Systématisation de l'hélitreuillage

Posté en tant qu’invité par Hugues:

J’y ai pas été récemment, mais je ne vois pas pourquoi elle ne l’aurait pas été ces derniers jours (maintenant faut attendre le retour du soleil).
Je l’ai descendue il y a quelques années 2-3 jours après une période de gros mauvais temps, elle était encore assez enneigée, ça ne nous a pas gêné plus que ça (mais c’était bien chiant puisqu’on descendait en milieu de journée et que la neige était complètement ramollo, malgré les guêtres, à la fin de la descente ça faisait floc-floc dans les chaussures…).
On avait d’ailleurs assisté à un hélitreuillage sur cet itinéraire, il m’avait semblé que les treuillés n’étaient pas blessés mais simplement un peu fatigués ou lassés de cette descente pénible…

Posté en tant qu’invité par tetof:

Nous n’étions pas sur place, il est donc difficile de se faire une opinion.
Mais tu as raison, avec un ISO à 4000m, il était logique que le Whymper soit impratiquable de jour.
Je ne connais pas mais la redescente par l’arête du Moine serait une longue bavante. La solution aurait probablement consisté à attendre la nuit au sommet du Whymper et le regel.

Posté en tant qu’invité par Circus:

Si y en a à qui profite l’hélico, ce sont les gendarmes : j’ai le vague souvenir d’une question de points « retraite » (ceux de la répartition, pas ceux qu’on marque chaque fois qu’on redescend en hélico, hein … ;-)) en fonction des rotations et des hélitreuillages.
Y en a même qui sont super contents de sortir l’hélico à la moindre alerte : ils peuvent écrire « secours » pour le calcul de la prime…

Après, je partage l’avis de quelques membres : si tu redescends en hélico, c’est que tu as merdé quelque part, dans la gestion de la course ou dans son anticipation. Mon seul tour « sous la turbine », ce fut pour mon carton : je suis cohérent avec moi-même ;-)!!!

ps : vue la fréquence des retours au sol pour les hélicos dans les Pyrénées, vaut mieux par chez nous éviter les hélitreuillage de convenance…

Posté en tant qu’invité par Hugues:

Au début le montagne était peuplée de démons, l’homme n’osait pas y aller et il n’y avait pas de problème de secours.

Puis un chamoniard téméraire à osé passer une nuit en haute montagne quelque part du coté du petit ou du grand plateau et il est revenu vivant. L’homme a compris que les démons n’étaient que fantasmes et s’est mis à gravir les hauts sommets. Mais il savait qu’il ne pouvait se permettre la moindre imprudence car il n’avait pas encore inventé l’hélicoptère et la sécurité sociale, et puis il n’y avait que quelques fous (des aristocrates anglais accompagné de robustes paysans de la vallée) pour s’aventurer sur ces hautes cimes.

Ensuite il y a eu les congés payés et la sécurité sociale, et petit à petit, les clampins de la ville ont été de plus en plus nombreux à s’aventurer la haut et puis l’invention de l’hélicoptère a permis d’aller chercher facilement les imprudents qui s’étaient mis en mauvaises posture, la haute montagne est progressivement devenue un luna park avec ses services de secours particuliers.

Maintenant avec le tél portable, on peut appeler ces secours - lesquels n’attendent que ça puisqu’ils sont là uniquement pour ça - en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, dès que les choses ne se déroulent pas comme prévu. Comment s’étonner après qu’on fasse fréquemment appel à leurs services ?

On ne peut pas recommander de se munir par précaution d’un tel portable en haute montagne (y a-t-il quelqu’un ici contre le fait de se munir de cet équipement ?) …et déplorer en même temps son utilisation !

C’est comme la sécurité sociale, on l’a crée, on peut s’en servir sans que ça coute rien, alors on ne s’en prive pas, et on finit par en abuser.

Peut-être que finalement le secours payant - le démon des temps modernes -, c’est pas si con que ça…

Posté en tant qu’invité par l’Urbain:

Hugues a écrit:

la haute
montagne est progressivement devenue un luna park avec ses
services de secours particuliers.

