Posté en tant qu’invité par Loïc P.:
Heureusement quand c’est vraiment abusé, ça ne marche pas toujours : cf le dernier § des commentaires.
Loïc
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par Loïc P.:
Heureusement quand c’est vraiment abusé, ça ne marche pas toujours : cf le dernier § des commentaires.
Loïc
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par Real Flo:
Ben moi je trouve ça inadmissible de pas l’avoir descendu la pauvre choupinette! Et si elle était tombée dans l’aiguille du gouter, hein, et si elle avait fait un MAM à 3000m? et si elle avait vomi sur sa belle veste toute neuve ou mis un coup de crampons dans son nouveau pantalon gore-tex 72 couches?( on y pense pas assez aux vétements); après elle payait surement des impots donc avait droit aux secours, ils sont là pour ça et en plus ils auront une meilleure retraite pour en avoir descendu deux au lieu d’un! et puis elle avait du payer un billet à la compagnie du Mont-blanc (ah bon à ce prix là y’a pas l’hélico avec!?)…
Posté en tant qu’invité par Flo73:
Ouais, on rigole, mais c’est plutôt alarmant cette tendance à appeler les secours pour un oui ou pour un non. Et avec de plus en plus de monde qui auront connu le portable depuis leur naissance, ça va pas aller en s’arrangeant.
Moi aussi, j’en ai une pas mal d’histoire de secours ridicule, mais c’était avant les portables, il y a peut-être 20 ans ou plus. Je skiais en station, et à gauche de la remontée, il y avait un beau champ de poudreuse en hors piste. Une mère et sa fille de 8-10 ans était coincée là-dedans, ne sachant pas descendre. La mère m’a crié de prévenir les secours, alors que la piste était juste de l’autre côté du remonte pente et que du côté où elle était, il y avait de beaux panneaux d’interdiction, donc on peut se demander ce qu’elle était aller faire là, avec une gosse, en ne sachant pas skier. Evidemment, je n’en ai rien fait, je suis descendu par le champ de poudreuse, et je suis passé devant, en leur donnant quelques conseils pour qu’elles me suivent, pour la gamine, y a pas eu de problèmes, elle descendait pas mal, pour la mère, ça a été plus laborieux, mais on est arrivées en bas du champ quand même en assez peu de temps, car il n’était en fait pas bien long.
Alors, c’est sûr qu’avec des mentalités pareilles, on leur donne un portable, y a forcément un sans gêne phénoménale. Si, à l’époque ça avait existé, c’est sûr que les secours seraient intervenus, car elle n’aurait pas eu besoin d’interpeller quelqu’un pour les prévenir, elle les aurait appelé elle-même. ça n’aurait pas été l’hélico car on était en station, mais on met la même personne en rando, elle se trouve devant une pente un peu difficile où il faut se fatiguer pour descendre, elle appelle son hélico-taxi.
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par polo:
Faut ce mettre à la place des secouristes , c’est plus cool pour eux de treuiller quelqu’un pour un bobo , que de ramasser les morceaux d’une jeune fille , d’un jeune garçon , ou le plus souvent un de leurs potes!
Posté en tant qu’invité par Flo73:
Remarque stupide : les secouristes n’y sont pour rien et ils ont à secourir autant de cas graves quand même.
Posté en tant qu’invité par Circus:
Comment bien troller ?
Posté en tant qu’invité par Circus:
Evite si tu peux d’utiliser mon autre pseudo (circus à l’envers), on pourrait croire que je me suis répondu.
Merci d’avance.
Posté en tant qu’invité par greg:
Un article Lundi en premiere page du figaro sur le cout des secours en montagne et sur le fait que l’etat ne pourra pas peut etre continuer a assurer éternellement la gratuité des secours…
Bref de quoi mettre chacun devant ses responsabilité afin que la loi sur les secours payant ne soit appliquée. Car si les dérives continuent ce sera la cas , la collectivité ne peut pas financer des tours d’helico gratuitement au premier coup de calgon ou mal de rimaye.
