Systématisation de l'hélitreuillage

Posté en tant qu’invité par Sucric:

Circus a écrit:

Si y en a à qui profite l’hélico, ce sont les gendarmes : j’ai
le vague souvenir d’une question de points « retraite » (ceux de
la répartition, pas ceux qu’on marque chaque fois qu’on
redescend en hélico, hein … ;-)) en fonction des rotations et
des hélitreuillages.

Ta bien raison mon gros lapin, ils montent dans l’hélico rien que pour la retraite… le reste ils s’en tapent mais à un point, tu peux pas t’immaginer… si le secours les interressait ils auraient fait docteur, comme dans URGENCE !!! faut etre réaliste non?

Y en a même qui sont super contents de sortir l’hélico à la
moindre alerte : ils peuvent écrire « secours » pour le calcul de
la prime…

La moindre alerte??? non, là je vois pas là! Une alerte est -elle plus serieuse qu’une autre? (idiot en plus le Circus)

Et pour" la prime secours" ça n’existe pas, mais par contre,pour le coup je t’accorde celle de la connerie et de l’ignorance… allez retourne au boulot la france a besoin de toi, enfin surtout les secouristes pour que tu paie leurs retraites à 40 ans.

Posté en tant qu’invité par Real Flo:

Faudrait quand même avoir un peu l’avis de plusieurs des principaux concernées (les secouristes); on entend souvent au nom de la sacro sainte solidarité en montagne « les secouristes sont venus nous chercher, sans nous juger, sans reproches… »; perso j’ai un peu d’expérience dans ce domaine (pisteur) et même si tous les aspects du secourisme, notamment en montagne me plaisent énormément, je n’ai pas pour autant de la sympathie envers tous les secourus! Ces ânes de freerideurs qui vont se faire coffrer dans des coins pas permis avec des risques d’avalanhes hallucinants, ben même s’il ne me viendrait pas à l’idée de ne pas aller les chercher en disant « ces cons ils l’ont cherché, ils se demmerdent! »; ben pour autant je ne les porte pas dans mon coeur et je vais pas leur décerner une médaille; au contraire dans le cas de secours sans gravité (dans un premier temps), je ne vois pas pourquoi une petite leçon de morale n’a pas lieu d’être si les secourus ont agi au mépris de règles élémentaires…
Je ne trouverai donc pas déplacé d’entendre de la bouche de professionnels avertis (je pense notamment au PG, CRS), quelques commentaires du genre « la prochaine fois prend la météo; tu sais ce que sais le niveau de regel, t’as déjà lu un BRA?.. » a des personnes qui manifestement ne se laissent pas le temps de l’apprentissage et de l’acquisation d’expérience!
Je pense notamment au massif du Mont-blanc ou un jour il va bien falloir mettre les gens en face de leur responsabilité, vu la fréquantation du massif et le dysneyland que c’est en train de devenir…

Posté en tant qu’invité par yannick:

Bonjour à tous

J’étais à la Sans Nom dimanche.

Quelques précisions qui sans doute contenteront certains, tout en ne faisant qu’alimenter les avis éclairés des cybermontagnards.

Nous avons fait le choix d’aller faire l’arete Sans Nom. Nous savions les conditions de regel mauvaises et nous nous sommes beaucoup questionnés la veille sur l’opportunité ou pas d’y aller. Les renseignements pris au Couvercle nous indiquaient qu’une descente par le moine était sans doute faisable mais compliquée car « humide ». Nous sommes partis en pleine conscience que la descente serait tendue.

Pourquoi partir quand même? A cette question, chacun amènera des réponses qui lui sont propres. C’est une question difficile à débattre sur la place publique et encore plus sur un forum web. Les réponses me semblent éminemment personnelles.

En tous cas pas pour une « liste de courses » comme j’ai pu le lire, où à cause d’une gente féminine justement reçue au proba.

