles dans le Cantal).
C’est très difficile mais c’est possible!
J’écris ce post pour partager mon expérience, toute personnelle, de cet examen en pensant qu’elle pourra être utile à de futurs candidats. ainsi que pour partager des astuces et conseils qui m’ont servis… et peuvent peut-être être utiles à d’autres.
J’écris le post que j’aurais aimé lire alors que je m’entraînais seule et que je cherchais des infos… et que je ne trouvais que des témoignages et des chiffres déprimants.

Quelques infos sur la session du Cantal de juin 2015:
Nous étions 49 candidats, dont une douzaine de candidates.
Le mardi soir, nous avons reçu dossards et puces électroniques. vérification des chaussures (qui devaient être crantées).
On nous a annoncé que l’épreuve de marche, orientation et terrain varié serait reportée au jeudi, à cause du risque d’orage annoncé pour mercredi.
On nous a précisé les modalités d’organisation de la journée de jeudi sans nous donner le lieu de la course (qui a été annoncé seulement mercredi après midi).
Le mercredi, nous avons fait le QCM qui était plus facile que les 2 téléchargeables sur le site du CNSNMM. Mais auxquels il fallait que la réponse soit entièrement exacte pour avoir 1 point (pas de système de demi point).

Venons en a ce qui vous intéresse sûrement le plus, l’épreuve de marche : 23 balises à trouver en 7h34 maximum pour mon parcours. (temps féminin)
Le temps de parcours est calculé en fonction du kilomètre effort lui même calculé selon le dénivelé positif et la distance du parcours optimal (et non pas de la distance à vol d’oiseau entre les balises !)
3 portes horaires : une à la balise 6, une à la 13 et une à la 16.
Un temps minimal et un temps maximal éliminatoire de passage aux portes horaires qui a éliminé de nombreux candidats. Je crois que nous n’étions qu’une quinzaine à continuer après la troisième porte.
Seulement 5 à l’arrivée à être dans les temps avec les 23 balises correctes.
Un dénivelé positif de 1500 m (selon la carte) et de 1750m selon mon altimètre. 20 km de distance parcourue.
Il a fallu passer de nombreux barbelés.
65% environ de parcours hors sentier. sur un terrain par endroit détrempé par l’orage de la veille.
mais une météo parfaite : pas trop chaud, quelques nuages.
Le terrain varié à la balise 18, sur une crête, après 300 mètres de dénivelé en pente raide hors sentier… de quoi bien casser les jambes. Un parcours court avec un peu de pierrier très peu pentu, suivi d’un passage d’escalade sur roche moussue et humide. une traversée dans les myrtilles et une redescente escalade. puis une remontée raide dans une pente à myrtilles. On avait le droit (on était même obligé) d’utiliser les mains. Il ne fallait pas chuter, ne pas s’arrêter et progresser avec aisance et rythme. Nous étions filmés.
les balises
Je n’ai pas d’expérience en matière de balises, c’est la première fois que je réalisais ce type d’épreuve, mais elles ne m’ont pas semblé très difficiles, dans le sens où il n’y avait pas de
piège. que les balises étaient bien visibles.
2 balises placées sur un même type d’élément (intersection de chemins, limite de végétation, élément bâti, élément de relief ou encore intersection de ruisseaux…) devaient obligatoirement être distantes de minimum 200 m l’une de l’autre. ce qui réduisait fortement le risque d’erreur. Toutes les balises étaient utiles (c’est à dire qu’elles correspondaient au parcours de candidats).
Il y avait, je crois, 3 balises dans chaque nid : 3 balises 1, 3 balises 2, etc. sauf pour les 3 portes horaires, communes à tous les parcours.
Ainsi, sur mon parcours, je n’ai vu que mes balises… à l’exception d’une croupe que nous avons tous remonté et sur laquelle étaient disposées 3 balises distantes de 50m de dénivelé l’une de l’autre. Cette balise a piégé de nombreux candidats.

Comment j’ai vécu cette épreuve et quelques conseils (encore une fois très personnels!) en vrac :

