Subdivisions de la cotation équipement et cotation exposition

100 % d’accord…et on peut rajouter « type des points ». Si c’est des scellements tout neufs ou si c’est des vieux pitons branlants et rouillés, c’est pas la même…
Mais merci qd même aux gens qui s’occupent des topos sur C2C…

Posté en tant qu’invité par Autruchon Gris:

[quote=« Maxmed, id: 1620287, post:28, topic:143082 »]La sécurité des relais :
R1 : Relais bêtons en place
R2 : Relais à compléter. Le complément pitons et/ou coinceurs et/ou arbre rend le relais fiable
R3 : Relais à compléter. Le complément pitons et/ou coinceurs… rend le relais exposé
R4 : Relais à construire. Relais fiable
R5 : Relais à construire. Relais exposé.
?[/quote]

Bonne idée de donner une cotation (ou du moins plus d’info) sur la qualité des relais. On ne part pas avec la même sérénité dans une longueur dure au dessus d’un relais pourri ou béton.

Je trouve la proposition initiale très bonne !! :slight_smile:

Pour les infos sur les relais, cette notion a pour moi moins d’intéret dès lors que l’on a les notions:

  • d’engagement (qui existe déjà)
  • d’exposition (qui est ajouté ici)

Si un relais est difficile à construire ou autre, il faut lire le descriptif: les champs ci-dessus sont plus utile lorsqu’on recherche un itinéraire.

ça veut dire que les topos vont tous être recoté ? qui va le faire ?

c’est sympa de se proposer :wink:

Pour l’exposition, il faut avoir parcouru la voie. C’est donc après avoir parcouru une voie que qqun peut rensigner l’exposition.
Pour la cotation équipement, les corrections peuvent être faites pour certaines voies juste en regardant les infos rapportées dans l’itinéraire et les sorties.
N’hésitez pas à demander de l’aide ou faire des remarques, dans cette discussion pour commencer, histoire de corriger certaines définitions s’il s’avère que c’est trop flou ou pas adapté.

[quote=« Bubu, id: 1620348, post:40, topic:143082 »]

Ben ça dépend si tu souhaites construire un relai béton qui tient 1200-1500kg ou un relai en carton pour accrocher la corde.
Construire un relai est assez facile, construire un relai béton est souvent plus difficile…
D’où la différence fondamentale entre les voies où les relais sont en place, et celles où les relais sont à construire.
Quand on souhaite construire des relais béton, on ne le fait pas avec le « matos qui reste », mais avec du matos en nombre suffisant pour avoir un éventail assez grand de largeur de coinceurs, ce qui nécessite d’emporter du matos supplémentaire.[/quote]

Entièrement d’accord, j’opte autant que possible pour le béton ; tout autant dans la longueur qu’au relai… et ça nous ramène à la liste du matériel spécifique qui est bien indicative et qui devrait suffire (exemple pour une voie actuellement typée P3) . Après, le souci de péciser « relai à consolider » ou « relai à construire » : ça renvoie presque à détailler avec quel matos en particulier, histoire de bien répartir avec celui nécessaire à la protection dans la longueur. Bon, c’est pas moi qui porte, c’est le baudard :wink: .

Posté en tant qu’invité par tiery:

Je crois BUBU que tu te donnes beaucoup de mal pour rien…voir pour nuire à l’activité.
Vouloir proposer ces nouvelles cotations part, j’en suis sûr, d’un bon sentiment. Je crois que cette « assistance » supplémentaire pour les grimpeurs, alpinistes, est encore un pas vers la déresponsabilisation de l’individu. Selon sa pratique et ses envies, on peut d’ores et déjà, s’engager dans des itinéraires sans surprises(presque pas) ou avec, si on le désire justement. Un itinéraire équipé entiérement (disons P1) tout le monde comprendra qu’on y va avec les paires et selon le niveau requis , rien n’empêche de bricoler si on est juste ou…d’en faire un autre. Généralement l’apprentissage passe par des bonnes roustes, frayeurs etc et puis on revoit certaines ambitions à la baisse: l’humilité.
Je pense que s’engager dans un itinéraire demande de la part de l’individu de prendre ses responsabilités. Si on aborde un itinéraire équipé celui-ci peut quand même avoir des points manquants (chute de pierres qui applatissent la plaquette par exemple) des points assez vieux, dans un autre plutôt semi-équipé , dans le facile il faudra chercher où ça passe, et parfois on se plante etc…
Tu pourras décliner ton système en 50 degrès il y aura toujours des surprises avec des conséquences beaucoup plus facheuses peut-être, et de toutes façon tout le monde ne vivra pas l’iti de la même façon (fatigue, début de saison, condi météos etc…).
Mais surtout c’est le sel même de l’activité que tu ôtes pas à pas , l’aventure, avec un petit A pour certains comme moi, mais l’aventure quand même.