Cette question, qui je pense se pose très souvent dés lors que l’on pratique la montagne, s’est posée pour nous samedi dernier, en 2007, dans le massif du Mt Blanc. Non pas en 1897 dans le Mt Blanc à l’époque des pionniers, et non pas en 2007 dans un massif de l’Arctique. La réalité est que les secours existent, qu’ils font leur travail, que nous les finançons déjà et qu’en plus on peut les joindre grâce/à cause des téléphones portables. Faire comme si ceci n’était pas une réalité serait hypocrite. Alors certainement, dans le choix d’y aller ou pas, ces paramètres entrent en jeux même si solliciter les secours, aussi sage que cela puisse être, est quelque part un « échec » car cela signifie ne pas avoir géré sa course, ne pas avoir progressé « by fair means ». On ne part pas en course avec l’hélico en objectif. Mais on part en course en sachant qu’il existe et c’est une grande différence. Pour ceux qui auraient du mal à admettre cet état de fait (moi? jamais! les autres peut être… mais moi non!) je vous invite à délaisser vos claviers et partir faire de l’alpinisme ou toute autre activité de montagne dans un lieu du bout du monde où les secours n’existent pas et où la seule « aide » possible est le déclenchement d’une balise Sarsat. Quand le centre Sarsat, basé à Toulouse, captera votre message d’alerte et déterminera votre latitude/longitude, vous aurez juste une semaine (au mieux) avant qu’un hypothétique avion ne se pose et tente quelque chose…
Vous comprendrez mieux alors ce que je veux dire quand je parle d’« état de fait » dans le massif du Mt Blanc. J’ai expérimenté les deux, et c’est bien de deux mondes qu’il s’agit.

Je n’éprouve alors aucune honte à expliquer sur C2C que cette course était belle malgré cette descente improvisée. J’éprouve encore moins de honte à « avouer » que nous nous sommes faits hélitreuiller. Je plains ceux qui taisent leurs erreurs, c’est eux qui devraient se cacher « la face » plutôt que d’avoir peur de la perdre . Publier sur C2C c’est aussi dire « on a fait les cons et c’est pas parce qu’on fait la Sans Nom qu’on est meilleurs que des débutants, qu’on se le dise ». C’est aussi pour nous un rappel à l’ordre, toujours utile dans une vie de montagne, car se trouver au Whymper à la mi journée en cette chaleur était une erreur manifeste. L’expérience n’est pas une garantie absolue de jugement adapté, nous en sommes la preuve.

Alors quand certains y voient de la flaterie pour « amour propre » j’avoue que je ne comprends pas et que ne chercherai pas à comprendre. On ne doit pas fonctionner pareil. Nous avons pensé bivouaquer et attendre le regel, et avons posé calmement la question au PG qui a préféré venir nous récupérer. Voilà tout.

Bonne montagne à tous.

Y.

Posté en tant qu’invité par Mogadora:

Merci à Yannick, au moins les choses sont clair.

Moi aussi j’ai fait la verte et ai descendu le whymper à des heures non raisonnables. Ca coulait partout mais on a été bien étonnés de voir à quel point la ligne de rappel est épargnée (de très peu c’est clair) par l’axe des coulées et chuttes de pierres. Ceci dit c’est quand on y est que l’on s’en rend compte (du dessus, à chaque rappel, on a l’impression que le rappelsuivant est dans l’axe des coulées mais non, en faite les rappels sont quasi protégés jusqu’en bas. la ligne de rappel, bien serrée rive gauche, reste un peu à l’abri) !

Mais il est clair que quand t’es là haut et que ça cogne il faut choisir entre :

  • Descendre en augmentant le risque d’accident
  • Attendre le regel
  • Appeler les secours.
    Pour moi appeler les secours est bien la dernière chose que j’aurai faite (et d’ailleurs, en situation, je ne l’ai pas faite). Pour lui ce fut la solution. C’est sa décision, il en a le droit et l’assume. Je ne crois pas qu’il y ai sujet à polémique. Après certains ont le droit de ne pas être d’accord et de dire qu’ils n’auraient pas fait ça. c’est leur problème.
    Je voulais aussi dire que jamais les secours ne l’accableront. Ca ne veut pas dire qu’il n’en pense pas moins. De même jamais ils ne laisseront un appel sans secours, question de responsabilité… (tu les vois te dire : ben non demerde toi ! Pui si il t’arrive qq chose, c’est eux qui seront dans la merde… non il ne peuvent pas !)

Il est évident que tout le monde devant son PC se dit « il suffisait d’attendre qq heures le regel et voilà ! » . Mais voilà, dans un état de fatigue avancé, au milieu d’un whymper qui coule, avec à disposition un tél portable et un hélico ben je crois que beaucoup (j’ai pas dit tous !!!) auraient fait pareil. Après on pourra toujours polémiquer « si tu toent pas les horaires, c’est que t’e spas au niveau… » « l’hélico c’est en dernier recours, et là ils pouvaient attendre le regel… » etc etc mais à quoi cela sert-il? et surtout pensez à vous et à la prochaine fois où il vous arrivera un pb en montagne et où vous aurez recours à l’hélico. Car il ne faut jamais dire fontaine…

Posté en tant qu’invité par OlivierC:

Salut,
Les interventions en alpi sont surement moins fréquentes qu’en rando, et sont sans doute plus aléatoires, du aux conditions météo des fois plus défavorables, quoique.
Mauvaise météo, accident de nuit, grande paroi verticale rendent les secours très délicats ou parfois impossibles même avec son petit portable chéri…ne l’oublions pas!

