Technique d'approche hors sentier

Peut-être présenter cette discipline transversale qui n’est ni de la randonnée, ni de l’escalade. J’ai quitté paris il y a 10 ans où la seule difficulté des pistes cyclables concistaient à éviter de prendre une parpaing sur la tronche aux abords des cités .Arrivez à grenoble, j’ai passé 4 mois à monter tous les cols cyclistes, et à découvrir la flore poussant même sur l’enrobé par exemple sur les pentes du galibier ou du col de l’iseran. N’étant intéressé que par le dénivelé, je faisais la montée d’orelle en vtt jusqu’à la cime de caron, puis continuer à monter des sentiers de randonnée à pied quand il n’y avait plus de route pour vélo. Frustré de la perte d’endurance chaque hiver dans cette discipline, j’ai découvert l’année dernière la randonnée qui donnait accès à des paysages encore plus beau, et surtout permettait de maintenir le niveau d’entrainement toute l’année, par temps de pluie, neige, brouillard, la nuit et bien sûr l’été. Après avoir arpenté tous les sentiers randonnables, j’ai commencé à grimper quelques sommets sans chemin par la voie pietonne, à savoir gros rocher, éboulis, ravin, ma motivation n’étant que faire du dénivelé à pied. Pratiquant ceci avec l’un de mes chihuahuas qui calcule lui aussi le meilleur chemin pour lui, j’éprouve beaucoup de plaisir à atteindre des sommets par les combes qui sont un terrain friable, accidenté, où il faut faire attention de ne pas faire déclencher un éboulement. Comment préparer ces parcours? il n’y a aucune description nullepart, endehors que pour du ski de rando, la résolution des cartes et de googleearth est totalement insuffisante pour définir un tracé et voir si ça passe. A chaque fois que je me suis fais secourir, j’ai reparcouru le chemin à l’envers pour voir où j’avais fauter, et ce qu’il manquait pour aller jusqu’au bout. J’ai totalement conscience que je peux mourrir, est-ce que le wingsuit est interdit? est-ce que bivouaqué dans une crevace est mieux ou monter le montblanc est plus sécur? Je n’ai pas d’enfant, je suis chef d’entreprise, je ne laisserai personne d’épleurer. Effectivement, se pose la sécurité des secours, hélitreuillé 3 fois, je me suis bien fait brassé la dernière fois car je leur faisais prendre d’énormes risques à chaque fois pour me secourir. une fois dans la cascade de l’oursière dans le champs de tire , le secouriste a failli chuté, étant embarré comme moi pour m’accrocher au filin. les 2 autres fois, ils ont du poser l’hélico en appuis patin poser une équipe et le refaire décoler afin qu’on ne se fasse pas souffler, et qu’on ne se prenne pas de pierre sur la tête. C’est pourquoi, étant donné que je ne vois pas bien comment améliorer l’orientation alors que les cartes ign ne montrent pas le centième des dépressions de terrain que l’on retrouve sur place, que google earth n’a pas encore une résolution terrible, que je cherche plutôt des techniques pour m’auto secourir. Quand au téléphone, non on est souvent en zone blanche ,et j’ai pris plusieurs abonnements justement pour multiplier mes chances de trouver un réseau. la 2nde fois, j’ai du appelé 15 fois, en mettant le téléphone à mes pieds pour tenter de passer un appel, eux n’arrivaient pas à m’appeler, on avait convenu que je rappelle tous les 15 minutes. Je connais parfaitement l’histoire de la disponibilité des secours, cependant 50% des hélitreuillages ne servent qu’à récupérer un trailleur ou randonneur embarré, tout le reste, ce sont des accidents, souvent autre que la randonnée, vtt de descente…estque qu’on fait du vtt de descente, on ne prend pas le même risque d’avoir un accident que de pratiquer mon activité? je sais que je n’aurais plus le droit à un 4eme secours sans être interdit de territoire, je cherche donc des solutions, et si je n’en trouve pas, je resterai parqué comme les moutons et me contenterait des randonnées pédestres, je ne vais pas en mourir, mais je ne crois pas un instant que je sois le seul à faire