Subdivisions de la cotation équipement et cotation exposition

Pas forcément. Mais je suis d’accord que les voies de ce genre doivent être rares !
Mon exemple avec une chute de 15m était surtout pour dire que la hauteur de chute seule ne suffit pas à quantifier l’exposition.

[quote=« Bubu, id: 1621294, post:101, topic:143082 »]

Pas forcément. Mais je suis d’accord que les voies de ce genre doivent être rares !
Mon exemple avec une chute de 15m était surtout pour dire que la hauteur de chute seule ne suffit pas à quantifier l’exposition.[/quote]

Un bon exemple de voies E3: les lames à Grenoble. J’y ai fait un bon trou dans l’air entre le relais et le troisième point, tout confort: dalles verticales assez lisses.
Un bon exemple de voies E4: les voies en 5 de la bastille, en général bourrées de vires/dalles peu inclinées, avec des points éloignés et dur de tricher…
Un exemple de voie E5 (mais peu classique à tord…): Pilier Kelle (pilier E) aux trois dents du Pelvoux. La longueur de 5c (passage clé de la voie vu l’obligation par rapport au 6a) est vraiment expo, un piton après le pas dur (qu’il est facile de rater) mais rien pour protéger le pas (5-8 premiers mètres avec replat pour accueillir la chute). Ensuite sur 30m pas vraiment de bons points à poser et rien en place.

je me demande s’il n’aurait pas mieux valu, vu que le système de cotation est récent et que personne n’a de référence valable, de mettre moins de niveaux, quitte a ce que les cotations soient affinées au fur et a mesure par des + ou des -. Personellement, j’arrive a définir sans pb 3 niveaux : « on peut tomber sans risque » (= équipement que l’on trouve en couenne en voie moderne, voies Cambon), vaudrait mieux pas tomber passque on pourrait se faire mal (voies Piola, certaines voies de couennes en 4+/5 équipées ds les 80’s), et faut surtout pas tomber passqu’on est quasi sur de se faire mal. En gros E1/E2, E3/E4 et E5/E6

Passque là, je crois que pendant pas mal de temps, va y’avoir des éditions à gogo

tu veux dire faire comme pour la cotation équipement, et après les gens s’étripent ? :smiley:

Nous avons regardé les échelles de cotation existantes :

  • cotation américaine : 4 niveaux, dont les 3 derniers impliquent des blessures, ce qui correspond à un niveau pour E1 à E3, puis 3 niveaux pour E4 à E6.
  • cotation italienne : 6 niveaux, qui correspondent assez bien à E1-E6.
    N’ayant pas l’intention de réinventer l’eau chaude, nous avons utilisé 3 niveaux pour les chutes avec blessures, et 3 niveaux pour les chutes sans blessure.

J’aimai bien les côtes italiennes
En fait ça manque d’exemples pour que ça parle aux gens je pense qu’une fois qu’on a collé des voies étalon ça marche.
Est ce que ça correspond à ça grosso modo?
E1: les voies d’Orpierre ou d’initiations aux grandes voies, les cambons récentes (spits très rapprochés)
E2: la plupart des voies de Presles classiques (par exemple vers Fahra Kiri, du style la Beatrix bien équipés en spits) un peu plus éloigné quand c’est moins dur
E3: les falaises style les Gillardes, La pelle, il y a plus d’air plus de 5 m entre certains spits, les voies Piola classiques style le marchand de sable, georges V
E4: Verdon des voies engagées genre les voies équipées dans les années 80 par Troussier, Edlinger avec volonté d’engagement tous les 5/6 m voire plus (genre alerte au gaz à gauche de l’ange en décomposition, le triomple d’Eros); les voies Piola des tours d’areu genre maudit 13, Péril en la demeure, etc??
E5: les voies engagées des dolos, wendenstock, les voies expos des frères Remy, très obligatoires & avec chutes dangereuses
E6: ??

[quote=« ɹɹɹqx, id: 1621311, post:104, topic:143082 »]

tu veux dire faire comme pour la cotation équipement, et après les gens s’étripent ? :D[/quote]
oui, oui.
passque la c’est pareil les gens vont s’etriper pour dire, c’est pas e4, c’est e5 …

Sinon, avec la description du systeme italien, je commence a mieux voir. Mais si j’ai bien compris, vous avez fait 2 cotations (E1 et E2) là ou les italiens n’en ont qu’une (1 : Longueur bien protégée et faiblement exposée, correspondant au standard des falaises-écoles bien équipées ou faciles à protéger avec des protections toujours solides. Une chute de quelques mètres est possible mais sans conséquences.) ? Laurent13 au dessus vient donc de décrire le systeme italien et pas le système c2c ?