A mon avis, et ça n’engage que moi… il vaut surement mieux appeler avant le gros mauvais dans une course engagée (ou bien faire retraite si possible par ses propres moyens) ou même avant d’être complétement dans la merde et fatigué, parce que quand même, n’en déplaise à certains qui parlent d’éthique, tout le monde souhaite rester vivant et revoir sa verte vallée.

D’ailleurs, je ne connais pas trop les chiffres et peut être que quelqu’un est mieux au courant et pourra développer, mais en définitive, le nombre d’interventions montagne n’est-il pas marginal par rapport aux autres interventions pratiquées sur le territoire français: Route, mer, civil…
Sinon, si pour certains appeler les secours en cas de grosse « fatigue mentale » ou de « bobologie » :<) (je ne parle pas des blessés ne pouvant plus se déplacer) est facile et facilite le retour « tranquille » dans la vallée. Pour d’autres, c’est un peu une honte, de se faire hélitreuiller, mais les cas sont plus rares !

Sinon, le PG prend des risques à chaque fois que l’hélico décolle, ça plane pas un hélico :<)

L’alpinisme est un jeu certes dangereux, mais quand même, cela reste un jeu … pas trop sérieux, comme la vie, quoique certains se prennent un peu trop la tête avec.

Posté en tant qu’invité par david:

Benoit a écrit:

dis donc, les apinistes, c
quand je vois le nombre de sorties cette année qui se terminent
par un secours par le PG dans la plupart des cas facilement
évitable

Peut etre est ce une remarque stupide mais: comment a été l’hiver cette année? Comment ont été les précipitations? Comment sont les conditions cet été? L’évolution rapide de la météo? Les prévisions incertaines…
Bref autant d’aléas climatiques qui peuvent aussi nous mettre plus souvent cette année dans des positions inconfortables. Je repense notamment à cette traversée des Courtes d’Alex (si je me souviens bien de la vidéo) qui en conditions favorables ne l’auraient pas lui et son partenaire ammenés à demander une intervention de l’hélico (je ne les juge pas, ils ont probablement eu la bonne réaction). Mais l’an passé à la même époque, ben ce serait peut être passé tip top.

Posté en tant qu’invité par Hugues:

Autant je considère que le tel portable n’est pas un outil obligatoire en hte montagne (d’ailleurs dans les écrins, il est souvent inopérant), autant partir sans prendre les prévi. météo me paraît critiquable. Je sais que les prévi. météo ne sont pas infaillibles mais quand même. Je serai d’ailleurs prêt à parier que dans la majorité des cas d’hélitreuillage, ce n’est pas dû à une dégradation imprévue de la météo.
La preuve en est simple: l’hélico est le plus souvent cloué au sol par mauvais temps…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Real Flo:

Merci pour tes explications, au moins tu assumes!
Mais même en 2007 dans le massif du Mont-blanc, partir à la Verte en sachant que les deux voies de descentes seront à coup sur merdique, mais qu’heureusement il y a EC145, ben la j’avoue qu’on n’a pas la même conception de la montagne… chacun voit midi à sa porte…
Bonne continuation, et n’oubiez pas de charger vos batteries avant de partir…

Posté en tant qu’invité par david:

Ouais, mais je pense dans mes questions ou hypothèses a conditions générales juin et juillet.
Fin juillet le we du 21 je crois, j’ai pris la météo au dernier moment le samedi soir pour depart le dimanche pour Valais sommet le lundi 23 au matin. On est passé mais par grand vent. bref faut viser juste pour passer. y’a pas plusieurs jours a la suite de bonnes conditions. Ce qui peut expliquer que l’on se retrouve vite dans des situations inconfortables.

Posté en tant qu’invité par Merlin:

oui, c’est incroyable le nombre d’irresponsable et d’incompétences que je croise dans la montagne. Mais pourquoi, nous allons les chercher d’une manière ou d’une autre, en risquant parfois notre vie. C’est simple, c’est un métier, mais surtout, on évite la polution des resources d’eau potable dans les vallèe alpines. Imaginez un peu, une moyenne de 120 morts par année dans le massif du mont-Blanc. Sans personne pour venir récupérer les corps, en moins de 10 ans, le coléra et autres épidémies auraient depuis longtemps ravagé la population des vallèes alpine. Les moyens techniques d’aujourd’hui, nous donnent la possibilité d’agir rapidement donc pourquoi pas en profiter. Bonne grimpe à tous

Posté en tant qu’invité par Bis47:

Juste pour dire …

Oui, un hélico, ça plane …

Pourvu qu’au moment de la panne éventuelle (excessivement rare) de la turbine, l’hélico ait une vitesse suffisante, il va planer, le rotor étant en auto-rotation. Il sera maniable pendant la descente … l’atterrissage en douceur restant cependant délicat…

N’importe quel pilote d’hélico débutant pratique cet exercice des dizaines, des centaines de fois.

