Technique de relais ENSA

Je parlais essentiellement de la descente en rappel…

C’est déjà la cas avec la triangulation. On le sait depuis que l’ENSA a acheté des capteurs rapides pour les mesures d’effort. Un point prend le choc à t=0, PUIS intervient la répartition. Les premières mesures de ce phénomène doivent avoir plus de 20 ans maintenant.

Il s’agit maintenant de triangulation fixe et non plus coulissante, c’est pour moi la plus à jour des différences récentes.


Quand je pense qu’on assurait souvent à vif, au corps, à l’époque de mes tout débuts. :smile: Mais bon, ça t’apprenait à être bien conscient de l’angle des forces.

J’émets l’hypothèse (qui n’engage que moi) que les noeuds à vrilles comme le demi-cab, paradoxalement, détoronne la corde, vu que la vrille induite par le noeud de friction contraint chaque centimètre de corde à entrer dans le noeud plus ou moins dans le même axe que le centimètre précédent ; et donc c’est pour ça qu’on retrouve tous les torons en bas de la corde. A l’inverse, un reverso n’induit aucune vrille et est donc plus tolérent avec les torons déjà en place, et les laisse filer à travers lui ; du coup on arrive en bas sans remarquer les torons mais ce n’est pas pour ça qu’il n’y en a pas tout le long de la corde !

EDIT : après quelques tests, j’admets qu’un demi-cab toronne la corde mais qu’on peut effectivement y remédier selon l’angle d’entrée

T’inquiète, j’ai déjà enchainé des rappels avec qqun qui avait oublié son descendeur. On était 5 avec 2 rappels.
Le 1er descendait avec un descendeur. Le second avec un demi cab. Et je descendais derrière avec un descendeur. Je me retrouvais rapidement avec des torrons qui bloquaient la corde ! La notion de nb de torrons par mètre de limbo est pertinente, car j’avais beau les défaire, je descendais de 2m et j’en récupérais 4 ou 5 !
Depuis ce jour j’ai définitivement banni le demi cab (que je n’utilisais pas, mais je n’ai plus perdu de temps à étudier et tester de près les manips avec demi-cab vu que je ne comptais pas les utiliser, sauf en dernier recours bien sûr).

Et encore une chose. Je n’entendais pas contester le fait qu’un demi-cab use la corde plus vite vu que c’est friction corde contre corde, vs corde contre métal pour le reverso (ou autre). Cependant, il m’est venu un argument qui me fait penser que c’est faux : avec un demi-cab, la corde qui frotte contre elle-même freinera, par principe-même, 2 fois plus que contre une pièce métallique fixe, à quantité de friction égale, puisque les 2 parties de corde en contact l’une avec l’autre sont freinées l’une et l’autre ! Ce serait différent si la friction de la corde se faisait avec un autre bout de la corde non soumis à la tension : cette fois la friction contre le bout libre serait gratuit, ne participerait pas au freinage, et pourrait avantageusement être remplacé par un frottement sur une pièce externe.

Ok ben ma théorie des torons n’est ptet pas bonne hein :slight_smile: En tout cas j’aimerais bien voir une étude scientifique sur le sujet.

Pas forcément, mais le demi cab peut des fois défaire des torrons et d’autres fois en faire, selon des paramètres que j’ignore.
Un descendeur qui ne fait pas de torrons (ou beaucoup moins) et n’est pas/peu sensible aux torrons existant est donc préférable.

À mon avis, en l’utilisant dans un seul sens, le demi-cab va torroner les cordes. Mais si on peut, quand on enchaine les rappels, changer le sens du demi-cab (et du mousqueton) à chaque longueur, on doit pouvoir annuler le toronnage.

