Suicide en montagne et sports à risque

Posté en tant qu’invité par De l’eau. De là …:

Bon.

Le sujet est sensible et délicat.
Il est même douloureux, je crois, pour certains d’entre nous. Extrêmement douloureux, peut-être …

Pour en parler, il eût fallu bien de l’attention, bien de l’écoute, bien de la gentillesse.
C’est raté, comme prévu.

Voilà ma dernière intervention.

A ceux(celui) qui me demande(nt) s’il m’arrive de me relire … Pour rester au même niveau d’agressivité, j’aurais bien demandé s’il lui arrive de lire ce qui est écrit. Mais je n’ai pas le goût de la querelle. Quelle psychologie lamentable de présupposer d’un inconnu qu’il ne s’exprime que pour « troller » ! C’est l’habitude, désormais.

A propos de « l’élégance » du suicide, mot qui m’est reproché.
C’est une des difficultés d’Internet : on ne sait jamais qui s’exprime. Qui connait ma vie ? Qui je suis ? Ce que j’ai connu, ce que je connais ? Qui pour dire que je ne sais pas ce que sont les restes humains après l’irréparable ? … Je viens d’effacer quelques phrases : il y a des mots et des scènes qui ne peuvent se partager : qu’elles hantent les nuits de cauchemar de quelques-uns suffit bien.
L’élégance dont je parlais – mot que je maintiens – concerne les proches, les familiers, la famille : tenter de leur épargner la torture (oui : la torture !) de penser « qu’ils n’ont pas vu … qu’ils auraient pu … que pourquoi ils n’ont pas téléphoné … pourquoi ils n’ont pas entendu … que s’ils avaient été là … etc, etc … ».
Oui : tâcher d’épargner ça à ceux que l’on aime, c’est élégant.

Pour ceux qui ont eu la gentillesse de bien vouloir me lire sans présupposé, et qui m’ont fait l’amitié de ne pas trouver forcément stupide ce que j’ai dit : je les remercie. J’aurais bien aimé poursuivre avec eux la conversation … C’est bien trop difficile ici, bien sûr.
Allez : je les embrasse.

Salut.

[i]PS : pour « l’obscur auteur du siècle dernier » … je ne suis pas totalement naïf, savez-vous ? Cela fait référence à une ancienne conversation du bistrot. Du bistrot du temps d’avant.

Du temps où l’on s’y marrait bien.[/i]

mais un suicide n’est pas obligatoirement rumination et désespoir
cela peut être aussi « finir en beauté » …
je pense par exemple à cet homme qui est allé chercher sa mort volontairement au sommet du Cervin

[quote=« De l’eau. De là …, id: 1726341, post:41, topic:152754 »][/quote]

:smiley:

[quote=« De l’eau. De là …, id: 1726341, post:41, topic:152754 »]Bon.

Le sujet est sensible et délicat.
Il est même douloureux, je crois, pour certains d’entre nous. Extrêmement douloureux, peut-être …

Pour en parler, il eût fallu bien de l’attention, bien de l’écoute, bien de la gentillesse.
C’est raté, comme prévu.

A ceux(celui) qui me demande(nt) s’il m’arrive de me relire … Pour rester au même niveau d’agressivité, j’aurais bien demandé s’il lui arrive de lire ce qui est écrit. Mais je n’ai pas le goût de la querelle. Quelle psychologie lamentable de présupposer d’un inconnu qu’il ne s’exprime que pour « troller » ! C’est l’habitude, désormais.

A propos de « l’élégance » du suicide, mot qui m’est reproché.
C’est une des difficultés d’Internet : on ne sait jamais qui s’exprime. Qui connait ma vie ? Qui je suis ? Ce que j’ai connu, ce que je connais ? Qui pour dire que je ne sais pas ce que sont les restes humains après l’irréparable ? … Je viens d’effacer quelques phrases : il y a des mots et des scènes qui ne peuvent se partager : qu’elles hantent les nuits de cauchemar de quelques-uns suffit bien.
L’élégance dont je parlais – mot que je maintiens – concerne les proches, les familiers, la famille : tenter de leur épargner la torture (oui : la torture !) de penser « qu’ils n’ont pas vu … qu’ils auraient pu … que pourquoi ils n’ont pas téléphoné … pourquoi ils n’ont pas entendu … que s’ils avaient été là … etc, etc … ».
Oui : tâcher d’épargner ça à ceux que l’on aime, c’est élégant.