Posté en tant qu’invité par alpinetwins:

AH!AH!AH!
Tu me fais bien rire!
Le jour où tu prendras un rocher sur la tronche, j’espère que tu seras heureux quand l’hélico te dira: « bon c’est 1500€ pour descendre, si tu peux pas payer, ben pas de chance, on va voir ailleurs!!! »

Posté en tant qu’invité par alpinetwins:

Moi et mon frère on a fait appel au PGHM dans les courtes!
Et comme beaucoup de monde j’aurais pu écrire la même chose il y a quelques mois…
Le portable? on l’a car on sait qu’il peut nous sauver la vie, comme tu prend un ARVA quand tu vas faire du ski. C’est pas pour autant que tu vas aller rider des pentes où tu sais que tu n’as aucune chance!!
Le portable est au fond du sac, et on ne part pas en comptant que sur lui, en effet même dans le massif du Mt Blanc le portable est loin de passer partout!!
Mais le jour où tu te retrouves fatigué, tu sais que les orages sont prévus pour la fin de soirée, il sera difficile d’attendre le regel, et bien tu prends sur toi, car c’est vrai: il y a une part de fierté qui en prend un coup, mais tu prefères redescendre au bout d’un cable sous l’hélico que les 2 pieds en avant pour qu’on te mette sous terre. Et le PGHM préfère sauver des vies que de récupérer des cadavres!
Alors je pense que c’est facile de dire que l’on trouve des incompétents en montagne qui appellent pour un oui ou pour un non, mais il n’y a pas que ça.
Le PGHM est là, qu’on le veuille ou non, mais sans lui le nombre de morts dans le massif serait beaucoup plus important!!
Et je trouve ça égoiste de dire que si c’est une autre cordée qui a un problème et ben on trouvera des portables, mais si les 2 sont pendu 600m plus haut, va pour chercher leur portable! le code PIN! Le portable peut sauver des vies!
Enfin, pensez ce que vous voulez mais je suis heureux qu’ils soient là! j’espére ne plus avoir à faire à eux! Mais il faut souligner qu’il font un super boulot!!!

Posté en tant qu’invité par greg:

L’un des intéréts de l’alpinisme c’est le fait d’assumer ses decisions , de gerer une course, de s’engager et d’etre autonome.

La différence avec d’autres activités c’est qu’en principe on ne sort pas du terrain comme ca, on est pas au foot ou on va sur la touche quand on est fatiguée . Sinon, il faut faire du foot, du tennis, du footing mais pas de la montagne. Ca fait partie des regles du jeu.

Et quand aux secouristes, bien entendu qu’ils viendront te chercher, tu les appeles , c’est leur boulot…Cela n’empeches qu’ils vont prendre des risques, que cela coute cher a la collectivité… ( Vu le prix de l’heure d’helico) , et que souvent il est facile d’anticiper , de renoncer avant de se retrouver dans l’impasse,

C’est la prudence qui doit nous dicter nos decisions et surtout l’anticipation. Bien s’assurer de la météo les jours d’avant ( chutes de neiges) des conditions de regel, des conditions de la course ; prévoir de la marge ( en temps et en materiel pour un bivouac improvisé par exemple). Bref , rien de trés nouveau mais qui semble un peu oublié de temps en temps…

Posté en tant qu’invité par Paul G:

A mon sens, qq un qui appelle l’hélico parce qu’il a peur pour sa vie a toujours raison de le faire, même si en fait il ne craint pas grand-chose, même s’il avait une solution de secours à laquelle il n’a pas pensé.
Mieux vaut pour moi un trouillard vivant qu’un héro mort (surtout si le trouillard c’est moi !).