cela, j’ai déjà croisé des gens, évoluant également en difficulté, car on est toujours avec la limite de dévaler la pente.contrairement à l’escalade, où on peut s’encorder, il n’existe aucun moyen de s’accrocher, puisque c’est de l’exploration libre et qu’a chaque pluie, et à chaque nouvelle année, le terrain est modifiée, étant donné que c’est l’érosion naturelle des sommets, et qu’une fois une personne a pu ouvrir la voie d’un ravin et quand j’y passe, il manque un rocher et je me retrouve avec un mur de 3 mètres devant moi, que de la terre hyper friable avec des rochers qui peuvent tomber à tout moment sur moi. Donc soit je trouve un partenaire , en restant distancer de 50 mètres, je pense possible que si on s’embarre, l’autre puisse fabriquer un relais pour secourir l’autre, ou soit developper des techniques visant l’autonomie. le demi-tour, c’est très bien, ça veut dire que je ferai un demi-tour 8 fois sur 10 alors car il y a toujours un problème sur seulement 3 mètres d’un circuit d’une journée entière. et en 1000 heures, j’ai fais tous les sentiers du coin, plusieurs fois, je cherche donc d’autres choses plus enthousiasmante, et les très rares descriptions de ma pratique, ont toute un fleurilège de personne décédés en tentant l’ascension. comme il s’agit surtout de savoir équilibrer les apuis sur les 4 membres et de maitriser le vecteur de pousser pour rester toujours en permanence accroché à la pente, je suis sûr qu’il y a possibilité de sécuriser la pratique. Si il fallait déplacer les éboulis, il faudrait une énergie phénoménale, les remblais tiennent, ce qui ne tient pas c’est uniquement les premiers centimètres de surface. Et il reste une fois gravi tout ça, d’essayer à franchire la petite barre somitale qui souvent va poser problème, les éboulis ne restant pas accroché jusqu’en haut du sommet. il y a bien des gens qui font de la natation dans des gouffres, comme si il n’y avait pas assez de mer et de lacs dans le monde, il fallait quand même l’inventer cette discpline consistant à prendre des bouteilles de plongée pour explorer sous les montagnes et risquer de rester coincé lors d’une crue…je ne pense pas qu’il y ait de sous discipline, et que chaque pratique mérite juste d’être developpée et que monter un ravin, n’est pas plus stupide qu’explorer une grotte, si ça se trouve dans 5 ans, les vététistes partiront à l’assauts de ces nouveaux terrains de jeux, et on ne dira rien. Cet été une guide de haute montagne est décédée en se prenant un rocher en montant un ravin, personne n’a dit que c’était une cinglée, juste moi …et l’avantage de ces parcours, c’est que mes chiens les moins cassecou peuvent venir avec moi. j’habite au pied du néron, rien que le sentier qui mène au bas des paroies verticales, est très raide, il y a des cordes car impossible de tenir au sol, et il y a des beaux éboulis où on avance d’un pas et on recule de 3, c’est très bien pour faire du cardio training et pour les chiens une dépense mentale car ils doivent souvent tester plusieurs chemins avant de s’engager sur une voie différente souvent de celle du maitre. J’ai vu d’autres personnes le faire, donc je ne suis pas le seul intéressé par ce genre de parcours qui sont accès sur l’énergie potentielle,et tout faire pour ne pas la convertir en energie cinétique, donc si il y a un ingénieur qui peut trouver une solution à mon problème, merci d’avance.et je tiens à préciser que plus on arrive proche du chemin, plus c’est raide, et découvrir un blocage technique alors qu’on se trouve en appuis très précaire tue la joie. Dans l’immédiat, ce que je vois, c’est trouvé un alterego qui passerait par le chemin normal, et tendrait une corde au sommet, en cas de difficulté, ça coute moins cher que le kérosène ou développer un service de sherpa en france étant donné que la cour des comptes trouve que le secours montagne coute trop cher, et ne propose comme seule économie de ne pas faire voler le mécanicien à côté du pilote!!!