Honnêtement, ca me parait mieux le systeme italien. Mousquetonner avec le point du dessous au niveau de la taille (E1) ou 1 m sous les pieds (E2), niveau exposition, ca change rien. Quel intéret de faire deux niveaux ? Si ce n’est pour préciser que dans un cas on peut tirer au clou ? (ce qui n’a rien à faire ds une cotation « engagement » )

Et question subsidiaire : pourquoi avoir voulu réinventer l’eau chaude justement et faire une quatrieme échelle ? OK les US et les anglais ont une longue tradition d’escalade sur coinceurs et d’engagement, les ricains sont hyper procéduriers et font des proces pour tout et n’importe quoi et ont donc besoin d’etre prévenus (« l’escalade c’est dangereux »), mais les italiens, ont me semble il, une ptratique de l’escalade qui ressemble pas mal à la notre non ? Pourquoi ne pas avoir repris leur système ? (ce qui en plus simplifierait les choses pour les topos des italiens qui viennent en france et inversement).

(et E6 si j’ai rien compris ca veut dire « non seulement y’a aucun point dans la longueur, mais en plus, c’est une dalle compacte et y’a aucune possibilité de rajouter un point »)

Parce que la cotation c2c n’a pas la vocation de ne concerné que les voies en France, mais dans le monde entier. Il ne faut donc pas que l’échelle soit taillée pour les styles d’équipement qu’on rencontre le plus en France, mais aussi pour pour les autres styles qu’on rencontre dans d’autres pays et d’autres continents.
Il ya donc de fortes chances d’avoir de petites différences avec les cotations existantes.

C’est presque ça. E1 contient une partie du « 1 » italien, et E2 l’autre partie + une partie du « 2 ».

Pour éviter l’inflation de la cotation par ceux qui font la différence entre un point tous les 1,5m et un point tous les 2,5m. Et il y en a beaucoup…

C’est un cas possible, mais ça ne suffit pas. En fait E6 veut dire que tu es sûr de te tuer en tombant juste avant le prochain point. Si une configuration nécessite 20m entre les points pour être sûr de se tuer, on s’en fout que ce soit une longueur de 20m sans point avant le relai, ou une longueur de 40m avec un point au bout de 20m.

[quote=« laurent13, id: 1621328, post:106, topic:143082 »]Est ce que ça correspond à ça grosso modo?
E1: les voies d’Orpierre ou d’initiations aux grandes voies, les cambons récentes (spits très rapprochés)
E2: la plupart des voies de Presles classiques (par exemple vers Fahra Kiri, du style la Beatrix bien équipés en spits) un peu plus éloigné quand c’est moins dur
E3: les falaises style les Gillardes, La pelle, il y a plus d’air plus de 5 m entre certains spits, les voies Piola classiques style le marchand de sable, georges V
E4: Verdon des voies engagées genre les voies équipées dans les années 80 par Troussier, Edlinger avec volonté d’engagement tous les 5/6 m voire plus (genre alerte au gaz à gauche de l’ange en décomposition, le triomple d’Eros); les voies Piola des tours d’areu genre maudit 13, Péril en la demeure, etc??
E5: les voies engagées des dolos, wendenstock, les voies expos des frères Remy, très obligatoires & avec chutes dangereuses
E6: ??[/quote]
Oui, c’est à peu près ça pour le E1 à E3, et c’est dans cet esprit pour E4 à E6 (chute de plus en plus dangereuse). Ne connaissant pas toutes ces voies à part les topos, je ne pourrai pas en dire plus.

E1 - E6: il ne faudra pas confondre avec le E anglais :expressionless:

[quote=« Bubu, id: 1621336, post:110, topic:143082 »]

