Tenue des prises, une lente adaptation à l'effort

#21

Il y a le talent, il y a le travail, et il y a l’addition des 2.

Personne pour parler de l’importance de l’équilibre ? Car de la même manière on n’est/naît pas égaux là-dessus. Positionner instinctivement son centre de gravité comme il le faut etc …
Perso, debout les yeux fermés je ne tiens pas 30 secondes sans me vautrer, sauf à reprendre mon équilibre. Couplé à la peur du vide, la peur de se faire mal en chutant (ce qui arrive fréquemment), ça augmente beaucoup les obstacles à la progression.

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#22

Cette capacité d’adaptation varie effectivement énormément.
Certains individus qui commencent un sport vont mettre 10 ou même 15 ans à atteindre leur niveau max, alors qu’une personne très réceptive à l’entraînement peut mettre seulement 2 ou 3 ans.

Et il faut également un corps solide qui est capable d’encaisser ces charges d’entraînement sans s’épuiser et se blesser.
Et pour l’escalade spécifiquement, avoir une peau qui se régénère rapidement.

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#23

Comme tous les sports, si on a des prédispositions, ça aide pas mal.

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#24

Et donc, toi qui à l’air d’en savoir beaucoup sur le sujet, quelles conneries relèves-tu dans cet article ?

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#25

Justement si, et c’est la question qui a soulevée plus haut : exécuter des pompes fait travailler les muscles antagoniste de ceux qui sont sollicités lors de tractions.
Le souci d’efficacité voudrait que l’on ne fasse travailler que les muscles directement impliqués dans la performance recherchée.
De même en matière d’étirements lorsque c’est la contraction du muscle antagoniste qui étire naturellement celui que l’on veut étirer. Le fait de forcer mécaniquement (surtout brusquement et sans échauffement) à l’étirement provoque un réflexe de contraction qui va contrarier l’étirement recherché (réflex myopathique)
Y’a des trucs intéressants ici :

#26

Peut être bien, mais encore une fois, ce n’est pas du tout ce qui est décrit dans l’article que tu as donné.
Tu donnes un argument, et pour l’appuyer, tu donnes une source qui ne dit pas du tout ce que tu racontes…

#27

Capture d’écran 2023-07-03 à 12.18.54

Je répond sur l’interrogation pourquoi « faire des pompes en plus des tractions » . C’est bien exposé dans l’article…

#28

L’article parle du renforcement des mains et des doigts. Quel rapport avec les pompes et les tractions?
Le plan d’entrainement proposé ne correspond pas à l’objectif annoncé.

#29

Je parlais de l’article que tu donnes dans ce post : Tenue des prises, une lente adaptation à l'effort
Dans l’article de ton 1er post, il n’est pas du tout indiqué de « faire travailler les antagonistes au moins à quantité égale ».

Tout ça pour dire que quand je fais des séries de tractions, je ne fais pas de pompes entre 2 séries, mais je fais 5min d’étirement entre chaque série (20s par muscle, et il y en a un paquet qui sont sollicités par les tractions, et on ne peut pas toujours combiner l’étirement de plusieurs muscles). Ah oui, je passe plus de temps à faire des étirements que des tractions. Mais je n’ai pas de problème postural.
Je ne dis pas que c’est inutile ou mal de faire des pompes entre les tractions, mais qu’en faisant des tractions à petite dose, et en sollicitant les antagonistes par ailleurs (en poussant les portes par exemple), ça ne pose pas forcément un problème de ne pas faire de pompe.

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#30

Ça n’a effectivement pas de rapport avec les mains/doigts, mais ça fait partie de l’entraînement d’escalade de routine pour les bras. Du coup j’imagine que l’exemple d’entraînement donné ne se limite pas aux doigts, pourquoi pas.

#31

C’est exactement ce que je dis:

C’est pas que le plan n’est pas bon, c’est que l’article parle de renforcement des doigts, et propose un plan d’entraînement pour autre chose.

