Je ne vais pas retourner contre toi ta rhétorique habituelle en te demandant si tu as déjà ouvert une flore ? Sinon, j’aurais pu aussi te demander de t’abstenir de parler d’une chose que visiblement tu ne connais pas.
L’Androsace du Dauphiné n’est pas une Androsace pubescente… L’Androsace du Dauphiné est une « nouvelle » espèce d’Androsace décrite il y a quelques années seulement :
En soit elle n’est pas nouvelle (elle existait bien avant que l’homme lui donne un nom…), mais elle a longtemps été confondue avec une autre espèces : l’Androsace pubescente. On sait aujourd’hui que derrière ce qu’on nommait autrefois Androsace pubsescente se cache au moins 3 espèces : l’Androsace pubescente, l’Androsace du Dauphiné, et l’Androsace de Saussure. Comme les raisons qui ont poussé à protéger au niveau national l’Androsace pubescente (faible nombre de populations avec un faible nombre d’individus par pops…), ne peuvent être que pire pour les 3 espèces qui se cachaient derrière, l’Androsace du Dauphiné est donc également protégée au niveau national.
Si ses populations sont considérées comme stables, c’est parce que vu où elle habite, les pressions sont habituellement relativement faibles… Si on commence à ajouter les effets du changement climatique à ces altitudes (avec de probables dettes d’extinction pour des espèces pérennes avec un faible taux de recolonisation comme celle-ci), et également des constructions en haute altitude, là les populations ne seront plus considérées comme stables très longtemps…
Ce que tu considères comme un détail, n’en est pas un. Parce que l’Androsace pubescente, elle a une répartition assez large à l’échelle des Alpes (et un peu au delà…, mais vu les difficultés en terme de taxonomie, c’est probable que sa distribution soit sur-estimée) :
L’Androsace du Dauphiné, elle, n’est connue que dans le massif des Ecrins et Belledonne… (même si, pour être tout à fait honnête, son caractère ‹ récent ›, fait que sa distribution est probablement un peu sous estimée - mais quand tu regardes les résultats de la publication que j’ai partagée au début, ça ne change sans doute pas grand chose : il s’agit bien d’une espèce endémique des massifs internes de l’ouest des Alpes…).
Libre à toi de t’en battrelescouilles comme tu le dis si joliment… mais si tu pouvais éviter de véhiculer des informations erronées qui laissent penser que ce n’est qu’une petite plante quelconque, ce serait top !