Je me posai deux petites questions :
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lorsque vous faite un bivouac « intégral », j’entends par là sans tente, et que vous optez pour un matela autogonflant, vous le posez à même le sol caillouteux, ou il existe divers techniques de scioux?
Car j’ai un matelas THERM-A-REST, et vu le prix j’ai un peu d’appréhension à le poser n’importe où.
J’ai lu que certain mettait matelas+sac de couchage dans le sursac, mais vu les pb de condensation qu’il semble y avoir, le sursac semble être vraiment un dernier recourt en cas de pluie. -
opter pour la plume (le duvet), est-il un choix judicieux au vue de l’humidité qu’on peut rencontrer un nuit en montagne? Les duvets (« haute gamme » : valandré, triple zéro…) annoncent tous un revêtement déperlant et anti-déchirement, mais est-ce suffisant contre l’humidité ambiante? sont-il assez résistant au contact de la roche, enfin, si on se retourne dans la nuit et qu’on frotte la caillasse, ça résiste ou ça filoche?
En gros, vu le prix du matos (« haute gamme », quand on met 80 euros pour un tapis de sol, et 250-300 euros pour un duvet, je considère que c’est du haute-gamme), je m’interroge sur les limites d’utilisation?
Merci de me faire part de vos expériences et vos techniques secrètes…
mais il est d’un rapport qualité prix imbattable. Un petit truc qui limite bcp la condensation c’est de penser à respirer en dehors du sursac. Ca paraît tout con mais c’est une des clés de la réussite. Le pendant, c’est qu’il vaut mieux porter une cagoule intégrale (comme celle des indépendantistes corses). La nuit on se refroidit et comme 30% des échanges thermiques se font par la tête, on a tendance à se pelotonner à l’intérieur du sursac. Et là, c’est le drame, ça condense, si on a un sac en duvet, il s’humidifie à vitesse grand V, il perd ses capacités thermiques et on passe une (très) mauvaise nuit. Conséquence, à mon avis, avec un sursac, il est beaucoup plus prudent d’utiliser un sac en synthétique.