Ben disons qu’une campagne avec des usines c’est plus vraiment la campagne.
Faut savoir ce qu’on veut à un moment.
Il y a des métiers à la campagne mais pas forcément tous ceux des villes
Suivi du projet de 3ème tronçon du téléphérique de La Grave
Oui bien sur, mais quand l’usine est là et qu’on y travaille, les employés ne veulent pas la fermer pour revenir à la campagne. Ceux qui voudraient ça ne vivent en général pas sur place.
Si on revient au sujet personne n’a souhaité la fermeture des deux tronçons existants des téléphériques de la Grave.
Oui tu as raison, on est bien loin du sujet de départ.
Évidemment. Et il est naturel d’avoir peur du changement, ou pour le moins, l’aborder à reculons quand on est dans une position stable. Et quand même cette position serait pourrie dans une poubelle, c’est notre poubelle, on en connaît les défauts, et bien souvent la stabilité n’a pas de prix.
Maintenant, le savoir-faire de démantèlement est absolument aussi nécessaire que l’exploitation d’une centrale. Et il faut plus de monde pour démanteler que pour exploiter, pour une durée longue. L’emploi est largement aussi pérenne à démanteler qu’à exploiter pour l’échelle d’un homme.
Et puis soyons sincères, l’exploitation, ça roule, c’est vachement moins drôle et intéressant qu’une action peu ou jamais menée ailleurs où tout est à découvrir.
Si . Moi . 40 ans que j’attend. J’ai tout mon temps .
Cela n’a pas toujours été le cas .
Les paysans étaient des ouvriers à mi-temps
La « campagne » n’était pas vide.
Et les « fabriques » étaient à la « campagne » parce que la main d’œuvre était à la campagne.
Lire le livre de G.Noiriel « Histoire populaire de la France ( réédité et va augmenté récemment )
Hors sujet
Ni de Servier et ses dizaines de complices empoisonneurs à but très lucratif .
Il me semble qu’à partir du moment où le projet prend de l’argent public de la région, les gens de la Région sont légitimes à s’exprimer.
Par ailleurs, ca n’est pas parce que les élus décident que tout est bien : notre actuel gouvt a décidé une réforme des retraites désapprouvée par une majorité de la population, alors que le gouvt a effectivement été élu dans les règles. Et pour mémoire c’était un maire de Gresse en Vercors qui ds les années 70 poussait à avoir une route traversant les hts plateaux. A mon sens, « on » a bien fait de s’opposer à ce projet, le Vercors n’aurait pas la même configuration aujourd’hui si on avait suivi cet élu.
Bref : la discussion me semble tt à fait ouverte, et ca me semble légitime au moins de la part des rhône-alpins de faire pression sur leurs élus !
Oui. Mais ça me paraît aussi légitime que chacun puisse s’exprimer même au delà de Rhône Alpes.
C’est le principe d’une enquête publique donc la conclusion commissaire enquêteur qui fait une distinction entre locaux et autres est pour le moins surprenante.
Va falloir qu’il suive quelques formations ce monsieur pour lui rappeler ce qu’est une enquête publique.
Merci !
Il tient une courte chronique radiophonique chaque jour ici :
pour ceux qui ont l’abonnement il y a plusieurs articles sur le site du monde
on peut citer notamment le cas de la station des Arcs:
J’ai trouvé tant l’infographie que le fond vraiment bien.
Hier, après avoir lu le dernier rebondissement de l’Androsace dans l’article d’Alpine Mag, je suis allé lire le rapport d’enquête publique.
C’est génial de voir comment les guides de haute montagne sont calés en botanique, surtout à La Grave visiblement !
page 96 : « le commissaire enquêteur prend acte de ces éléments, et notamment la remarque sur la présence douteuse de cette fleur, fleurs qu’il n’a jamais après 56 ans de guide de haute montagne à la Grave. »
page 154 : « J’ai rencontré des guides de La Grave qui m’ont dit aller sur ces rochers pour faire un casse-croute avec leurs clients et n’avoir jamais vu de fleurs, un témoignage est également cité sur le registre
de l’enquête publique (Voir R 3 ci-dessus) qui doit je croire ? »
page 156 : « M. Pascal GUIBOUT Guide patouilleur La Grave, après avoir gravi des sommets dans le monde entier, en arrivant à la grave avait eu peur de se lasser de cette montagne, cela fait maintenant 15 ans qu’il vit dans ce lieu, et, pour rien au monde il ne quitterait ce site, très favorable à ce projet, partisan de la montagne accessible à tous. Être guide à la Grave c’est un privilège, n’a jamais vu de fleur sur ce rocher. »
L’article d’alpine mag ne semble pas à jour.Le recours a été rejeté.
Peut-être qu’ils ont fait appel?
L’article est bien à jour. UN recours a été rejeté par le TA de Marseille, il s’agit du recours en suspension. Mais le deuxième recours, en annulation, est toujours en cours d’instruction par le même TA.
Le fonctionnement du recours, en référé-suspension d’une part (procédure devant l’urgence), qui a été rejeté (explications dans cet article du 28 juin), et en annulation d’autre part (tjrs en cours).
Après le rapport officiel validé par l’OFB: (Office Français Biodiversité), à noter ces deux phrases de Manu Rivaud dans Alpine Mag:
"Le bureau d’étude Agrestis, financé par la SATG pour ce travail, a-t-il sciemment raté ces constatations, épargnant ainsi à son client la perspective d’une longue demande de dérogation pour destruction d’espèce protégée, demande de dérogation non versée de fait au dossier du permis de construire ?
Sébastien Lavergne, directeur de recherches au laboratoire d’écologie alpine de Grenoble (LECA, CNRS), et Sébastien Ibanez, maître de conférences à l’université Savoie Mont Blanc et du laboratoire d’écologie alpine de Chambéry, estiment
« que certains spécimens d’Androsace du Dauphiné observés sur le rognon sont âgés de plusieurs dizaines d’années, dont deux pourraient s’approcher de la centaine d’années." […]
Du coup le préfet peut leur imposer une demande de dérogation.
Et le recours en annulation devrait être jugé en 2024 avec l’intégration de ces nouveaux éléments dans un mémoire complémentaire d’ici là.
La publication de cette expertise et de l’article d’Alpine Mag m’ont inspiré ces quelques mots publiés ce matin.
Bonne journée
Le droit de réponse du cabinet AGRESTI.
Perso ça m’inspire qu’une vieille rengaine de ma grand-mère : « quand on se sent morveux, on se mouche ! »
« Qui se sent morveux, qu’il se mouche »
Molière. L’avare.