Systématisation de l'hélitreuillage

Posté en tant qu’invité par Hugues:

Je n’éprouve alors aucune honte à expliquer sur C2C que cette
course était belle malgré cette descente improvisée. J’éprouve
encore moins de honte à « avouer » que nous nous sommes faits
hélitreuiller. Je plains ceux qui taisent leurs erreurs, c’est
eux qui devraient se cacher « la face » plutôt que d’avoir peur
de la perdre . Publier sur C2C c’est aussi dire « on a fait les
cons et c’est pas parce qu’on fait la Sans Nom qu’on est
meilleurs que des débutants, qu’on se le dise ». C’est aussi
pour nous un rappel à l’ordre, toujours utile dans une vie de
montagne, car se trouver au Whymper à la mi journée en cette
chaleur était une erreur manifeste. L’expérience n’est pas une
garantie absolue de jugement adapté, nous en sommes la preuve.
Bonne montagne à tous.

Je ne porte aucun jugement, il m’est aussi arrivé une fois (j’espère qu’il n’y en aura pas d’autre) de devoir appeler les secours (pour mon collègue de cordée). Je n’en ai pas honte même si après coup j’ai réalisé aussi que l’accident était dû à une erreur de notre part (malgré déjà pas mal d’expérience).
Je pense par contre que publier une mésaventure comme la tienne, c’est à double tranchant. C’est effectivement intéressant pour faire part d’ erreurs à ne pas faire, mais en même temps si les récits se terminant par un hélitreuillage se systématisent (on est en plein dans le sujet), ça contribue à banaliser les secours et à renforcer le sentiment qu’avoir recours à ces derniers est somme toute normal et par conséquent à déresponsabiliser les gens, sans doute inconsciemment mais tout de même.

Posté en tant qu’invité par dec:

effectivement, je pense qu’on a décidément pas la même conception de la montagne. Après m’être cassé la malléole dans une goulotte (dans la dernière longueur…) j’ai assumé ma connerie (erreur technique sur un réta) et on a tiré les rappels jusqu’en bas, je me suis laissé glisser sur les fesses dans les couloirs de neiges. L’hélico du pghm était en bas dans le vallon, au pied de la goulotte, et on aurait pu l’appeler avec nos portables. Pourquoi on l’a pas fait? Parce que j’étais malgré la douleur capable de descendre par mes propres moyens, et laisser le pghm intervenir sur un accident plus grave s’il y en avait eu un (bon ok y avait aussi un peu d’amour propre dans l’histoire et je me suis quand même fait rincer par les gars du pghm parce que je ne les avais pas appelé…). Jai souffert, mais j’ai assumé et ca m’a servi de leçon. La seule fois ou j’ai été hélitreuillé c’était pour une fracture du sacrum (suite à un bloc qui a cédé sur un sentier escarpé il y a quelques années), et c’est après bonne reflexion et m’être rendu compte que je n’étais plus capable du tout de bouger (ca craquait au niveau du bassin comme s’il était disloqué…) qu’on les a appelé…

Donc voilà, chacun envisage ses courses et la montagne comme il veut (je ne remets pas en cause la fonction du pghm et des secours civils, que j’estime énormémement pour le travail qu’ils font), mais d’après ce que tu dis, et en poursuivant ta logique, t’iras t’engager dans un truc alors même que tu SAIS d’AVANCE que la montagne va s’effondrer sur toi…

Je pense bien que t’as retenu ta leçon, mais quand même, comme tu raccontes les choses, ca me parait un peu facile. Effectivement tout tend à croire que les alpes sont sur le point de devenir un parc d’attractions.

Posté en tant qu’invité par Merlin:

C’est incroyable et vous croyez vos conneries? avec des gens comme vous tous, le sauvetage en montagne à de l’avenir.

Posté en tant qu’invité par Jean-François:

yannick a écrit:

Bonjour à tous

J’étais à la Sans Nom dimanche.

Quelques précisions qui sans doute contenteront certains, tout
en ne faisant qu’alimenter les avis éclairés des
cybermontagnards.

Nous avons fait le choix d’aller faire l’arete Sans Nom. Nous
savions les conditions de regel mauvaises et nous nous sommes
beaucoup questionnés la veille sur l’opportunité ou pas d’y
aller. Les renseignements pris au Couvercle nous indiquaient
qu’une descente par le moine était sans doute faisable mais
compliquée car « humide ». Nous sommes partis en pleine
conscience que la descente serait tendue.

Pourquoi partir quand même? A cette question, chacun amènera
des réponses qui lui sont propres. C’est une question difficile
à débattre sur la place publique et encore plus sur un forum
web. Les réponses me semblent éminemment personnelles.

Serais-tu parti s’il n’y avait pas eu la possibilité d’appeler l’hélico ?

