Suivi du projet de 3ème tronçon du téléphérique de La Grave

Manifestement, la grande majorité des locaux serait pour (80%). Si on prend les locaux nés à la Grave, j’imagine que ça doit être du quasi 100% pour. C’est très classique.
On peut le regretter mais c’est la réalité du terrain.

Ça ne m’étonnerait pas que le battage médiatique orchestré par Niels ait conduit à souder les locaux historiques autour du projet.

Sur le fond, je n’ai pas d’avis. Juste étonné qu’on mette x patates au-dessus alors que l’accès via le téléphérique actuel est tout pourri.

Tu as raison. On aurait dû demander aux equipeurs de valider la subvention de la V5.

En tout cas, quand il ėtait encore au refuge du Promontoire , Fred Meignan ėtait favorable å la construction de ce 3ème tronçon en tant que président de MW…Il se fėlicitait même que ce TPH allait remplacer le vieux télėski polluant du glacier. Le commissaire a joint l’article de presse en question dans son rapport.

Le blablabla sur les émissions carbones du téléski mazoute versus téléphérique électrique, c’est juste des conneries. En prenant en compte les émissions carbones de construction, le téléphérique va émettre 100 fois plus, 1000 fois plus qu’un vieux teleski tournant 8 h/j pendant 3 mois par an.

1 Like

Ya que les imbéciles qui changent pas d’avis. Je ne vois pas en quoi ça le décrébilise bien au contraire ça veut sûrement dire qu’à l’étude du projet il s’est rendu compte que c’était bien éloigné de ce qu’on avait du lui faire miroiter.
La suppression du téléski était une bonne chose.
La construction d’un téléphérique non pas en lieu et place mais bien plus à l’ouest (2 Alpes) en est une autre.

1 Like

Quand il a dėclarė être favorable au projet, l’arrivėe du 3ème tronçon était déjà prévu au Dôme de la Lauze. Ce qu’il a dit å ce sujet :

« Mountain Wilderness salue l’approche du domaine skiable La Grave/La Meije ».
MW estime que la pérennité de l’activité dans les vallons déjà Meije est une excellente chose".
A l’heure où Mountain Wilderness fustige l’extension des domaines skiables et les installations toujours plus nombreuses de canons à neige, elle considère que le téléphérique de la Meije participe à une diversification de l’économie montagnarde en
minimisant les investissements dévoreurs d’espaces naturels.
La construction du tronçon accédant au Dôme de la Lauze n’étend pas le domaine et le
concessionnaire s’est engagé à enlever toutes les installations vétustés et obsolètes. Surtout,
l’esprit « montagne » du site sera maintenu. Ceci est d’autant plus important que la fréquentation estivale, pourtant ouverte sur une plus courte période, génère autant de passages que la période hivernale.
Longue vie aux vallons de la Meije, formidable porte d’entrée à la haute montagne !"

Faut croire qu’il a eu un doute par la suite sur la réalité de ces « engagements »
Et quand on sait que le projet est porté par la SATG filiale de la SATA qui exploite l’Alpe d’Huez et les Deux Alpes (et qui a entre autres comme projet délirant de relier les 2 alpes et l’Alpe d’Huez), je le comprends.

Aucun pb pour préserver le produit « vallons de la Meije », qui fait toute l’originalité de la Grave. Mais en quoi monter au dôme de la Lauze a un rapport avec les vallons de la Meije?
Réponse : en rien.

1 Like

Niels étant très impliqué chez MW, il n’y a rien d’étonnant à ce que le point de vue officiel de MW ait changé pour se rapprocher de celui de Niels.

La pompe à phynances est amorcée ! Pas pour tout le monde, évidemment. Ceux de la Grave doivent s’attendre à une légère augmentation des impôts locaux, histoire d’éponger.
C’est ahurissant que l’on continue à investir là-dedans alors qu’il fait de plus en plus chaud, qu’il y a de moins en moins de neige, qu’il y a des problèmes d’eau etc. On n’est plus dans les années 70.

3 Likes

Le rapport du commissaire enquêteur est intéressant. On y apprend que la « reconstruction » du refuge du Pavé aurait couté 3 millions d’euro et qu’il n’y aurait pas eut d’étude d’impact préalable. Ca fait cher pour 1 refuge avec assurément une non rentabilité de l’opération. Question impact, c’est tout de même une construction de 200m2 dans un parc national, dans la zone natura 2000 Ecrins pour les oiseaux et dans une zone ZNIEFF.
Si c’est vrai, il y a effectivement 2 poids 2 mesures dans les cris d’orfraie poussés par certains.

Si j’ai bien compris la mousse sur les rochers, il faut la défendre contre le béton d’un pylône, par contre on peut bétonner sans étude qd il s’agit du béton d’un refuge de 200m2 ! Idem pour les subventions : on a le doit de perdre beaucoup d’argent en reconstruisant un refuge à 3 millions ds un parc national.

Il suffira de regarder l’implication de certains ds certaines organisations pour comprendre le 2 poids 2 mesures ds les réactions.

1 Like

Si c’est le cas, c’est vraiment un peu beaucoup scandaleux.

