Suivi du projet de 3ème tronçon du téléphérique de La Grave

L’avenir nous dira qui est de mauvaise foi dans cette affaire…et j’espère que le projet aboutira.

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L’avenir nous dira aussi que c’était une connerie :slight_smile:

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Ou pas :blush:…et concernant le permis de construire…vu le contexte et l’ambiance dans le village, la mairie de la Grave a tout intėrět à dėlivrer le PC dans les règles.

Ou le plus vite possible…

Oui. L’empressement dans ce genre de cas d’accélérer le début des travaux pour mettre le justice devant le fait accompli (« ça servirait à rien d’interdire maintenant qu’on a commencé les travaux ») donne vraiment envie d’empêcher lesdits travaux de commencer. En coupant au bon endroit, on peut faire beaucoup de dégâts en quelques secondes avec une disqueuse à batterie…

En résumé, deux camps opposés: ceux qui veulent préserver le cadre naturel, et ceux qui veulent préserver leur emploi et privilégier l’activité économique.
Je n’ai pas la solution, je suis pour préserver la nature déjà bien dégradée un peu partout. Mais si je devais sacrifier 20%, 30% de mes revenus pour la préserver, qu’est ce que je choisirais ?

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A Megève, les travaux d’un télésięge ont commencé avec un permis accordė et ont été interrompus suite à un recours des opposants. Donc l’argument du « plus vite possible » ne tient pas la route car dans tous les cas, les opposants locaux veillent même s’ils sont très minoritaires à la Grave.

aux plus hauts sommets de l’Etat, on se pose parfois les mêmes questions: et jusqu’à présent qd il y a arbitrage entre Bercy ou le Ministère de l’Emploi et du travail VS. le Ministère de la transition écologique ce n’est pas l’environnement qui gagne. On voit le résultat …

en préambule (pour éviter les cocktails « mollotof »…):

je suis un amoureux des Écrins et de la Meije depuis que j’ai commencé l’alpinisme (1973…), de La Bérarde et de La Grave en particulier aussi. Et j’ai toujours apprécié les montées « bavantes » avec souvent bivouacs au bout, avant d’escalader les parois

MAIS

Que ceux qui n’ont jamais pris le téléphérique de l’Aiguille du Midi pour aller skier ou grimper là-haut lèvent la main !?

Pour le téléphérique de la Meije, la problématique est compliquée mais pas insurmontable:
il est là depuis 50 ans, très discret dans la forêt, mais il est surtout rentable l’hiver. Comment le rendre rentable toute l’année avec les activités polyvalentes sportives actuelles, économiques et touristiques mais pourquoi pas aussi en développant le scolaire, l’universitaire et la recherche ?)

Il est hors de question de développer le résidentiel touristique d’accueil au vue des contraintes géologiques fortes et des accès routiers qui seraient à repenser totalement avec de gigantesques travaux

MAIS

problématique beaucoup plus généraliste liées à l’environnement économique de toutes les montagnes : comment maintenir voir développer un peu les populations locales en leur assurant des revenus décents et pérennes en développant l’activité économique locale, la plus propre et la moins impactante possible pour l’environnement si fragile ? Le téléphérique est un simple révélateur de la désertification de nos montagnes, par manque d’imagination !

des accès routiers qui seraient à repenser totalement

Question débile venant d’un Suisse dont le pays baigne dans une opulence indécente…et si on reconstruisait le chemin de fer Grenoble - Bourg d’Oisans, suivi d’une desserte digne de ce nom en car pour la Grave (genre 1 ou 2 gros cas par heure de tôt à tard) ?

Certes extra-terrestre, mais je dis juste ça parce que chez nous, dans des territoires à configuration comparable, c’est systématiquement le cas, que ce soit en Valais, dans l’Oberland, dans les Grisons ou les montagnes d’Uri…

Pardon pour cette minute de délire utopiste !

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Bonjour,

Tu n’imagines pas les dizaines de km pour lesquels il faut racheter des terrains… L’ancienne voie ferrée passait sur la route, ou juste à côté car elle était plus étroite. Désormais, la route a l’obligation d’être large pour des véhicules plus gros et plus rapides.
Exemple : pour le chemin de fer de Saint Georges de Commiers à La Mure, il ne manquait que quelques centaines de mètres à refaire, et ça a été abandonné car trop cher (c’est vrai que là, il aurait fallu faire un tunnel ou un pare-avalanche, alors qu’en principe il n’y en aurait pas besoin entre Vizille et Bourg d’Oisans).
Actuellement, on en est plutôt à dire qu’il faudrait continuer à fermer des « petites » lignes parce qu’elles ne concernent pas assez de voyageurs. Exemple: Vif-Monestier-Clelles.
En particulier Clelles, c’est la desserte de tout le Sud-Trièves, soit seulement 5000 habitants répartis dans des hameaux dont certains sont à plus de 10 km de la gare.