Posté en tant qu’invité par Bis47:

Tu es pilote et tu n’aimes pas voler?

Posté en tant qu’invité par jc:

Bien d’accord.
Le we dernier, j’ai tracté mon frangin puis l’ai aidé à redescendre du Mt Blanc because mal des montagnes, pas eu besoin de l’hélico.

Posté en tant qu’invité par émile:

salut,
je ne vois pas pourquoi vous vous échauffez à ce point sur ce secours en hélico à la verte.
quand je vois comment je me suis fait chier à descendre des courtes alors que le même jour un pote se fait descendre des gdes jo et les loulous de la verte, je me dis que j’aurais mieux fait de planter un crabe dans le mollet de mon pote et d’appeler l’hélico.
en plus, d’après eux, « l’hélico pour redescendre, ça fait classe ».
en plus on aurait pu faire une monstre teuf ensemble à la drop zone avec les mecs ultra-cools du pg qui ont sans doute sauvé la vie de mes potes.
dieu bénisse les montagnes et les équipages d’hélicos,
supercopter

Posté en tant qu’invité par Michel:

ouais en fait tu te cherches des excuses pour faire un tour en hélico gratos, hein

;-D

Posté en tant qu’invité par Image:

De toute façon l’hiver on monte en hélico pour aller rider, alors pourquoi on descendrai pas l’été…

D’ailleur est-ce que quelqu’un sait si le PG accepte de te monter aux pieds des voies ? Parceque moi les marches d’approche ça me gongle …

Image.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Ivan d’la morale:

Puisque personne ose le dire, je me lance :
Vous êtes des sacrés Mickey les mecs-

et puisqu’il faut argumenter :
partir pour la Verte avec iso 5000 avec départ à 1h00 le mat - erreur 1
mettre 12h00 pour arriver au sommet - erreur 2
ne pas avoir l’envie/le matos pour attendre la fin d’apem/soir que ca regelle - erreur 3
tenter la descente par le Wymper alors que vous connaissez l’existance de l’arete du Moine- erreur 4

ca fait quand meme 4 belles conneries, bien enchainées.
Dès l’erreur 1 - vous étiez cuits
l’erreur 2 vous plombe
l’erreur 3 vous entraine vers la 4
l’erreur 4 aurait pu couter très cher…
il était temps d’appeler l’helico avant d’encheiner l’erreur 5
continuer à descendre le Wymper en plein cagniard dans la goulotte du bas
enfin une bonne décision

Donc le secours à Cham c’est bien, quand t’as pris un bloc sur le tête,
une chute de sérac, un cordée d’au dessus ou une plaque à vent, mais quand c’est pour redescendre des Mickey, qui font n’importe quoi
ca mobilise l’hélico pour rien.

Alors STOP à l’enchainement des erreurs, posez vous des questions
et les bonnes AVANT DE PARTIR:
« on part à 1h00 le mat, on va mettre 10h00 + 20% d’aléa, qu’est qu’on fera à 13H00 la haut avec iso à 5000? » Vous seriez pas partis -

Sauf à ce dire… wo on verra bien
au pire on appelle le PG…

c’est honteux- vous êtes des Mickeys

PS: j’y suis déjà allé la haut, pour vous faire la morale
et j’en suis redescendu par mes propre moyens… normal quoi

Posté en tant qu’invité par Real Flo:

Arêtes tout, tu vas te faire assassiner!!! on va te dire que t’es un cyber montagnard, que c’est facile devant ton écran, que le pg est là pour ça, qu’ils préfèrent redescendre des mecs vivants (même cons!), qu’après tout on les paye, qu’ils gagnent leur retraite, que le mont-blanc c’est pas l’arctique, que toi t’es vraiment trop forts, qu’ils avaient que ces deux jours de congés alors fallait bien partir, qu’ils avaient déjà pris un but la semaine dernière alors ils en avaient marre,qu’ils avaient une liste à finir, que ça pouvait très bien passer, qu’ils connaissent parfaitement la montagne, que le PG était mieux là qu’à sortir un connard de randonneur à la cheville cassée ou un papy qui faisait une attaque à l’aiguille, que pourquoi on met pas des filets pare-pierre dans le whymper…
Bref t’as compris, je te soutiens mais tu vas te faire descendre par la new school de l’alpinisme!