Pour ceux qui ont eu la gentillesse de bien vouloir me lire sans présupposé, et qui m’ont fait l’amitié de ne pas trouver forcément stupide ce que j’ai dit : je les remercie. J’aurais bien aimé poursuivre avec eux la conversation … C’est bien trop difficile ici, bien sûr.
Allez : je les embrasse.

Salut.

[i]PS : pour « l’obscur auteur du siècle dernier » … je ne suis pas totalement naïf, savez-vous ? Cela fait référence à une ancienne conversation du bistrot. Du bistrot du temps d’avant.

Du temps où l’on s’y marrait bien.[/i][/quote]

Personnellement je suis d’accord avec tout tes propos, ils ont fait écho à ma pensée, dont l’élégance de camoufler l’acte.
Je suis nouvelle sur ce forum et c’est mon premier message au bistrot. Certainement le dernier… Quand je vois comment toutes les discussions tournent au vinaigre … Ça ne donne vraiment pas envie de participer . Dommage , le sujet est vraiment intéressant.

Posté en tant qu’invité par Loin de là:

[quote=« indestructible coquelicot, id: 1726369, post:43, topic:152754 »][/quote]
sans doute la faute des invités ! vivement que la discussion soit enterrée au Nouveau Bistrot :lol:

Posté en tant qu’invité par gitaneau:

Indestructible aux pieds d’argile ?

« je suis la petite fleur qui pousse sur un tas d’ordures » allez savoir de qui je tire ses mots… Un peu trop de testosterone et de masturbation mentale pour moi lorsque je lis certains topic . Où alors j’ai peut être pas assez trainer sur les forums pour savoir qu’il est tout à fait normal d’avoir une !cyber" conversation avec quelques’un sur un ton hyper agressif, en faisant passer cela pour un débat…

Pour en revenir au sujet principal et sans vouloir finir au bistrot, je pense que les gens qui pratiquent les sports extrêmes ont une vision relative et particulière de la mort, Beaucoup de gens qui apprécient s’y frotter, autant dans le sport que d’autres activités à risques, partagent le point commun de pouvoir dire que c’est dans ses moment là qu’ils se sentent vivants. De la à dire que c’est suicidaire… Il n’y à qu’un pas.

Posté en tant qu’invité par gitaneau:

Décidément t’as le chic pour faire des phrases ambiguës toi :cool:

Posté en tant qu’invité par Déprimé:

Quand je nais, je suis de fait instantanément dans le couloir de la mort.
C’est inexorable et assez troublant. Les philosophes ne parlent que de ça.
Mourir avant l’heure selon un choix inexplicable pour les autres n’est pas si inhumain.
Quand je suis vivant, je ne crois pas dans la mort car quand je suis mort, je ne le sais pas !

merci pour toutes vos contributions souvent bien intéressantes qui ont fait avancer ma réflexion.
je sais que les forums ont leurs limites … et encore plus sur ce type de sujet, probablement trop grave pour être disserté sans filet sur le net, si j’ose dire … :wink:
mais ça valait le coup quand même !
bon dimanche à tous

[quote=« De l’eau. De là …, id: 1726341, post:41, topic:152754 »]Bon.

Le sujet est sensible et délicat.
Il est même douloureux, je crois, pour certains d’entre nous. Extrêmement douloureux, peut-être …

Pour en parler, il eût fallu bien de l’attention, bien de l’écoute, bien de la gentillesse.
C’est raté, comme prévu.

Voilà ma dernière intervention.

A ceux(celui) qui me demande(nt) s’il m’arrive de me relire … Pour rester au même niveau d’agressivité, j’aurais bien demandé s’il lui arrive de lire ce qui est écrit. Mais je n’ai pas le goût de la querelle. Quelle psychologie lamentable de présupposer d’un inconnu qu’il ne s’exprime que pour « troller » ! C’est l’habitude, désormais.

A propos de « l’élégance » du suicide, mot qui m’est reproché.
C’est une des difficultés d’Internet : on ne sait jamais qui s’exprime. Qui connait ma vie ? Qui je suis ? Ce que j’ai connu, ce que je connais ? Qui pour dire que je ne sais pas ce que sont les restes humains après l’irréparable ? … Je viens d’effacer quelques phrases : il y a des mots et des scènes qui ne peuvent se partager : qu’elles hantent les nuits de cauchemar de quelques-uns suffit bien.
L’élégance dont je parlais – mot que je maintiens – concerne les proches, les familiers, la famille : tenter de leur épargner la torture (oui : la torture !) de penser « qu’ils n’ont pas vu … qu’ils auraient pu … que pourquoi ils n’ont pas téléphoné … pourquoi ils n’ont pas entendu … que s’ils avaient été là … etc, etc … ».
Oui : tâcher d’épargner ça à ceux que l’on aime, c’est élégant.