Par contre, une fois en bas, il devrait sérieusement se poser des questions sur son niveau par rapport à la course choisie.
Les précédentes courses n’ont peut-être été réussies que grâce à la chance que tout se passe bien, et l’hélico ne sera peut-être pas là au bon moment la prochaine fois…

Posté en tant qu’invité par Bis47:

Bonjour,

J’entends souvent dire que les pilotes d’hélico « y vont car c’est leur boulot » - sous entendu que s’ils avaient le choix, ils n’iraient pas …

Il faut bien se rendre compte, quand même, qu’un pilote d’hélico a choisi de faire ce métier parce que « il aime cela ». Voler, c’est une vocation. Un pilote, surtout un pilote d’hélico n’est pas un pantouflard …

Donc, quand « il y va », c’est la plupart du temps un véritable plaisir …
Un pilote qui est là « en alerte » … s’ennuyerait à mourir s’il n’y avait pas d’interventions à effectuer!

Bien sur, il y a des missions plus délicates que d’autres, plus difficiles, plus dangereuses … comme il y a des courses plus délicates, plus difficiles, plus dangereuses …

Je crois que ce qui peut le plus traumatiser les secours c’est :

  1. d’être impuissant …
  2. être appelé trop tard …

Et après, aller ramasser des cadavres … là ce n’est certainement pas drôle.

Je crois qu’ils préfèrent de loin aller rechercher, en conditions de vol encore « normale » des alpinistes « bloqués » épuisés ou malades, qui auraient mal évalué les difficultés de leur projet … et qui appellent au secours après avoir admis leur erreur.

Ne pas s’obstiner … Cela vaut souvent mieux …

Parole de pilote!

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Virmed:

Tout à fait d’accord avec toi, quand les conditions ne sont pas bonnes on fait autres choses…

Posté en tant qu’invité par alpinetwins:

Tout à fait d’accord avec toi, il faut être prudent!!! et ça on le reste toujours!!
Par contre pas d’accord avec toi du tout sur l’anticipation, c’est clair que parfois on anticipe avec la météo avec le temps…etc mais dire que c’est souvent facile d’anticiper! ce n’est pas vrai, parfois il arrive des choses que l’on n’avait pas pu prévoir, le ciel qui se charge rapidement, un petit pb de santé enfin plein plein de choses.
Si tu a réussi à tout anticiper jusque là et bien tu as de la chance!! mais le jour où un truc merdera j’espère que tu l’auras anticipé!
Parfois on prévoit tout: météo et tout le bordel mais ça passe pas comme prévu! J’espère pour toi que tout sera toujours parfait, prévu et calculé!!
Bonnes courses!

Posté en tant qu’invité par sylvain:

Voir son compagnon de cordée mourir dans ses bras ou une cordée en difficultée sombrer dans les alpes, par dédain du respect de la vie et par une idéologie puisée dans une antique philosophie de la pratique de la montagne peut être expliqué par un ego surdimensionné du « moi je m’assume » et un égoïsme aïgu de ne vouvoir aider les autres.

Fontaine je ne boierais pas de ton eau… même si je crève de soif

A ceux qui prêchent cette philosophie, allez donc faire la face sud du Janu (sans fontaine) au lieu de pavoiser sur les ennuis de débutants qui se font baiser dans des courses de cafiste.

Pour ceux qui voient dans les gendarmes et crs des gens intéressés par les treuillages sachez qu’ils ont une chance sur six de finir leur carrière entre quatre planches (chiffres à l’appui)! Gros bonus pour la retraite!

Enfin, analysez les stat avant de dire des conneries. La tendance n’est pas au secours non justifié en montagne.

Posté en tant qu’invité par Hugues:

A ceux qui prêchent cette philosophie, allez donc faire la face
sud du Janu (sans fontaine) au lieu de pavoiser sur les ennuis
de débutants qui se font baiser dans des courses de cafiste.

Je suis cafiste et m’engage depuis longtemps dans des courses où je n’emmènerai pas un débutant. Ne profites donc pas du sujet pour casser du sucre sur le dos du caf, c’est hors de propos d’autant plus que les sorties d’alpinisme organisées dans le cadre de clubs affiliés à la ffcam sont effectuées avec beaucoup de prudence même si les encadrants et évidemment les participants ne sont pas toujours très doués.

Pour ceux qui voient dans les gendarmes et crs des gens
intéressés par les treuillages sachez qu’ils ont une chance sur
six de finir leur carrière entre quatre planches (chiffres à
l’appui)! Gros bonus pour la retraite!

Ta statistique me parait tout de même exagérée, les décès de gendarmes ou crs pendant des opérations de sauvetage étant heureusement rarissimes.

Enfin, analysez les stat avant de dire des conneries. La
tendance n’est pas au secours non justifié en montagne.

Les a tu bien analysées toi-même ? En fait les interventions des secours concernent majoritairement des randonneurs et non des alpinistes. Pour les seconds, je pense que quand les secours sont sollicités, c’est effectivement le plus souvent justifié. Pour les premiers, j’en suis beaucoup moins convaincu.