C’est bien le cas. Tu trouveras les informations sur le site ministériel du développement durable avec validation du dossier par la Dreal PACA, sans étude d’impact préalable.
50% sur fond propre et donc 50% de subventions.
Je te laisse le soin de chercher la profession d’un éminent défenseur de la mousse sur un rochers dans le domaine skiable de la Grave.

Et ben tout simplement parce que c’était peut-être pas soumis à étude d’impact non?

Carrément. D’ailleurs, personnellement, on aurait dû écouter les hyperlocaux historiques, qui habitent La Grave. J’hallucine quand les locaux historiques des Fréaux du Villar d’Arêne donnent leur avis. Quant aux mi-locaux historiques au Mizoen, n’en parlons pas. On ne devrait recueillir que la parole des hyperlocaux hyperhistoriques dont le grand-père est né avant 1915 : ils savent de quoi ils parlent. Les hyperlocaux semi-historiques qui n’ont qu’un porteur au cimetière et pas un guide, ils sont pas très crédibles.
… Et puis bon, ca reste La Meije, un sommet mineur bien d’chez nous qui finalement n’intéressent que les locaux et qui n’appartient qu’à nous. Nous, on s’amuse pas à donner un avis sur les déchets au BC de l’Everest, sur la pollution dans la vallée de l’Arve ou l’accès au sommet du Mt Blanc !

5 Likes

Je n’ai pas d’avis tranché sur ce problème de 3e tronçon : l’impact environnemental me parait limité, les 4 millions de subventions ne paraissent pas démesurés par rapport à ce qu’on voit ailleurs (même si ça pourrait être employé de façon plus utile) et peut-être que ça aura un impact à court terme en terme de fréquentation donc éventuellement de retombées.
Et surtout je n’ai pas vu de solution alternative viable pour l’instant pour maintenir le télécabine actuel.

Mais les arguments de Niels sur la non-viabilité de l’investissement m’interpellent aussi et la SATA qui est aussi une société de promotion immobilière ne vient certainement pas pour les beaux yeux des habitants. Elle aura tous les moyens auprès de la Mairie pour faire évoluer le PLU en sa faveur si la rentabilité n’est pas au rendez-vous.

La Meije ?
Non.
C’est le Dome de la Lauze. C’est de surcroît déjà dans un domaine skiable depuis x décennies.

On peut être contre ce projet. Mais, c’est tout de même mieux en connaissant la géographie du lieu. :slight_smile:

Le téléski n’allait pas au dôme de la Lauze.
C’est bien d’être précis sur la géographie car ce n’est pas neutre.

3 Likes

Tu as raison. La veille remontée mécanique va entre le Col de la Lauze et le Dome de la Lauze.
Rien de bien nouveau depuis 30 ans, il suffit de regarder la carte.
C’est assurément l’endroit le plus sauvage du massif :slight_smile: avec les 230 km de pistes des 2A à « qlqs » mètres sur la crête et les centaines de free-riders du derby le plus mythique d’Europe (750 free-riders lors de l’édition 2019).
Manifestement, certains ne sont jamais montés là-haut. Allez-y dans 10 jours pour l’édition 2023 du Derby. C’est sympa à faire. Mais bon, comme souvent, il est préférable de ne pas connaître pour en parler. :slight_smile: La wilderness, il n’y en a pas beaucoup ds le coin depuis des décennies même sans le Derby : c’est l’unique piste bleue du domaine skiable sécurisé de la Grave.

Autant j’entends les arguments financiers, autant la wilderness et autres mousses aux arbres sur une piste de ski, jementbatlescouilles.

J’ai cru comprendre que tu aimais bien être pointilleux. Sache que l’espèce protégée en question n’est pas une mousse (cf. Bryophytes - qui regroupent de organismes qui n’ont ni racines, ni vaisseaux conducteurs - elles n’en restent pas moins intéressantes, mais c’est un autre débat…), mais bien une plante à fleur (avec des racines, des vaisseaux conducteurs, et mêmes des fleurs !!). Il s’agit de l’Androsace du Dauphiné (Androsace delphinensis), de la famille des primevères (Primulaceae), considérée protégée au niveau national*.

Certes, si les individus en question disparaissent, ça ne va pas t’empêcher toi ni personne d’autres de continuer à pratiquer nos activités favorites (débattre sur internet ?). C’est juste une éraflure de plus sur notre patrimoine naturel, un peu comme si on brûlait un mégot de cigarette sur la Joconde… à chaque mégôt on ne voit pas vraiment la différence avec l’original, jusque ce que ça finisse par ressembler à un cendrier !

*c’est un peu plus compliqué que ça : Une espèce protégée sur le chantier du 3ème tronçon du téléphérique de La Grave – Alpine Mag

1 Like

Bof. Une mousse ou une fleur au milieu d’une piste de ski existant depuis plus de 30 ans (la piste de ski), c’est surtout un mauvais argument de certains.
A fortiori qd « les mêmes » ont bétonné juste a côté un refuge de 200m2 sans étude d’impact préalable dans le parc des Écrins, une zone natura 2000 et une ZNIEFF.

Pour cette mousse, les conclusions de l’enquête publique sont claires : il faut réaliser un état des lieux par un expert et prendre cela en compte qd ils feront le pylône. Ni plus, ni moins. Ca ne m’empêche vraiment pas de dormir.

3 Likes