Non, la montagne est devenu un espace de liberté, que chacun peut envisager comme il le souhaite. Portable-GPS-hélico, ou une paire de pompes, un gros pull et basta.
Personne ne t’interdit de pratiquer comme Whymper le faisait.
Mais dans ce cas, bien sûr, il vaut mieux éviter de la ramener sur un forum comme celui-ci…

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

l’Urbain a écrit:

Mais dans ce cas, bien sûr, il vaut mieux éviter de la ramener
sur un forum comme celui-ci…

Bien au contraire Étienne, bien au contraire.
Ça ne fâche que les fâcheux.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par stef:

T’ira exposer ta theorie aux dizaines de famille endeuillés par la mort en service d’un mari pour aller porter secours.
Si ta le courage d’affronter le regard de leur enfants qui vont grandir sans avoir pu partager les choses simple de la vie en famille …

En fait vous êtes des charognards qui essayent de se donner de l’importance …

Vous etes en train de critiquer un systeme mais en fait vous êtes pire que lui …

On voit clairement ici les limites d’un clavier et d’un ecran …

Circus a écrit:

Si y en a à qui profite l’hélico, ce sont les gendarmes : j’ai
le vague souvenir d’une question de points « retraite » (ceux de
la répartition, pas ceux qu’on marque chaque fois qu’on
redescend en hélico, hein … ;-)) en fonction des rotations et
des hélitreuillages.
Y en a même qui sont super contents de sortir l’hélico à la
moindre alerte : ils peuvent écrire « secours » pour le calcul de
la prime…

Après, je partage l’avis de quelques membres : si tu redescends
en hélico, c’est que tu as merdé quelque part, dans la gestion
de la course ou dans son anticipation. Mon seul tour « sous la
turbine », ce fut pour mon carton : je suis cohérent avec
moi-même ;-)!!!

ps : vue la fréquence des retours au sol pour les hélicos dans
les Pyrénées, vaut mieux par chez nous éviter les
hélitreuillage de convenance…

Posté en tant qu’invité par Alex:

A lire aussi :
http://alpinisme.camptocamp.com/sortie12536.html
C’est fou quand même, début août la descente sur le Requin est crevassée et dangereuse ? Il faut s’appeler Madame Soleil pour le deviner, je pense ;o))))

Alex

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Alex:

Ce qui est surtout hallucinant, c’est que ces deux alpinistes sont des habitués de C2C et sont très expérimentés (expés, escalade, alpi, ski, je les ai déjà eus par mail plusieurs fois), et tout le monde sait (ou doit savoir) que le Whymper est dangereux après 10h, c’est marqué dans le Rébuffat ;o)
Les hélicoptères ont encore de beaux jours devant eux.
Je pense que ça serait sympa d’avoir leur avis, d’ailleurs.

Alex

tetof a écrit:

Nous n’étions pas sur place, il est donc difficile de se faire
une opinion.
Mais tu as raison, avec un ISO à 4000m, il était logique que le
Whymper soit impratiquable de jour.
Je ne connais pas mais la redescente par l’arête du Moine
serait une longue bavante. La solution aurait probablement
consisté à attendre la nuit au sommet du Whymper et le regel.

Posté en tant qu’invité par lionel:

Parler de l’impact des points retraites sur la quantité de sortie Hélico des gentils Gendarmes …
Ton esprit il fait plutot de la spéléo à toi non , genre tu descends bien bien bas près des fosses à purin ; là on parle d’alpinisme ( esprit vers le haut et Elégance ) ( c’est du Jean Claude Vandamme )

Posté en tant qu’invité par Virmed:

Les gars vous avez tous faux, vous avez joués, vous avez perdus, et en plus vous n’avez pas de face, vous annoncez que vous avez été treuillé.