[quote=« laurent13, id: 1621328, post:106, topic:143082 »]Est ce que ça correspond à ça grosso modo?
E1: les voies d’Orpierre ou d’initiations aux grandes voies, les cambons récentes (spits très rapprochés)
E2: la plupart des voies de Presles classiques (par exemple vers Fahra Kiri, du style la Beatrix bien équipés en spits) un peu plus éloigné quand c’est moins dur
E3: les falaises style les Gillardes, La pelle, il y a plus d’air plus de 5 m entre certains spits, les voies Piola classiques style le marchand de sable, georges V
E4: Verdon des voies engagées genre les voies équipées dans les années 80 par Troussier, Edlinger avec volonté d’engagement tous les 5/6 m voire plus (genre alerte au gaz à gauche de l’ange en décomposition, le triomple d’Eros); les voies Piola des tours d’areu genre maudit 13, Péril en la demeure, etc??
E5: les voies engagées des dolos, wendenstock, les voies expos des frères Remy, très obligatoires & avec chutes dangereuses
E6: ??[/quote]
Oui, c’est à peu près ça pour le E1 à E3, et c’est dans cet esprit pour E4 à E6 (chute de plus en plus dangereuse). Ne connaissant pas toutes ces voies à part les topos, je ne pourrai pas en dire plus.[/quote]
Je suis tombé sur çà ./outings/455627/fr/reissend-nollen-caminando, au vu du descriptif et si je me réfère à votre échelle de cotation on est dans le E5 . Pour le Schweiz le topo de référence , on est dans le 3 étoiles en gros entre le E2 et E3 , qui est crédible dans ce cas , les contributeurs du Schweiz ou le contributeur lambda de C2C?

L’auteur de la sortie indique qu’il n’y a parfois que 2 points par longueur, mais sur combien de mètres ? 23 longueurs pour 500m de déniv et peut être 600m de développé, ça fait 25m par longueur en moyenne.
Mais surtout, il indique ne pas avoir utilisé de coinceurs, alors que le topo c2c indique de prendre « un jeu de rocks , friends , max jusqu’au 2 par sécurité », donc qu’on peut les placer.
Je suppose que le topo Schweiz suppose aussi qu’on ajoute des points pour réduire l’exposition.
Donc sans infos supplémentaire, on ne peut pas conclure (y a-t-il vraiment des longueurs avec 10m entre les points sans possibilité d’en ajouter ?). Il faudrait d’autres infos.

Posté en tant qu’invité par Gros contributeur:

Je ne comprends pas le rapport avec le sujet. Dans un topo-guide comme c2c contenant 28 452 itinéraires /routes/list, il y a bien évidement des centaines, voir des milliers, d’incohérences ou d’erreurs.
Est ce mieux ou moins bien dans un topo-guide papier ne contenant quelques centaines d’itinéraires ? Je n’en sais rien mais ce n’est pas le sujet de ce post.
On notera tout de même qu’avec 45 millions de pages vues annuels, le topo-guide c2c semble trouver un public.

Je ne comprend pas ce qui te dérange dans le post de jp68.
C’est très bien qu’on regarde de près des topo c2c de voies du Wenden au sujet de l’exposition, au lieu de se contenter des voies les plus fréquentées par les contributeurs de c2c (mais il faut aussi regarder ces voies).

Posté en tant qu’invité par Gros contributeur:

Je dis simplement que je ne vois pas le rapport avec le sujet.
Bien évidement qu’il il y a des milliers de topos à améliorer sur c2c. Ca concerne Wenden, Presles ou même les couennes de Grenoble. Est ce mieux ou moins bien que le Schweiz ne me semble pas le sujet du jour. Mais, on peut lancer un sujet pour comparer les topos c2c avec les topos papiers.

Posté en tant qu’invité par Gros Contributeur:

jp68 étant peut être l’auteur principal des informations de l’itinéraire décrit sur c2c, je pense que la question ci-dessous nous éloigne du sujet.

[quote=« Bubu, id: 1621231, post:92, topic:143082 »]Le monde se divise en 2 catégories : les gens comme moi, et les autres.
Ok ok…[/quote]
Relie doucement ce que j"ai écrit pour éviter de répondre a côté de la plaque sinon la discussion devient partisane et incompréhensible!

Je ne vais pas prendre le temps de rechercher dans le forum, mais j’y ai déjà lu le même genre de réflexion que la tienne, sauf que la limite se situait à 5b/5c, ou 6c/7a, ou 7c/8a, etc, avec à chaque fois l’auteur du post qui avait un niveau max correspondant à la limite qu’il indiquait. On sent que ce sont des observations objectives qui sont derrière ces réflexions :wink:

Les cotations (toutes les cotations) doivent être indépendantes de ces considération subjectives, sinon c’est impossible de se comprendre. Les cotations utilisent des signes abscons et arbitraires, pour justement éviter les interprétations foireuses de mentions en toute lettre, obligeant le lecteur à comparer différents itinéraires, surtout parmi ceux qu’il connait, pour se faire une idée sur les itinéraires qu’il ne connait pas.

Oui Bubu, tu as raison mais moi j’ai encore plus raison!
Tu auras du mal à vouloir me démontrer qu’il y a plus de monde dans « Voyage selon Gulliver » au grand Cap que dans l’arête des Papillons au Peigne un dimanche ensoleillé du 15 Août !