Posté en tant qu’invité par Image:

Real Flo a écrit:

Arêtes tout, tu vas te faire assassiner!!! on va te dire que
t’es un cyber montagnard, que c’est facile devant ton écran,
que le pg est là pour ça, qu’ils préfèrent redescendre des mecs
vivants (même cons!), qu’après tout on les paye, qu’ils gagnent
leur retraite, que le mont-blanc c’est pas l’arctique, que toi
t’es vraiment trop forts, qu’ils avaient que ces deux jours de
congés alors fallait bien partir, qu’ils avaient déjà pris un
but la semaine dernière alors ils en avaient marre,qu’ils
avaient une liste à finir, que ça pouvait très bien passer,
qu’ils connaissent parfaitement la montagne, que le PG était
mieux là qu’à sortir un connard de randonneur à la cheville
cassée ou un papy qui faisait une attaque à l’aiguille, que
pourquoi on met pas des filets pare-pierre dans le whymper…
Bref t’as compris, je te soutiens mais tu vas te faire
descendre par la new school de l’alpinisme!

FANTASTIQUE !!!

Posté en tant qu’invité par Tof:

Juste deux petites anecdotes :

1 : Fin Juillet 2001, Traversée du Pelvoux.
Conditions météo et de la montagne excellentes, 3ème semaine de montagne, sommet à 8h00 et descente par le glacier des Violettes.
A l’arrivée au rappel, je me suis senti à plat, vidé avec un léger mal de tête. Dans le doute, j’ai pris 500mg d’aspirine en pensant à un léger MAM. Petite diarrhée. J’ai essayé de remettre mon sac, impossible.
Ensuite, je me suis allongé, et je n’ai jamais réussi à me relever… à cet endroit. Avec en plus paralysie faciale et perte de la parole…

La suite : portable, hélico, Hôpital de Briançon duquel je suis sorti le soir même avec un diagnostique de gastro…
Tu va me dire que je n’avais quà pas passer trois semaines en refuge à boire de l’eau de fonte…
Sauf qu’après une semaine à tituber car je n’avais pas retrouvé l’équilibre, à ne pas sentir la moitié de ma face et à ne pas réussir à déglutir, j’ai de nouveau fini aux Urgences avec un diagnostique d’accident ischémique au niveau des paires craniennes datant d’environ…une semaine (= accident vasculaire cérébral).
La suite (suite) : recherche des causes, allant de l’altitude aux facteurs de coagulation, des effets de l’effort et de la fatigue à des test génétiques et je t’en passepour arriver à la conclusion suivante : FATALITE. En clair, la probabilité que cela m’arrive était négligeable et cela pouvait arriver (ou pas) à n’importe qui à n’importe quel moment. Je n’ai simplement pas eu de pôt
NB : à l’époque, j’avais 25 ans, ni alcool, ni cigarette, ni aucun facteur de prédisposion, bonne condition physique et bonne acclimatation, et les examens postérieurs n’ont rien prouvé d’anormal, c’est à dire que c’était tout bonnement imprévisible.
Pour moi, aujourd’hui, la seule erreur est celle du diagnostique à l’hôpital, cela arrive… Mais l’aspirine et la solution de glucose de la perf m’ont éviter de redescendre un peu plus tard les pieds devant…

Aujourd’hui, aucune contre indication, ni médicale, ni d’un autre ordre, à la montane et à l’altitude car il n’y a aucun lien entre l’accident et le fait d’avoir été en montagne, c’était bien un accident, et cela arrive même avec la meilleure dose d’anticipation…

Et en bref, merci le portable et l’hélico… Je suis en vie, même si évidemment, cela n’est pas plaisant de se dire qu’on a terminé dans l’hélico, même si on y est pour rien (les mauvaises langues diront que je n’avais qu’ à pas aller en montagne… Les médecins m’ont dit que cela aurait pu m’arriver en sortant de chez moi (ou même jamais d’ailleurs) et j’aurais du coup terminé dans l’hélico qd même, ou dans une ambulance à roues (sic), ce qui pour moi est identique…)

Cherche l’erreur… préparation, horaire, itinéraire, adéquation des compéténces aux difficultés et /ou aux conditions, gestion de la course… Attention aux jugements et aux points de vues trop péremptoires.

2 : Il y a trois semaines, avec un copain, on est parti faire un une voie Cambon en face sud des Bans. Deuxième longueur, chute de pierres puis chute de grimpeur. Le copain s’arrête en bout de corde avec le casque en miettes, une vive douleur au poignet et au coude. Sur la voie d’à côte, deux gendarmes du PG de Briançon nous informent qu’ils ont une radio et qu’ils peuvent appeler les secours (Ah, au fait, le portable peut rester au fond du sac dans la face sud des Bans…).
Après une courte analyse, on décide qu’on est capable de redescendre par nos propres moyens en sécurité. Quelques heures plus tard (C’est long de descendre des parties rocheuses en sécurité avec quelqu’un à moitié valide, nous sommes au refuge, puis au parking, puis aux urgences de Briançon.
Verdict : bonne entorse du poignet et fracture au niveau de la tête du cubitus et de l’articulation du coude. On ne pouvait pas continuer et il fallait redescendre. Et cette fois sans hélico…

Même question : Ou est l’erreur… préparation, horaire, itinéraire, adéquation des compéténces aux difficultés et /ou aux conditions, gestion de la course… Attention aux jugements et aux points de vues trop péremptoires.

