Je ne prends pas parti pour les reflex ou pour les appareils à viseur électronique, même si je regretterai toujours un bon viseur analogique qui montre la réalité à prendre et pas le résultat pris.
J’essaie d’expliquer les tendances actuelles par des raisons techniques (il y a aussi des raisons marketing et de coût).
- Progrès des batteries : la consommation électrique des appareils est de moins en moins un problème et permet des affichages électroniques et plus de calculs.
- Progrès de la résolution des optiques (grâce à la correction géométrique sur l’image reçue par le capteur) et progrès de la résolution des capteurs : il faut faire progresser la mise au point et la stabilisation pour en tirer profit.
- Progrès du temps de réponse des calculateurs embarqués et des capteurs d’image : il devient possible de se passer d’obturateur mécanique et d’utiliser le capteur d’image pour la mise au point auto et la stabilisation. Pour exploiter pleinement ces possibilités, il faut et faudra de plus en plus se passer du système à miroirs basculant des réflex qui gène la « vision du capteur d’image » en plus d’ajouter de manière non négligeable des vibrations au boitier plus difficiles à contrer que les vibrations du photographe…
Sinon je comprends bien que ce qui fait une bonne photo c’est une bonne lumière et que, en animalier et en sport, pour suivre le cadrage, les mouvements, et la mise au point, un viseur analogique bien lumineux est primordial.
Néanmoins le flou de mise au point ou de bougé s’ajoute aux flous de vitesse et de filé en dégradant uniformément l’image.
En photo plus statique comme les paysages, sans bonne mise au point et stabilisation, toutes les photos en haute résolution sont uniformément floues, ce qui n’est pas un effet recherché.