Bernard

ils dorment à C2C ou quoi ? Personne pour échanger ou dire ce qu’il faudrait faire ? Décevant…

Il faut faire un tunnel de 15 km sous Chamrousse ?

Bizarre le concept de « dérangement » de la faune sauvage. Peut être s’agit il de quelque chose de plus précis ? Est ce que le skieur nuit par autre chose que par sa présence? La présence de l’homme sans machine fait partie de l’environnement et doit en faire partie, sans pour autant nécessairement dégrader l’environnement.

Je te rassure, l’économie ne gagne pas non plus; c’est du en même temps.

Il semblerait que cette fois ci, l’économie n’ait pas eu le dessus…

Ça fera peut être jurisprudence pour d’autres territoires…

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Le Trièves, c’est un peu particulier. Ils n’ont pas voulu du train à la bonne époque, ils pâtissent du choix d’entre-soi et resteront au tout bagnole.

Je suis en vélo (VAE), à 11 km de la gare (ou 22 selon les trajets à faire) avec 650m de dénivelé. N’ayant plus de voiture (il en reste une pour le foyer tout de même), monter sur le vélo pour aller bosser ou chercher du pain quand l’autre est parti n’est plus un choix. En fait, ça fait très bien (et non, quoiqu’on en dise, il ne pleut pas souvent dans l’année chez nous). Avec moins de pouvoir d’achat et un kilomètre plus cher, ça deviendra peut-être courant ?

Ce concept n’est pas nouveau, il est populaire depuis plus de 40 ans en France. Un chamois ou n’importe quel autre animal dérangé deux ou trois fois par jour ne pourra pas trouver assez de nourriture en hiver. En station, les gens sont concentrés, occasionnant un partage de l’espace de fait. En ski de rando, il y a des spots à toutou, c’est vrai, mais surtout du monde partout.

Ceci dit, toute activité partagée et populaire est aussi une mutualisation des ressources et émissions. Si même seulement 10% des skieurs alpins se reportaient sur le ski de rando, vous n’imaginez même pas le bétonnage à faire pour agrandir les parkings et routes d’accès aux parkings actuels … Et les 90% restants, il faudra bien qu’ils fassent quelque chose. Les autres humains ne sont pas des robots productifs qu’on peut cacher à la demande en fonction de nos besoins, envies et impératifs …

[Mode caricatural trop entendu] Moi, j’ai le droit de faire du ski de rando, droit dans mes bottes. Les blaireaux, je sais pas, mais restez donc chez vous, à faire de l’origamie parceque le streaming est trop émissif et que les kilomètres sont mal vus. Et si vous pouviez aller à la poste à pied tout de même pour envoyer votre pognon en montagne, faut bien qu’on y reste ! [/Mode caricatural]

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Ils n’ont pas encore inventé le ski en réalité virtuelle ?

je pense que l’urgence climatique va redéfinir ce qui est « coûteux ».

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Pour être plus précis, ce n’est pas l’urgence qui va redéfinir ceci, on serait encore dans une phase d’anticipation… Mais plutôt le mur climatique de ce que l’on va subir et dont nous ne voyons que les prémices : et là, non seulement, il y aura une redéfinition, mais en plus ce qui était soi-disant trop cher par manque de volonté, sera encore plus cher.

Ce serait attendre trop de nos politiques que d’avoir une vision à long terme.

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Les politiques ? Visions à une législature, 5 ans. Sauf baratin électoral où on fait semblant de s’occuper de l’avenir.
« Encore un peu de patience et tout finira mal ».

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Retour a la royauté pour retrouver une stabilité longue ? Les politiques ne sont ni des devins ni des surhommes, ils sont aussi le miroir de ce que nous sommes, pauvres eres ballottés par l’histoire et les évènements. Et l’éclairage scientifique, en sciences economiques… On a vu avec l’épisode COVID comment les discours scientifiques , en temps de crise aiguë, pouvaient hésiter, voire, se contredire et je ne parle pas de charlatan style Raoult