L’arête du Moine n’existe pas pour rien (c’est vrai c’est plus chiant que tirer des rappels peinards assis dans son baudard…)

Conclusion : Iso 0 élévé, donc niveau de gel forcement élevé, itinéraire de repli méconnu, peut-être trop emoustillé par la gente féminime présente au refuge ce samedi soir…

Résultat : avant de repasser le proba continuez à faire des courses montagne (l’arête sans non c’est bien…)

PS: Je parle ici aux clients de l’aiguille verte

PS2: Circonstances attenuantes : la gente féminine a eut le proba, peut-etre que cela à obscurci le jugement de nos 2 compères. Sans celà, il n’y a que ceux qui font rien qui ne leur arrive rien …

Posté en tant qu’invité par giaco:

La solution,
secours payants, et tarifs exponentiels.
ceux qui font les cons n’ont qu’à payer.

Posté en tant qu’invité par david:

giaco a écrit:

La solution,
secours payants, et tarifs exponentiels.
ceux qui font les cons n’ont qu’à payer.

Franchement: des solutions faciles a des questions et des besoins qui méritent bien d’autres reflexions.

Posté en tant qu’invité par Loana:

Moi, je ne l’ai pris qu’une fois, j’avais l’ongle de l’auriculaire de la main gauche incarné.
Et ça fait super mal!!

Posté en tant qu’invité par Real Flo:

Nous on comprend pas tout! C’est quoi un remplissage de liste de course à tout prix??

Posté en tant qu’invité par Benoit:

interessant certaines de vos réponses.
en tout cas, moi je vois au moins une explication au faible niveau des français en alpinisme amateur à l’étranger… on a plus du tout l’habitude de se démerder tous seuls en cas de galère.
après, je ne jette la pierre à personne, j’ai appelé les secours il n’y a pas longtemps pour une corde coincée lors d’un rappel pour des copains et ça m’a posé quand même pas mal de questions.
il y a certainement un réel effet de facilité.
mais je suis d’accord: raconter qu’on a fait une super course en ayant appelé les secours ça me parait un peu discutable.
pour info, au vu d’un message, evitez de mettre ce type de sorties dans votre liste de course, tout se sait !!
la course, elle se termine à la maison, et pas avant.
si on est pas capable de rentrer tout seul (hors réel accident), ça doit quand même interroger sur l’adéquation entre son niveau en alpinisme et ses prétentions, car en particulier je pense que l’on confond trop rapidement niveau technique pur et expérience en montagne. relire le récit de Doug Scott rentrant de l’ogre, ou Joe Simpson à la siula grande…
bonnes courses!

Posté en tant qu’invité par Michel:

systématisation des potins … a écrit:

tu veux en venir ou ? là c’est pas super compréhensible !

pour toi du moins…

Posté en tant qu’invité par Michel:

systématisation des potins … a écrit:

que tu partes tout seul ne veut pas dire que tu seras tout seul
… tu peux très bien être témoin d’un accident. Va expliquer
après coup que tu a volontairement laissé ton tph chez toi

que je sache, il n’est pas encore obligatoire de posséder un téléphone portable, ou bien est-on considéré comme un marginal si on n’en a pas ?

Posté en tant qu’invité par typloum:

c’est clair, j’ai halluciné de lire ça. on était tous des criminels avant qu’on ait un portable alors!

Sans compter que c’est un instrument qui peut te lacher, batterie…

Evidemment si on en a un on l’emmene, « au cas ou » mais c’est pas grave de l’oublier.

Elle est ou l’aventure que l’on va chercher?

Monde aseptisé

Rébuffat: « c’est à la Verte que l’on devient alpiniste » il avait pas parlé de portable ou d’hélico je crois

Posté en tant qu’invité par un cri minelle, un cri miné:

et toc, pas de portable et n’en voit toujours pas l’utilité! je fais pourtant escalade, rando, alpi (peu mais quand même), raquettes… et n’ai jamais ressenti de manque à ne pas avoir de portable dans la pocket…

je dirai même que ça peut perturber plus qu’autre chose: dernière sortie avec un ami, grande voie, en sortant l’orage arrive… l’ami un peu paniqué sort son portable, appelle une amie à lui… moi je réfléchit à comment redescendre au mieux, on s’en sort trempés mais indemnes… le portable n’a servi à rien, si ce n’est à effrayer sa copine (d’autant qu’après le premier appel, sa batterie était morte et qu’il n’avait donc pas pu la rappeler…