C’est trop facile de vouloir defendre la gratuité des secours et en meme temps d’en abuser!
A bon entendeur…
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par Michel:
greg a écrit:
C’est trop facile de vouloir defendre la gratuité des secours et en meme temps d’en abuser!
c’est aussi trop facile d’écrire ça
je ne vois personne dans ce thread qui cumule ces 2 critères
Posté en tant qu’invité par FMJ:
Salut,
Je vais apporter un petit témoignage qui pour une fois va placer la balle dans le camp des secours.
Cette anectode s’est déroulée à la mi-janvier de cette année, en allant faire de la cascade avec un copain (au Maillet, dans le massif de Troumouse). Comme l’hiver a été pourri a souhait dans les Pyrénées, nous avons pu expérimenté la montée en VTT jusqu’au pied de la voie (à près de 2000m tout de même). Avec pour conclusion : ça fait pas pareil avec plus de 10kg sur le dos …
Bref, quasiment arrivé en haut, nous nous sommes fait doublé par une escouade du PGHM (4X4 + camionette) qui montait faire une exercice d’hélitreuillage au panneau du fond. Pas de pb, on allait tranquillement faire la cascade du Pin.
Arrivé dans les lacets sous la cascade, j’ai commencé à penser que nous étions fait gratter car je venais d’apercevoir quelqu’un au pied de la voie. Au bout de 5min, bizarre, on le voyait plus ???
On s’installe sur la route, on pose les bécanes et on commence à s’équiper., quand souain des cris ! On regarde 30m plus haut et on aperçoit un gus assis en train de faire de grands gestes et de brailler. On comprenait rien à ce qu’il racontait.
Bon, je finis par y monter afin de tirer l’histoire au clair. En bref, il s’agissait un néo-alpiniste dont je tairais la nationalité, histoire d’éviter une nouvelle caballe anti-xénopho-bérique (…) mais quand on sit que la scène se passe dans les Pyrénées …, bref un néo-alpiniste donc qui était parti avec 2 amis avec la Mounia pour objectif, mais qui s’était aperçu au quart de la ballade que l’alpinisme hivernal, bin c’est pas pareil que la rando d’été et qui en redescendant tout seul n’avait rien trouvé de mieux que d’aller tâter un peu de la glace avec son matériel de rando (piolet, crampons), histoire de voir si ça tient aussi bien qu’on le dit. Résultat, il s’était pris une gamelle d’au moins 2 m et souffrait d’une cheville, d’un poignée et d’une arcade sourcillère à peine ouverte. Un micracle en somme pour un gus qui ne portait même pas un casque…
On se met donc avec mon compagnon en mal d’alerter à grands gestes et siganux lumineux le PGHM qui n’avait toujours pas démarré et qui se demandait ce que pouvaient bien leur vouloir les deux corniaux qu’ils avaient croisés en pleine forme 5mn plus tôt.
A partir de là, je vais résumer. Trois personnes du PG s’amènent, font un bilan du gus, appellent leur collègue CRS en alerte cette semaine là. Ces derniers mettent 20mn à arriver sur site en 4X4, reconstatent l’état du gus et finissent par appeller … l’hélico !
Je rappelle que nous sommes à 30m de la route. Qu’à part se plaire de sa cheville, le gus gesticulait tout ce qu’il y a de plus normal. Bin non, faut hélitreuiller jusqu’à Tarbes. La preuve en image …
On a donc poiroté encore 30mn, le temps le temps que l’hélico se pointe, rangé les affaires parce que la tondeuse a tendance à souffler dur, avant de pouvoir mettre le premier coup de pioche. D’un côté, on a eu du bol. On n’a eu qu’à attendre 1h15. Car si le PG n’avait pas été là, on était bon pour redecendre alerter. Et on aurait eu les boules. Cf. la suite.