#32

bah non, y’a aussi un travail des doigts dans le plan, comme sur les photos 2, 3, 3 bis

#33

Pour la force dans les doigts, la série de vidéos d’E. Lopez dit tout.

Bien comprendre la première, qui explique (sans mots ou presque) comment déterminer la charge de travail.

La clé est d’être proche de son max, mais quand même en dessous : on travaille à repousser vers le haut sa limite sous-maximale. Se heurter au max ou pire se heurter à l’échec (ça lâche) ne fait pas progresser bien au contraire.

#34

Effectivement car les doigts sont en bout de chaîne et leur capacité à s’adapter à l’effort ne dépend pas QUE du moteur (les muscles), de même cela prendra davantage de temps que pour des fibres musculaires. D’où le travail préconisé pour aboutir à renforcer la capacité de doigts. Comme l’auteur l’explique, ce sera plus long car tendons et ligaments se renforcent plus lentement que les muscles ne vont croître. S’entend : « trop de muscle trop vite » fait courir le risque d’accidents ou rupture au niveau des tendons, ligaments, articulations.

Doigts et tendons

Suite expliq

#35

Déjà détend toi, respire un peu, tu verras ça ira mieux😂 (et restes poli accessoirement)

Un problème majeur de son blog c’est que parler de développement musculaire sans évoquer une seule fois le mécanisme biologique à qon origine, et qui fait consensus dans la communauté scientifique, ça laisse supposer fortement qu’il n’a pas lu beaucoup d’articles sur le sujet🧐.

Bon après OK c’est un blog pas un article scientifique, mais qui irait lire un blog sur un virus sans aucune référence ?

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#36

En gros tu n’as aucun exemple d’assertion fausse dans cet article, qui ne fait que répéter des banalités connues et diffusées depuis des décennies. Mais il a fallu que tu laisses entendre qu’il est bourré d’erreurs.

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#37

Je dois être stupide, mais je ne comprends toujours pas pourquoi il faut faire 50 tractions et 100 pompes. Si on doit être capable de ça pour commencer à entraîner sa tenue de prise, ça ne va pas concerner grand-monde.

Je ne dis pas qu’il ne faut pas faire des dizaines de tractions et de pompes (on peut si on en a envie, même si ça ne sert à rien pour l’escalade avec d’avoir atteint un niveau déjà assez élevé). Mais si on grimpe depuis peu et qu’on a des faiblesses en tenue de prise, il y a des plans d’entraînement plus adaptés pour renforcer les doigts et les avant-bras, sans s’épuiser à faire des dizaines de tractions (que d’ailleurs plein de grimpeurs, et encore plus de grimpeuses, sont bien incapables de faire).

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#38

Si on grimpe depuis peu, on s’entraîne pas les doigts spéficiquement sur une poutre ou autre Güllich, c’est un coup à se faire mal. On grimpe, et on fait à la rigueur des étirements.

#39

Et pourtant c’est le point de départ de l’article:
nous devrions considérer les mains et les doigts des grimpeurs débutants comme atrophiés et devant se renforcer .

Et à la fin l’auteur donne le plan d’entraînement dont on parle. Pour moi son plan est à côté de la plaque. Comme tu le dis il faut commencer par grimper régulièrement, et pour l’entraînement des doigts sur poutre, c’est pour bien plus tard, quand les doigts sont déjà suffisamment renforcés. Entre-temps, si on veut renforcer ses doigts sans risquer la blessure, en plus de grimper on peut toujours malaxer des balles par exemple.

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#40

Les grimpeurs débutants, donc par extension la quasi totalité de la population mondiale aurait des mains et doigts atrophiés. Et donc l’eutrophie (la normalité) serait d’avoir des mains et doigts de grimpeur entraîné.

Je crois que l’auteur devrait revoir la notion de norme. L’atrophie d’une structure, d’un organe, ne peut être defini que par une norme. Et là elle est définie où ?