Suivi du projet de 3ème tronçon du téléphérique de La Grave

C’est le ski (de piste) qui fait le succès de la Clarée?
Du Queyras de manière générale hors Vars/Risoul?

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On attend toujours les propositions de projets alternatifs de l’association La Grave Autrement. Une cagnotte participative et depuis 2 ans toujours rien de concret à part un état des lieux banal. Pendant ce temps, la Sata a bien avancė sur le remplacement du téléski par un télephérique qui permettra de diversifier la clientèle de la Grave et justement de réduire la dépendance au ski. A la Grave, Il ne s’agit pas d’ėquiper un site vierge mais d’ amėliorer l’existant et renouveler un équipement. Ce n’est pas parce qu’il n’y aura moins de neige qu’il faut arrêter d’investir en montagne, surtout en Oisans ou la géographie ne permet pas d’attirer facilement une clientèle non sportive, contrairement à d’autres rėgions de montagne.

En Oisans, dans les vallėes sans ski, vallėe du Ferrand ou du Vénėon, il n’y a rien å part 2 mois l’ėté. Et les quelques habitants qui y habitent å l’annėe, hors retraités, travaillent en majorité dans les stations voisines comme cela doit certainement être le cas dans la Clarėe avec la proximité de Montgenèvre.

Et qu’est ce que vous proposez pour rėduire la dėpendance au ski ? Et pour maintenir une population locale à l’annėe ?

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je ne suis pas sûr du tout que l’activité saisonnière soit le meilleur moyen de maintenir une population locale à l’année loin de là. L’activité touristique à outrance est la mort des vallées, 3 mois où tombent le fric dans des locations et commerces hors de prix puis le désert jusqu’à la prochaine saison.
Amener plus de touristes, c’est aussi construire plus de locations en vallée, donc moins de terres pour les agriculteurs par exemple. Une augmentation du prix du foncier pour les locaux, et au final une perte d’habitants à l’année car les locaux ne peuvent plus se payer de logement.

Après on peut tjs se voiler la face et dire que l’on a tjs fait comme ça et advienne que pourra (même type arguments que le pétrole et la cigarette au final).

Que ce soit en mer ou en montagne il y a suffisamment d’exemples pour se rendre compte des excès et éviter de persister dans les mêmes travers.
Alors oui je ne viens pas avec une solution et d’ailleurs je ne prétends pas détenir la vérité mais est ce une raison pour continuer dans un système touristique à bout de souffle dont l’impact est négatif.

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C’est clair qu’il y a des eu des excès et qu’un travail saisonnier est loin d’être le top surtout pour les salariės avec les réformes chômage et retraite. Le temps où certains ne travaillaient que 4 mois en station de montagne pour vivre toute l’annėe est révolu å part pour quelques privilėgiės.

Mais tout le monde est un peu responsable de cette situation y compris ceux qui grâce à des emplois plus rėmunérateurs en ville achètent des résidences secondaires en montagne pour les laisser inoccupés 10 mois sur 12. Et la demande doit être importante pour que les promoteurs continuent å construire des lits froids au dėtriment de la population locale. Il serait temps que cela s’arrête en effet.

Le tourisme c’est important pour la France qui a sacrifié son industrie. C’est tout le modèle du pays qui est à revoir. Sans parler du tourisme international et des vols vers des destinations ėtrangères qui repartent de plus belle après l’arrět covid…

Il serait toutefois bien de préparer l’après neige. On a déjà perdu un mois d’enneigement depuis les années 70 et la limite pluie-neige remonte.

Moins de neige, ça veut dire moins de saisonnalité du tourisme. Après, on va ajouter une luge sur rails dans les vallons de la Meije, et le téléférique de la Grave pourra servir toute l’année pour ces touristes croyant être dans la nature mais se trouvant en réalité sur un manège complètement artificiel. Et pourtant, pour la nature, c’est probablement la meilleure solution : attirer le maximum des touristes sur quelques spots où ils vont se concentrer, et permettre ainsi moins d’envahissement et une meilleure protection du reste de la nature.

Bernard

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C’est clair que quand on voit comment de plus en plus de randonneurs se comportent en montagne l’ėté, on attend le mauvais temps et l’hiver avec impatience en se disant que la nature pourra enfin avoir du répit.

De toute façon je pense que les refuges réduisent probablement l’impacte des alpinistes/randonneurs sur l’environnement. C’est sur qu’avec les refuges il y a plus de fréquentation, mais c’est tout de même préférable que tout le monde soit concentré au même endroit (et autour des vrai sanitaires, notamment). L’alternative c’est le bivouac sauvage partout avec tous les problèmes associés.

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Il n’y a pas que les bivouacs, mais aussi ceux de plus en plus nombreux, qui se baignent dans les lacs de montagne, ceux qui font du hors sentiers et piétinent la flore (malheur à l’androsace du Dauphinė…), ceux qui randonnent avec leur chien (měme là ou c’est interdit)…bref, les vallėes connues pour la randonnėe ont du souci à se faire.

Ca tombe bien, ça pourrait faire du job pour faire de l’information auprès des touristes…

Je ne vais pas retourner contre toi ta rhétorique habituelle en te demandant si tu as déjà ouvert une flore ? Sinon, j’aurais pu aussi te demander de t’abstenir de parler d’une chose que visiblement tu ne connais pas.