On a donc fait notrre petite journée de grimpe et l’aprem, en redescendant … à vélo (c’était tout l’intérêt de la chose), on a croisé les 2 alpinistes compagnons de l’autre zigoto. On leur signale l’accident, l’état et l’hélitreuillage de leur pote à Tarbes. Ils semblent pas plus inquiets que ça et on reprend notre descente.
Une fois arrivé au parking, qui ne voyons-nous pas ??? Eh oui notre grand blessé frais comme une rose. Arrivé à l’hosto de Tarbes, les examens n’ont rien révélé de grave, y compris à sa cheville. Il s’en tire avec une simple attelle au poignet. En fait, pour achever le tableau (financier), il avait téléphoné à sa compagnie d’assurance qui lui a affrêté un taxi. Tarbes-Troumouse AR, c’est presque 200€…
Au final, qu’est-ce que l’on pourrait en tirer :
Que la cascade en solo, ça s’improvise pas !!!
Qu’on peut réchapper à une chute en cascade de glace :o)
Bin, le fait que le néo-alpiniste très très imprudent n’a pas eu à débourser grand chose pour tous les secours, les soins et la logistique qu’il a largement sollicités.
Que la guégerre gendarmerie-police n’est pas totalement endormie et que l’on empiète pas sur les petites prérogatives des « collègues », même si c’est au profit de l’usager…
Et surtout, que, même à 30m de la voiture, avec un terrain tout sauf extrême, les secours ne s’embarrasent pas et fonc quasi systémentiquement appel à l’hélico.
Sur ce dernier point, il faut également mettre en avant le fait que les secours pyrénéens n’ont pas vraiment une activité montagne débordante durant la période hivernale. A part les interventions en station, il n’y a pas grand chose à faire par ici. Alors, saisir l’occas d’un petit exercice réel pour peut-être une motivation valable. De plus, ils se donnent un alibi de moyen en terme de rapidité d’acheminement d’un blessé en centre hospitalier. Si le gus avait fait une hémoragie interne et avait claqué dans la voiture, je pense que ça aurait un peu couiné auprès de ses proches !
Pour autant, on peut voir la situation dans l’autre sens. Ils n’ont pas grand chose à faire en alerte, donc ils auraient tout aussi bien pu redescendre le blessé léger en voiture, mettre 30mn en plus en délai de rapatriement et éviter ainsi plusieurs milliers d’euros de frais inutile.
En fait, je sais pas vraiment ce qu’il faudrait en conclure, mais sur le coup, cela ne nous a pas paru des plus logiques.
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par Bis47:
Bonjour,
Un secouriste … cela aime secourir.
Un pilote d’hélico … cela aime voler, et cela a besoin d’exercice.
A prendre au premier degré : il doit pratiquer réglièrement, s’exercer aussi … pour rester « sharp ». A preuve : Le PGHM sur place …
Donc, en voyant le bon côté des choses, l’argent dépensé n’a pas été dépensé aussi « inutilement » que ce que l’on pourrait croire à première vue …
Posté en tant qu’invité par FMJ:
C’est sûr qu’a priori l’imprudent n’a pas empiété sur le sauvetage d’un vrai accidenté !
:o)
Posté en tant qu’invité par Pascal:
avec des arguments comme ca ils ont qu’a aller faire leur courses ou aller chercher leur gosses a l’ecole avec l’helico… ca les entrainera aussi…
Ils ont censer etre competent s’ils ont ce poste; s’ils veulent s’entretenir, ils peuvent prter main forte au samu, au pompier…
Posté en tant qu’invité par Bis47:
En matière de pilotage, la compétence est une denrée très périssable!