Pour ceux qui ont eu la gentillesse de bien vouloir me lire sans présupposé, et qui m’ont fait l’amitié de ne pas trouver forcément stupide ce que j’ai dit : je les remercie. J’aurais bien aimé poursuivre avec eux la conversation … C’est bien trop difficile ici, bien sûr.
Allez : je les embrasse.

Salut.

[i]PS : pour « l’obscur auteur du siècle dernier » … je ne suis pas totalement naïf, savez-vous ? Cela fait référence à une ancienne conversation du bistrot. Du bistrot du temps d’avant.

Du temps où l’on s’y marrait bien.[/i][/quote]

merci pour tes 2 posts.
vraiment intéréssants comme questionnements (et dans la qualité de rédaction). avec une pointe d’humour 2éme degré pour « l’obscur » qui à urticé les épileptiques.

du peu que je sais des « suicides », souvent du à des phases dépressives, beaucoup y pensent, peu passent à l’ acte. (ça doit demander une forme de courage), pas mal se « ratent » (volontairement ou pas).

ce qui me semble probable c’ est que parmi ces « populations », une faible proportion doit avoir un mode de vie (passions) ou la quête de l’adrénaline fait évoluer dans un domaine ou l’accident, donc la mort, est un vrai risque potentiel (je ne parle pas du risque exceptionnel que ta maison s’ effondre ou qu’une météorite te tombes dessus).

est ce que les gens qui « tutoient » la mort (qui certes, font tout pour minimiser les risques dans de bonnes conditions psychologiques), ne sont pas plus tentés de se mettre dans la zone grise en cas de soucis psychologiques (plus grosse prise de risque, moins de plan B, une sorte de roulette russe: advienne que pourra…) que des gens qui ne côtoient jamais le risque?

peut être aussi que les gens qui ont l’habitude du risque, de la proximité de la mort ont, dans certaines circonstances, le courage (est ce le bon mot ?) de « ne pas se rater », de ne pas faire les choses à moitié

[quote=« De l’eau. De là …, id: 1726341, post:41, topic:152754 »]PS : pour « l’obscur auteur du siècle dernier » … je ne suis pas totalement naïf, savez-vous ? Cela fait référence à une ancienne conversation du bistrot. Du bistrot du temps d’avant.

Du temps où l’on s’y marrait bien.[/quote]

On continue ici quand même, grâce à toi !
Et je t’avais bien lu, rassure-toi… :slight_smile:

/viewtopic.php?id=178306
/viewtopic.php?id=225966
Qui peut oublier ces discussions, Pierre ? :wink:

merci, la justesse de tes propos me rassure…on se sent moins seul a plusieurs…

juste un p’tit truc , vouloir partir debout est une marque de courage, nr pas s’imposer , ni a ses proche la déchéance c’est peu t etre l’élégance dont tu parles je ne sais pas , mais tu as raison .

PYD

ce n’est pas moi qui avait parlé d’élégance, mais dans ce sens-là, pour ne pas imposer de la déchéance à ses proches et pour savoir camoufler son départ en accident et leur éviter trop de culpabilité (même si pas justifiée) en plus de la douleur, oui, il y a peut-être une forme d’élégance

p’tét ben qu’oui, pt’tét ben que non …

'tite anecdote : il y a quelques années, un mathématicien universitaire alpiste, à la veille de son départ à la retraite, m’a raconté en souriant que le jour où il voudrait partir car trop malade/vieux … il irait dans un endroit précis en montagne et saurait comment s’y prendre à l’instar d’autres potes du coin.

Posté en tant qu’invité par gitaneau:

Ouais, enfin…de telles déclarations, ça n’engage à rien ! En souriant ? L’état d’esprit du moment n’est pas vraiment celui d’un suicidaire potentiel ! Entre l’intention et le passage à l’acte. …

on m’a déja fait cette réflexion …
cela vous (te) dérange tant que cela que qqu’un prenne cette décision ?

[quote=« csv, id: 1726435, post:53, topic:152754 »][/quote]
Une autre discussion sur le même sujet : /viewtopic.php?id=43522