Il faut pouvoir s’adapter… Bonnes courses

Posté en tant qu’invité par greg:

Je rejoinds completement Image et Ivan d’la morale sur le fond, meme si le ton est un peu sec!!

Faut arreter de se trouver des excuses et areter de compter sur l’helico pour pallier son incompetence.

Un des pb de C2C est de laisser croire que la montagne est accesiblle pour tous facilement.

Pour l’ex de la verte, l’arete sans nom est réellement une Grande course a ne surtout pas prendre a la légére et a n’envisager que quand tous les voyants sont au vert.

Je suis pour ma part allé plusieurs fois au sommet de la verte, j’y ai pris des buts aussi. nottament a cause de la crainte des conditions de descente.

Posté en tant qu’invité par Fléau73:

Moi aussi, je pense comme toi, tout simplement parce qu’il faut quand même penser à une chose, quand l’hélico est mobilisé pour un secours, il n’est pas disponible pour une autre intervention. Et des hélicos y en a quand même pas à la pelle.
Il peut y en avoir deux de disponibles en même temps, comme ils peuvent être tous en intervention ensemble et être appelé pour une grosse urgence. Alors bien sûr, il fait par ordre de priorité, mais si il est en cours d’évacuation, il perd quand même du temps.
J’ai vu ce genre de situation la seule fois où j’ai été évacuée, il est arrivé dans les 20 mn, parce qu’il était dispo à la base au moment où on l’a appelé. Et pendant qu’il m’emmenait à l’hosto, il a été appelé pour un malaise cardiaque, il a été obligé de continuer sa route, et de me poser avant d’aller secourir le malaise cardiaque.
Rien que pour ça, je ne l’appelerai jamais pour rien.
Je précise que même si je n’étais pas une urgence, je n’avais pas le choix, d’ailleurs c’est mes amis qui l’ont appelé, moi je ne voulais pas, mais de toutes façons, j’avais un tel hématôme dans le dos, que j’étais incapable de marcher et la descente était plus que scabreuse. Mais, de savoir que j’avais pris l’hélico qui aurait dû aller sauver le malaise cardiaque, ça m’a quand même mis pas très à l’aise, surtout qu’il est arrivé trop tard pour le gars. Peut-être que de toutes façons, ça se serait fini comme ça, mais peut-être pas.

Posté en tant qu’invité par Xavier:

EXTRA…

Super résumé… Tout est dit. Bravo

Arrêtons de prendre la montagne pour un parc d’attraction et soyons responsable. Et pis c’est tout !!!

Posté en tant qu’invité par tetof:

Un des pb de C2C est de laisser croire que la montagne est accesiblle pour tous facilement.

Ce problème ne provient pas de c2c. A la rigueur, il est possible que c2c amplifie le problème. Mais l’alpiniste n’a pas attendu le net pour réver de courses dont il n’a pas necessairement les compétences (attention, je ne parle pas de yannick) ou pour se lancer dans des courses qui ne sont pas dans des bonnes conditions.

Je ne suis pas assez ancien pour avoir de certitude, mais il est probable que les 100 plus belles ont fait faire un paquet de connerie à un paquet d’alpiniste. Cocher la 100ème n’est pas un phénomène c2c.

Certains d’entre nous rentre une grande partie de leurs courses. En consultant ces listes, cela permet aisèment de comprendre qu’on ne s’embarque pas necessairement dans une course montagne sans avoir un certain passif.
Ca me semble plus instructif qu’une simple liste de 1 à 100 où la plupart souhaite cocher les 10 dernières en ne lisant que la cotation technique. Genre : Freney = 5+, c’est frissous, je passe du 7 ou du 8. :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par l’Urbain:

tetof a écrit:

il est probable que les 100 plus belles ont fait faire un paquet
de connerie à un paquet d’alpiniste.
(…)
Genre : Freney = 5+, c’est frissous, je
passe du 7 ou du 8. :slight_smile:

Je reconnais sans problème l’ado que j’ai été dans ce que tu dis là.
A un détail près : « Freney = 5+, facile, je passe du 6a en moul à la SAE ».

Posté en tant qu’invité par Hugues:

Allez j’en remets une couche, bingo !

http://alpinisme.camptocamp.com/forums/read.php?f=9&i=96774&t=96216

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Flo73:

Il a prit l’hélico parce qu’il n’avait plus de jus!! Du grand n’importe quoi! Surtout avec un refuge à 4300, un autre à 4000 et encore un à 3200!
Et dit en toute simplicité en plus. Heureusement qu’on fait pas tous ça!! On serait nombreux à se faire héliporter!
Ben finalement, il a pas tort Benoît, y a une sacré exagération.