Dans beaucoup d’autres domaines aussi d’ailleurs, mais la sanction est moins sévère …
Posté en tant qu’invité par Rach:
en même temps ils ont un nombre d’heure obligatoire à faire pour maintenir « valide » leur permis de voler, ainsi qu’un nombre d’heure d’entrainement obligatoire, si je ne me trompe pas. Alors autant que ça serve. Sinon ils font des heures de vol d’entrainement en simulant des sauvetages, c’est donc du pareil au même…
Ensuite quant à leurs obligations (Pascal a écrit « s’ils veulent s’entretenir, ils peuvent prter main forte au samu, au pompier… ») je ne crois pas que la décision dépande d’eux…
Posté en tant qu’invité par FMJ:
C’est pas pour dire, mais c’est surtout en France que la compétence est une denrhée périssable, voire rare …
Par contre, être con et pédant, là c’est beaucoup plus usuel…
Posté en tant qu’invité par visse:
…ben oui, j’avais oublié mes barres de céréales.
Posté en tant qu’invité par Bis47:
Tu serais étonné … à quel point la compétence est une chose fragile. Dès le moment où l’on prend la peine de la soumettre à examen …
Tu es prêt à repasser ton bac? (Ou n’importe quel autre « diplôme » vieux de quelques années?)
Sans rire, en aviation, les ré-entraînements et les test de contrôle sont la routine. C’est une nécessité reconnue dans le monde entier.
Rien n’est jamais acquis.
Même pour un pilote de ligne vétéran …
Posté en tant qu’invité par marmouset:
En effet il semble que le fait de tapper sur un clavier, assis confortablement sur sa chaise, derrière son écran, face facilement perdre le sens des réalités, la reflexion, la prise de recul, le respect et le civisme. Ca me fait un peu penser au comportement de certains automobilistes…
Posté en tant qu’invité par alexandre:
tetof a écrit:
Un des pb de C2C est de laisser croire que la montagne est
accesiblle pour tous facilement.Ce problème ne provient pas de c2c. A la rigueur, il est
possible que c2c amplifie le problème. Mais l’alpiniste n’a pas
attendu le net pour réver de courses dont il n’a pas
necessairement les compétences (attention, je ne parle pas de
yannick) ou pour se lancer dans des courses qui ne sont pas
dans des bonnes conditions.Je ne suis pas assez ancien pour avoir de certitude, mais il
est probable que les 100 plus belles ont fait faire un paquet
de connerie à un paquet d’alpiniste. Cocher la 100ème n’est pas
un phénomène c2c.Certains d’entre nous rentre une grande partie de leurs
courses. En consultant ces listes, cela permet aisèment de
comprendre qu’on ne s’embarque pas necessairement dans une
course montagne sans avoir un certain passif.
Ca me semble plus instructif qu’une simple liste de 1 à 100 où
la plupart souhaite cocher les 10 dernières en ne lisant que la
cotation technique. Genre : Freney = 5+, c’est frissous, je
passe du 7 ou du 8.
on touche au coeur du probleme. Certains sur c2c ont une liste de courses etonnement maigre au regard de leur nouveau projet, et ca passe! Pour ma part, je m’en moque, tant mieux pour eux. L’alpinisme reste qlq chose d’intime et je me vois mal produire ma liste de courses à votre vue. Maintenant, chacun est libre mais je crois qu’afficher chacune de nos conquetes comme autant de gain (sur autrui ?) socialisera à coup sûr la montagne, et provoquera à moyen terme sa privatisation et sa reglementation.
D’un point de vue perso, la perspective du secours et son integration (consciente ou non) dans la preparation de la course, transforme cette dernière du domaine de l’alpinisme à celui de l’escalade en haute montagne. Le terme « haute montagne » devient des lors l’alibi de nos faiblesses, la réponse de nos lacunes intimes, et à la réponse « faut-il déclencher les secours? » nous repondons alors « oui, c’est pas si grave mais nous sommes en haute montagne, c’est hostile, tu te rends compte quand même, non? »
Le jeu intime, c’est de garder cette mystique de la montagne pour notre Etre. Qu’il se mesure enfin à quelque chose qui lui dise " non, tu n’es pas à la hauteur" voire « tu es minable ». Et ceux qui, magré eux, forcent la chose, desirent conquerir plutôt que de comprendre qui ils sont, ils n’iront, malgré les apparences, qu’à leur propre desespoir.
[%sig%]