Oui, si le nb de rappel est paire (ou qu’on est un nb paire de grimpeur avec demi-cab), et si les rappels font tous la même longueur !
D’autant plus que le nb de torrons formés doit être différent selon la charge : entre un rappel sur dalle et un plein vide, ça doit être différent. Idem selon le poids des grimpeurs.
S’il y en a que ça amuse de faire des calculs pour prévoir à quels relai il faut changer le sens du demi cab pour qu’il n’y ait plus de torron à la fin, pourquoi pas.
Perso, quand je descends en rappel, j’ai d’autres choses plus importantes à gérer !

Restons dans l’abstrait pour l’exercice et imaginons une descente en rappel avec un noeud qui toronne.

Soit une corde avec 0 toron.m^(-1) :wink: et une descente en rappel utilisant un noeud réputé toronner la corde de 1 toron/m. Donc chaque mètre descendu, la corde en sortie du noeud aura fait 1 toron par rapport à la corde sortie 1 mètre plus haut. Etant donné qu’on a posé que la corde en entrée de noeud n’avait aucun toron, il est nécessaire que l’entrée du noeud accumule des torons en même quantité mais dans le sens inverse. Ces torons inversés s’évacuent progressivement au bout de la corde au fur à mesure de la descente. Ok pour le rappel, ça pourrait très bien se passer comme ça.

Maintenant, le même noeud appliqué à l’assurage d’un leader, avec la corde en tas par terre. La corde suit exactement le même mouvement dans le noeud que lors de la descente en rappel précédente. Sauf que cette fois, les torons inversés ne peuvent pas s’évacuer au bout vu que la corde est en tas par terre ; ça devrait vite devenir ingérable. Je n’ai jamais constaté ça, personnellement. Et la moitié de l’Europe qui l’utilise non plus, d’ailleurs.

Donc j’ai toujours du mal à comprendre comment un demi-cab peut toronner, en théorie :slight_smile: Après, comme dit @Bubu, peut-être que le torronement vient de la charge appliquée ; du coup ça toronnerait en rappel mais pas en assurage de leader.

un jour on m’as dis que le huit ne vrille pas les cordes, suffit d’avoir un droitier et un gaucher, c’est pas faux :joy:
EDIT: asterix a été plus rapide que moi, si un modo peut supprimer ce messsage

tu viens de t’auto répondre la je crois :slight_smile:

on est très très très loin de la moitié de l’europe, même en allemagne ou il fait normalement partie de la panoplie du grimpeur normal au meme titre que le casque bol edelrid et les chaussettes dans les sandales, on le voit de moins en moins
c’est un peu comme le huit ici, tout le monde ou presque l’utilisais exclusivement il n’y a pas longtemps, et puis maintenant on le vois encore, mais c’est de plus en plus rare, c’est un peu ca la bas avec un peu de decalage (enfin plus pour longtemps, il me semble que les autobloquants sont obligatoires dans pas mal des salles maintenant…autre debat…du coup ca va se ressentir en general)

avoir un assureur qui vrille un peu (vu comme ca un grigri aussi ca vrille aussi, mais modérement) n’est en soit pas totalement redibitoire, il suffit d’avoir un peu d’hygiene, pas grimper avec toujours le meme coté de la corde, ne pas laisser la vrille s’accumuler vers le milieu de la corde, régulierement la passer entierement dans une dégaine ou un relais, et certainement plein d’autres astuces de grand mere que je ne connais pas

enfaite voila un autre élément pour toi:
tout est plus compliqué que ce qu’on a dit auparavant enfaite
la corde n’est pas juste un scoubidou, comme tu le sais c’est ensemble gaine ame, du coup des que tu la soumet a un angle, tu crée une déséquilibre bizarre entre les deux, vu que l’ame n’est pas tressé en plus, mais juste disposé en cablés aussi au seins de l’ame, tu as des cablés plus solicités que d’autres, des plus tendu d’autres moins tendus etc, (ce qui explique aussi que la corde « gonfle » avec le temps)
d’ailleurs a un moment millet vendaientdes cordes avec l’ame tressé en trois fuseaux, avec comme un des arguments commercial, que c’est moins sujet a tout ce que je viens de dire, alors j’ai pas testé donc je peux pas dire si c’est vrais, mais en soit ca limite deja ce desequilibre âme gaine que les vrilles inflige a ta corde
il y aussi les cordes unicore ou ca doit être proche de la millet, quoi que j’en ai vu certaines dans un sacré état…
bon faudrait faire une corde avec une gaine transparente pour voir ce qu’il se passe dedans :grin:

Cette vidéo et ses conclusions sont suffisamment peu claires pour inciter (à mon sens, guide aussi et accessoirement ingénieur mécanicien) à faire de grosses conneries.
Si on suit le schéma synthétique, on en déduit qu’avec un premier de cordée lourd risquant une grande chute de facteur 2 il faudrait assurer directement sur le relais… même sur un relais « précaire », ou même avec une traction vers le haut dans le sens d’arrachage des pitons, par ex… C’est assez délirant de diffuser ça sans corriger le tir! En ce qui me concerne, je préfère – dans le pire des cas – me cogner un peu le casque sur un toit que de risquer d’arracher le relais et partir tous les deux à la baille, et donc je vais continuer d’assurer comme d’habitude au pontet du baudrier…

Tu fais plutot de la grande voie ou de l’alpi ?

Toulaho est guide…
(une recherche google te permettra d’identifier qui est Y.V. :slight_smile: ).

si tu est dans une situation ou leur relais peut être utile, c’est a dire une situation ou tu dois te vacher pas très loin du relais, si t’on relais n’as pas de contre pieces et est un peu « light », tu vas autant l’arracher si tu assures au baudar quand ta vache se tend, que lorsque tu assures directement dessus, tu ne crois pas?
sauf si tu fais le double de poids que ton assureur ou alors maitrises le laissé filer a la perfection :stuck_out_tongue:

[quote=« mollotof, post:258, topic:187371 »]
Toulaho est guide…
(une recherche google te permettra d’identifier qui est Y.V. :slight_smile: ).
[/quote]Puisque @toulaho parle de relais précaires qui risquent de s’arracher, j’aurais dû m’en douter :grin:

Il s’agit à nouveau d’une sorte de triangulation. En cas de grosse chute du premier, le premier choc ira sur le relai qui devrait être plus à même de le supporter qu’un bonhomme.

Et tout de suite tu fais un noeud, et t’es libre. Sinon t’as le poid au baudard.

Coup de gueule ou tout du moins forte réaction : y a un truc que je ne comprends pas ?! Vous êtes tous en train de refaire le monde là où l’ENSA dit précisément ce qu’il convient le mieux de faire… Donc point barre, il n’y a pas à discuter avec ça ! C’est comme un 2/6 qui irait expliquer à Fédérer comment il devrait faire son coup droit ou son revers !!! Mdr, c’est magnifique.
C’est vrai que ce sont tous des pingouins à l’ENSA mais heureusement vous êtes tous là pour corriger leurs erreurs : « moi je », « moi je »,… ! Et le comble c’est que la majorité de vous n’y a même pas mis les pieds pour passer un quelconque diplôme… et même diplômés nous sommes loin d’être aussi compétents qu’eux sur ces domaines car nous exerçons avec nos habitudes qui parfois, datent d’assez longtemps… et j’en fais partie. (comme ça on ne pourra pas dire que je ne parle pas pour moi)
Tant qu’on y est on devrait aussi expliquer à Teddy Riner comment combattre parce ce qu’il est un peu faiblard et trouillard, ou de dire à Goldman d’aller travailler son solfège…

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Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire : l’ENSA, domaine des Dieux de l’Olympe, y entrer serait en sortir avec au minimum un doctorat en physique ou en mécanique… Pour y avoir moi-même passé quelque temps (contrairement à tes allégations gratuites), j’ai pu constater qu’on y dit aussi pas mal de bêtises, même dans ce qui est censé être le cœur de compétences, alors quand en plus on commence à en sortir…

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