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Faire faire cela à des chihuahuas …est ce de la maltraitance

un ils adorent, deux ils bénéficient des meilleurs soint vétérinaires possibles avec osthéo, massage… trois, c’est un formidable vecteur de rencontre puisque je discute avec des millieurs de randonneurs, et quatre, c’est le chien le plus léger du monde, et donc l’un des plus endurant, avec des membres raccourcis, c’est que du muscle, et leur centre de gravité est très bas, ils passent là où aucun autre chien n’arrive à passer, c’est un peu comme des rats , en plus intelligent.

Mon chihuahua risquait la noyade dans la neige fraîche, risquait de mourir écrasé dans les éboulements d’éboulis ou avec des pattes cassées, risquait les engelures sur la neige sans parler des onglées à répétition, risquait un avc après 1000 m de D+, ne sait pas faire des franchissements de plus de 50 cm de haut, … et c’était pas un chien de canapé/sac à mains. Mais c’est clairement pas une race adaptée à la montagne, encore moins à la rando alpine. Je n’imagine pas que tu puisses l’emmener dans les barres rocheuses, dans les éboulis, dans tous les pièges possible en fait.
Et je rajoute : tu justifies ta prise de risque inconsidérée par le fait que tu ne laisses personne derrière toi pour te pleurer (ça je comprends bien), mais tu as le chien et apparemment tu sembles l’apprécier. Tu laisses donc un être vivant pas autonome derrière toi : au mieux un voisin s’en occupera, au pire il sera euthanasié dans une SPA.

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ça m’ennuit de dévier la discussion sur les animaux, c’est par un forum canin, et le nombre de message est limité. le chihuahua est un chien des montagnes du mexique, il aime la chaleur, je les prends de juin et à septembre avec moi, et bien évidemment que je prends infiniment moins de risque avec eux, déjà parce que s’ils se blessent, il faut pouvoir les porter des heures entières, j’ai donc un sac de transport dédié assez lourd, il y a en a qui est bon escaladeur et choisi ses trajectoires avec soin, l’autre est casse cou et a déjà sauté un rocher de plus d’un mètre en attérrisant par chance dans une fougère, et s’est jeté plusieurs fois à l’eau dans des cascades du haut de ces 1.7kg pour me suivre coute que coute, bien entendu, avec un chien pareil, je suis très limité, le premier n’aime pas l’eau, et si il est embarré, il m’attend sagement , et j’escalade en le posant pallier par pallier et il attend sagement que je le porte de prise en prise, il est très discipliné. c’est hors période de chien qu’il m’arrive des problèmes plus embettant, justement parce que je suis moins limité.
sinon, j’ai trouvé sur la partie escalade que ça parlait perforateur, et donc moyennant l’embarquement de 1.9kg je peux m’assurer de toujours pouvoir poser un piton, c’est pas royal ça? même si la pratique semble dangereuse, vous noterez que je ne suis focalisé que sur la sécurité, et l’évitement de chute, un randonneur se tue tous les jours en dévalant un ravin alors qu’il marchait simplement sur un sentier normal, je ne cherche qu’à améliorer la pratique. j’ai déjà trouvé que presque 100% des lunettes de soleils dévient légèrement à énormement le relief, bien ça fait rire, mais dans une pratique où tout relève de l’équilivre précaire, je crois indispensable que la vision reste synchro avec l’oreille interne, et si on alterne en fonction de l’ombre soleil lunette, et sans lunette, le cerveau doit sans arrêt réévaluer les distances en fonction de la nouvelle perception, il y a donc un point à améliorer là-dessus, maintenant, je ne pose plus mes lunettes, histoire de ne pas perdre de repère. et niveau chaussure, j’ai acheté tout le rayon, j’ai donc un équipement de pointe en terme d’adhérence et gestion de l’enraiement de chute

J’adore ! Quel babillage. On perçoit dans ta plume une oscillation cérébrale en effervescence . C’est encore le big bang dans ta tête. J’ai cependant bon espoir que cette poussière d’étoiles s’organise bientôt en spirale… emmène nous dans cette odyssée !

Ne te laisse pas déstabiliser par des réponses trop rigides. On a été biberonné depuis tout petit par des Commissaires qui nous ont attachés avec des nœuds de chaise à des cartes d’état-major. De quoi prendre parfois la tangente à la courbe… Faut pas nous en vouloir.