  • Le plus difficile a été la première moitié, car le sac était plus lourd (10,2 kg au départ dont 3 litres d’eau pour la course). Comme je trouvais les balises facilement et que ça roulait bien, j’ai pris confiance et la deuxième partie m’a semblé finalement moins difficile… je ne sentais plus trop le poids du sac ni la douleur… un peu comme anesthésiée.
  • tout le long de l’épreuve j’étais dans un état très particulier d’hyper concentration. que je n’avais pas vraiment connu avant, à part quand j’ai passé le permis de conduire.
  • Je me suis beaucoup parlé à voix haute, pour m’encourager et me féliciter. Mais aussi pour me rappeler à la prudence dans les passages délicats tels que les traversées glissantes de ruisseaux et les passages d’escalade. cela m’a beaucoup soutenue.
  • Après avoir poinçonné une balise, je regardais où se situait la suivante et décidais d’une stratégie que j’énonçais toujours à voix haute (ça permet d’être sûre d’être claire)… en déterminant parfois un point d’arrêt (pour être sûre de ne pas descendre trop bas par exemple) ou un point intermédiaire à rejoindre et d’où décider de la suite de la stratégie.
  • J’ai pris ça comme un jeu. qui avait un grand enjeu! je veux dire par là qu’il y avait un certain stress plaisir et que j’ai mis l’enjeu de côté pendant l’épreuve pour me concentrer sur le jeu et ses règles, les balises, les parcours. une manière de mettre un peu le stress de côté.
  • Avant de poinçonner une balise, je vérifiais toujours à l’altimètre que l’altitude correspondait avec la carte, je regardais aussi si l relief et la végétation correspondaient. aussi les chemins, mais c’était plus aléatoires car certains n’existaient plus.
  • Je n’ai fait des pauses qu’aux portes horaires et avant le terrain varié. c’étaient des micro pauses de 3-4 minutes. où je grignotais un truc. ça m’évitait de tomber dans le piège du lièvre de la tortue avec un excès de confiance… et louper de peu la porte horaire suivante, si j’avais fait une pause à n’importe quel point du parcours.
  • J’ai un peu trottiné dans les plats (qui n’étaient pas nombreux) et dans les descentes. j’avais toujours entre 15 et 45 minutes d’avance aux portes horaires et au final. donc pas besoin d’être un trailer !!! Je n’en suis pas une, je ne sais pas et je déteste courir ! à condition de savoir très bien s’orienter avec une carte. et de progresser aisément/efficacement hors sentier, en prairie herbeuse au relief irrégulier, en forêt claire et dans des pentes raides.
  • J’ai utilisé un bâton qui m’a été plus que précieux.
  • Mon sac à dos était mon sac de tous les jours ; qui m’était parfaitement confortable et habituel. et très compact : 22 Litres. tout est rentré ! Il est très important de bien avoir tout le matos de la liste du CNSNMM car on nous demande de sortir les différents objets tout au long du parcours.

Ma préparation :
Pour finir, je voudrais vous donner mes conseils concernant ma préparation.
Je ne suis pas une grande sportive, je suis petite et pas bien costaude et ne sais pas bien faire des accélérations (courir). Je me suis donc donnée comme objectif d’être très bonne en orientation et de connaître le terrain.
J’ai commencé mon entrainement en janvier en faisait du ski de fond skating presque tous les jours à 2000 mètres pour me mettre la caisse, et ce jusque fin mars.
En avril, je n’ai pas du tout fait de sport.
Je me suis mise à un entrainement intensif à partir de début mai jusqu’à fin juin. notamment au niveau de l’orientation. zéro alcool, zéro cigarette. Je me suis faite de longues marches dans le Queyras pendant 2 semaines en étudiant toujours le rapport carte terrain. avec quelques sections de hors sentier. j’ai fait 2
jours de marche pendant 7h avec seulement une petite pause déjeuner de 10 minutes pour que mon corps s’habitue.
Puis j’ai passé 2 semaines dans le Cantal à explorer les crêtes et vallons autour du Lioran. rando longues puis de plus en plus courtes, à l’approche de l’épreuve avec l’accent mis sur l’orientation. en faisant des lectures de paysages pour que petit à petit j’intègre le rapport entre carte et terrain… j’ai passé de nombreuses heures à regarder la carte.
Certains jours, avant une rando, je traçais des cercles autour de points remarquables que j’identifiais sur la carte et j’allais ensuite les chercher sur le terrain ; ce qui était bien plus dur que l’exam car les points que je me donnais étaient parfois bien difficiles à trouver sur place, les chemins ayant disparus, et les forêts par endroit très mal pénétrables.
Parfois, je faisais le contraire, je marchais sur les sentiers en regardant tout le temps la carte pour comparer le terrain et la carte.
Je ne me suis entraînée qu’un jour avec les 10 kg de l’exam.
Ce qui a été le plus dur dans l’entraînement a été la solitude. Pas facile de se motiver toute seule… A plusieurs cela aurait été vraiment plus amusant et intéressant !
Pour conclure, je dirais que bien connaître le Cantal a été un atout certain le jour de l’épreuve, même si je n’avais pas exploré la zone de l’exam. Je connaissais le terrain, j’étais habituée à passer les barbelés, aux forêts de hêtres et leurs charmantes chenilles, aux ruines, au rythme des paysages et à tous les éléments récurrents sur le carte et le terrain.