L’Androsace du Dauphiné n’est pas une Androsace pubescente… L’Androsace du Dauphiné est une « nouvelle » espèce d’Androsace décrite il y a quelques années seulement :

En soit elle n’est pas nouvelle (elle existait bien avant que l’homme lui donne un nom…), mais elle a longtemps été confondue avec une autre espèces : l’Androsace pubescente. On sait aujourd’hui que derrière ce qu’on nommait autrefois Androsace pubsescente se cache au moins 3 espèces : l’Androsace pubescente, l’Androsace du Dauphiné, et l’Androsace de Saussure. Comme les raisons qui ont poussé à protéger au niveau national l’Androsace pubescente (faible nombre de populations avec un faible nombre d’individus par pops…), ne peuvent être que pire pour les 3 espèces qui se cachaient derrière, l’Androsace du Dauphiné est donc également protégée au niveau national.

Si ses populations sont considérées comme stables, c’est parce que vu où elle habite, les pressions sont habituellement relativement faibles… Si on commence à ajouter les effets du changement climatique à ces altitudes (avec de probables dettes d’extinction pour des espèces pérennes avec un faible taux de recolonisation comme celle-ci), et également des constructions en haute altitude, là les populations ne seront plus considérées comme stables très longtemps…

Ce que tu considères comme un détail, n’en est pas un. Parce que l’Androsace pubescente, elle a une répartition assez large à l’échelle des Alpes (et un peu au delà…, mais vu les difficultés en terme de taxonomie, c’est probable que sa distribution soit sur-estimée) :


L’Androsace du Dauphiné, elle, n’est connue que dans le massif des Ecrins et Belledonne… (même si, pour être tout à fait honnête, son caractère ‹ récent ›, fait que sa distribution est probablement un peu sous estimée - mais quand tu regardes les résultats de la publication que j’ai partagée au début, ça ne change sans doute pas grand chose : il s’agit bien d’une espèce endémique des massifs internes de l’ouest des Alpes…).


Libre à toi de t’en battrelescouilles comme tu le dis si joliment… mais si tu pouvais éviter de véhiculer des informations erronées qui laissent penser que ce n’est qu’une petite plante quelconque, ce serait top !

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Oui mais bon, sauf les chiens, ceux qui dorment dans les refuges font ça aussi. Ce que je voulais dire c’est que construire un refuge dans un endroit plutôt fréquenté peut limiter les dégâts.

A condition qu’un refuge dans un parc national soit construit avec une ėtude d’impact…comme Il est demandé pour la moindre remontėe mécanique hors zone de parc.

Pour le reste, il est ėvident qu’il vaut mieux une concentration de randonneurs au même endroit qu’éparpillés partout dans la nature. Et idem en hiver. Les skieurs sur pistes sont moins nėfastes à la nature que certains skieurs de rando qui dėrangent la faune sauvage.

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Ce n’est pas obligatoire.
Et encore une fois qu’est-ce qui te permet d’affirmer que ça a été fait sans tenir compte des enjeux écologiques y compris en vérifiant l’absence d’espèce protégée type androsace du Dauphiné et autres.
C’est juste inconcevable qu’un projet en plein cœur de parc n’ait pas été suivi de très près par le parc lui même donc il faut arrêter de dire que ça a été fait n’importe comment sous prétexte qu’il n’y a pas fjetude d’impact.
Et puis une étude d’impact Elle peut faire 1000 pages et passer volontairement ou non à côté des véritables enjeux. C’est fait par des bureaux d’études certes mais payé par le porteur de projet donc…il n’est pas rare que des enjeux ou impacts soient minimisés

Oui - j’ai rien contre les études d’impacte…

Pour l’hiver aussi plus ou moins d’accord mais s’il n’avait pas des stations avec remontées et pistes damées, la plupart des skieurs de station cesseraient de skier tout court au lieu de se mettre au ski de rando.

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Dans l’Oisans, on sait tous ce qui se passe avec le Parc des Ecrins…devenu le Parc des Escrocs pour des personnes qui travaillent aussi pour la protection de la nature…

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Tu pourrais expliciter, stp ?

Je trouve que c’est une vision réductrice. Je pense pas que le public de la grave soit celui des manèges justement. Et je ne suis pas sûre que le public des manèges se rendrait à la grave. Il y a des endroit plus accessible pour ça. Et je ne suis pas sûre qu’on puisse appeler ça une solution, on déplace le problème c’est tout. L’économie n’a pas non plus toujours était basé sur le tourisme même si les choses était très différentes et que je ne souhaite pas un retour en arrière, cela a existé. Quoiqu’il en soit il faudra s’adapter et nous n’avons pas de solutions toutes faites. Mais c’est la où cela devient intéressant de réfléchir à de nouveaux modèles.
La vision de certain (peut etre pas la votre) et de penser qu’il faudrait entasser toute l’humanité sur de petite superficies pour laisser le reste respirer ou revivre. Pour ma pars je pense que si l’humain s’enferme dans une vie superficielle en pensant la nature avec des économies d’échelles et une consommation « rationnalisée » c’est là que cela devient dangereux. Les hommes n’ont jamais autant produit de déchets qu’à partir du moment où quelqu’un s’est occupé de les gérer à leurs places et qu’il n’avaient plus qu’à les poser dans un contenaire etc…

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Oh ben t’as pas du voir les depotoirs qu’on peut voir autour de certaines maisons de rase campagne…
Quant à l’étalement urbain sous forme pavillonnaire faut vraiment vraiment arrêter. Ça consomme de l’espace et c’est hyper cher en réseaux et services publics.
Et j’ai pas l’impression que les gens habitant ces quartiers là soient moins exigeants en matière de collecte et autre services publics.

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