Conseil d’ami : si tu veux capter ton auditoire, avoir un minimum de considération parmi les experts que nous sommes, il va falloir, à un moment ou à un autre, évoquer le mérinos synthétique, la semelle rigide incurvée, comment attacher un piolet sur un sac de trail ou encore le prussik sens dessus-dessous. Tu ne m’en voudra pas si je fais une pause dès que tu aborderas ces sujets, comment dire, ennuyeux sérieux.

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Bonsoir,

Bizarre : le 112 passe sur n’importe quel réseau, même si ce n’est pas celui de notre opérateur.

Bizarre aussi, si tu dis que tu grimpes dans des éboulis, il y a un tas d’endroits où on ne peut vraiment rien fixer.

Bernard

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Saute si tu peux plus faire autrement…mais lâché-nous la grappe…

et bien j’ai lancé plein d’appel depuis orange, aucune communication, je suis passé pour free. je sais que c’est censé être universel… mais ça n’est passé que par free

Donc si on resume, vous n’avez aucune notion du danger ou de l’exposition d’un terrain, zero notions de carto qui permettraient d’identifier les impasses, pas de technique d’alpinisme dont votre pratique se rapproche (et qui se pratique de toutes façons à deux pour pouvoir s’assurer).
Vous êtes passé plusieurs fois proche de la mort ce qui a déclenché l’intervention des secours, un coût pour le contribuable et la mise en danger des sauveteurs (aucune intervention n’est anodine).
Un parallèle serait un skieur solo sauvé plusieurs fois de sous une avalanche et qui demande quelle technique utiliser pour sortir de sous la neige.
Donc la réponse est: on apprend à ne pas se retrouver sous la neige. Et on pense aux autres qui prendront des risques pour venir vous sauver, ou qui feront des cauchemards après être venu ramasser les morceaux. Sans compter les proches.
Donc on se prend en main, on contacte son club d’alpi local, et on decouvre les joies de la progression en sécurité, seul ou accompagné.

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Attention danger !!! Les pitons (surtout le royal) et les Chihuahuas ne font pas bon ménage, à éviter donc…

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cependant, je ne fais pas d’escalade, étant sur des pentes raides, je n’ai qu’un poids modéré à transférer sur l’ancrage, je pense à peine 50% de mon poids, c’est pourquoi, c’est pas vraiment de l’escalade avec un risque de chute à forte cinétique , c’est plutôt se laisser glisser à un endroit randonnable à nouveau, étant donné que le seul risque en ravin, c’est de prendre trop de vitesse, et devenir un corps mou qui rebondirait jusqu’en bas.

C’est à dire ? les chihuahua sont en garde alternée ?
Ou c’est pour visiter les ravins des parcs nationaux ?

En parlant de parc national, dans les Ecrins il y a de beaux ravins.
Un ravin à faire actuellement est le Couloir Pélas Verney, 1000m de déniv (il a été rénové cet été).
Dans la catégorie long ravin il y a la boucle Ravin de la Feste (1430m de déniv) > descente par le Ravin de Clouzis (1700m de déniv).
Les Ecrins offrent des centaines de ravins, ça peut t’occuper qq années.

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Aucune activité n’est interdite quand on en maitrise les limites.
Dans le cas contraire…

Dans des éboulis tu auras du mal à planter un piton. Par contre tu peux tenter le corps mort avec un chihuahua.

Effectivement, il vaut mieux un boa. De plus, c’est à la mode en ce moment pour les chaussures. Donc pas de poids supplémentaire.

Mais non, mais non, qu’il continue ! Il est intéressant de voir jusqu’où ça peut aller.

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Quand tu écris que la prochaine fois tu « seras interdit de territoire », c’est ta façon de dire que tu as dėja trop abusė des secours, ou c’est rėellement un avertissement que les secours en montagne ont donné ?

c’est un vrai avertissement, je suis poursuivi pour secours abusif , il y a une enquête en cours.

la peine maximale c’est 2 ans de prison et 30000€ d’amende, mais ça peut être réduit à une interdiction d’accès à la montagne, ce qui est un vrai crêve coeur, c’est pourquoi je me renseigne un max sur les forum pour avoir une pratique responsable et sécuritaire de la montagne. ils m’ont dit d’aller dans un caf ou de prendre un guide quand je pars à l’inconnu.