Voilà, je crois que j’ai tout écrit.

En espérant que ça soit utile à certaines et certains d’entre vous ! Les filles, c’est possible ! Alors bonne chance à toutes et à tous ! Accrochez-vous ! Bel été !

Vive la montagne et la nature :slight_smile:

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Félicitations Juliette !

Et merci pour ton retour d’expérience.

Effectivement ce nouveau proba n’est pas infaisable, mais il vaut mieux ne pas avoir un petit grain de sable pour enrayer la machine, sinon ça part rapidement en vrille…D’après les autres retours que nous avons.

Pour ce qui est de la préparation, c’est assez personnel ! C’est vrai que de nombreux candidats vont dans le secteur du proba pour se familiariser avec les particularités locales (du terrain ou de la carte). Pour moi, un bon orienteur doit être capable de s’orienter correctement sur tous les types de terrains et pas que « le jour du proba », mais si ça marche…tant mieux !

Bonne entrée en formation :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par surlesentiers:

La réussite de Juliette le démontre une nouvelle fois: un entrainement long et méthodique sur les terrains spécifiques du probatoire est un plus indéniable pour réussir.

Seuls les pratiquants réguliers de course d’orientation peuvent développer cette capacité d’adaptation à tous les types de terrains.

Des éléments spécifiques à chaque territoire peuvent être exploitables lors du probatoire (exemple: les murets de pierre sèche dans le Jura). Leurs découvertes puis leurs utilisations lors d’entrainements préalables est un plus le jour J.

Je ne suis pas d’accord avec toi Pascal…

S’il est important de connaître les spécificités locales (murs dans le Jura, présence de barbelés sur le terrain dans le Cantal), le lieu du proba n’est pas connu à l’avance. Et si on s’y met au moment où l’on reçoit sa convocation (15 jours avant le proba), c’est bien trop tard.

Un entraînement régulier sur des terrains à proximité de chez vous suffit. A accompagner d’une ou deux sorties « sur le terrain » en préparation finale pour effectivement faire la relation « carte/terrain ».
Les bons orienteurs n’ont même pas besoin de se rendre sur site avant le proba, la faculté d’adaptation étant une des principales qualités de l’orienteur averti.

Les autres exemples que nous avons de réussite à ce proba de printemps nous montent que c’est bien l’entrainement régulier, en partant sur de bonnes bases (les fameuses « routines »), qui permettent de réussir cette épreuve exigeante physiquement et mentalement.

Posté en tant qu’invité par gitaneau:

Pour l’épreuve d’orientation, vous utilisez des cartes au 25 000? Cette échelle ne permet pas la représentation de ce genre de détail sur la carte (seules les « vraies » cartes de CO le permettent).Quel est l’intérêt de connaître les « spécificités » locales ?

Tu as partiellement raison. Les Top 25 ont la même légende partout en France & Outre Mer.

Mais les cartes IGN représentent parfois des mains courantes telles que les murets dans le Jura.

Posté en tant qu’invité par gitaneau:

Ok.Merci !

Posté en tant qu’invité par gitaneau:

C’est la première fois que je vois ce mot routine appliqué à l’orientation.
Il m’évoque le golf, le ski…

En orientation, je suppose qu’il s’agit de savoir-faire:
-avoir toujours la carte orientée (ou savoir en permanence où est le nord)
-acquérir le réflexe de l’anticipation: ne jamais se laisser déborder par les événements (savoir à l’avance ce que l’on va rencontrer)

  • (re)caler l’alti, etc

Bref, des aptitudes plutôt intellectuelles j’imagine. …mais je peux me tromper.

[quote=« gitaneau, id: 1741171, post:78, topic:148786 »]C’est la première fois que je vois ce mot routine appliqué à l’orientation.
Il m’évoque le golf, le ski…

En orientation, je suppose qu’il s’agit de savoir-faire:
-avoir toujours la carte orientée (ou savoir en permanence où est le nord)
-acquérir le réflexe de l’anticipation: ne jamais se laisser déborder par les événements (savoir à l’avance ce que l’on va rencontrer)

  • (re)caler l’alti, etc

Bref, des aptitudes plutôt intellectuelles j’imagine. …mais je peux me tromper.[/quote]

ça va même plus loin que cela…et certaines ne peuvent être formalisées à l’écrit.
Mais oui tu as entièrement raison, ces « routines » sont intellectuelles.

Posté en tant qu’invité par gitaneau:

Ok, bien vu.Merci !