Posté en tant qu’invité par MATOU ZALEM:

je suis assez d’accord avec Tiery:le coeur de l’activité c’est bien la découverte, plus ou moins, et la capacité d’adaptation avec le matériel qu’on à , ou qu’on à pas, en tous cas avec sa propre culture , sur un terrain très …évolutif".Sinon, c’est mieux de rester sur la résine.
A part cela, tes efforts sont pathétiques, et remarquable ta capacité de mobilisation.Bravo.

Pour tout dire, ce n’est pas moi qui ai tout fait hein !
C’est en discussion et développement au sein de l’association depuis 3 ans.
Je n’ai pas sorti ça du chapeau dimanche soir ! :slight_smile:

Pas trop d’accord avec vous pour le terme Aventure. Les cotations anglosaxonne parlent d’engagement sur tout leurs itinéraires.

Perso sur le P1 peut-être que l’engagement est un peu exagéré mais sur les itinéraires à protéger soi-même c’est hyper bien de pouvoir le connaitre avant. Tout comme l’engagement I,II… en itinéraire alpin.
Et de toute façon même si ce n’est pas « officialisé » les grimpeurs le font déjà quand ils se donnent des conseils sur les voies à faire : ça se protège bien, ça engage, rocher pourri, etc…

Alors autant rendre cette info accessible à tous

[quote=« tiery, id: 1620468, post:48, topic:143082 »]Je crois BUBU que tu te donnes beaucoup de mal pour rien…voir pour nuire à l’activité.
Vouloir proposer ces nouvelles cotations part, j’en suis sûr, d’un bon sentiment. Je crois que cette « assistance » supplémentaire pour les grimpeurs, alpinistes, est encore un pas vers la déresponsabilisation de l’individu. Selon sa pratique et ses envies, on peut d’ores et déjà, s’engager dans des itinéraires sans surprises(presque pas) ou avec, si on le désire justement. Un itinéraire équipé entiérement (disons P1) tout le monde comprendra qu’on y va avec les paires et selon le niveau requis , rien n’empêche de bricoler si on est juste ou…d’en faire un autre. Généralement l’apprentissage passe par des bonnes roustes, frayeurs etc et puis on revoit certaines ambitions à la baisse: l’humilité.
Je pense que s’engager dans un itinéraire demande de la part de l’individu de prendre ses responsabilités. Si on aborde un itinéraire équipé celui-ci peut quand même avoir des points manquants (chute de pierres qui applatissent la plaquette par exemple) des points assez vieux, dans un autre plutôt semi-équipé , dans le facile il faudra chercher où ça passe, et parfois on se plante etc…
Tu pourras décliner ton système en 50 degrès il y aura toujours des surprises avec des conséquences beaucoup plus facheuses peut-être, et de toutes façon tout le monde ne vivra pas l’iti de la même façon (fatigue, début de saison, condi météos etc…).
Mais surtout c’est le sel même de l’activité que tu ôtes pas à pas , l’aventure, avec un petit A pour certains comme moi, mais l’aventure quand même.[/quote]
+1.
C’est très bien formulé!

[quote=« ridgepo, id: 1620502, post:52, topic:143082 »]

[quote=« tiery, id: 1620468, post:48, topic:143082 »]Je crois BUBU que tu te donnes beaucoup de mal pour rien…voir pour nuire à l’activité.
Vouloir proposer ces nouvelles cotations part, j’en suis sûr, d’un bon sentiment. Je crois que cette « assistance » supplémentaire pour les grimpeurs, alpinistes, est encore un pas vers la déresponsabilisation de l’individu. Selon sa pratique et ses envies, on peut d’ores et déjà, s’engager dans des itinéraires sans surprises(presque pas) ou avec, si on le désire justement. Un itinéraire équipé entiérement (disons P1) tout le monde comprendra qu’on y va avec les paires et selon le niveau requis , rien n’empêche de bricoler si on est juste ou…d’en faire un autre. Généralement l’apprentissage passe par des bonnes roustes, frayeurs etc et puis on revoit certaines ambitions à la baisse: l’humilité.
Je pense que s’engager dans un itinéraire demande de la part de l’individu de prendre ses responsabilités. Si on aborde un itinéraire équipé celui-ci peut quand même avoir des points manquants (chute de pierres qui applatissent la plaquette par exemple) des points assez vieux, dans un autre plutôt semi-équipé , dans le facile il faudra chercher où ça passe, et parfois on se plante etc…
Tu pourras décliner ton système en 50 degrès il y aura toujours des surprises avec des conséquences beaucoup plus facheuses peut-être, et de toutes façon tout le monde ne vivra pas l’iti de la même façon (fatigue, début de saison, condi météos etc…).
Mais surtout c’est le sel même de l’activité que tu ôtes pas à pas , l’aventure, avec un petit A pour certains comme moi, mais l’aventure quand même.[/quote]
+1.
C’est très bien formulé![/quote]
100/100 d’accord :slight_smile:

Pour prolonger, mais d’un autre point de vue, est-ce que ces nouveaux critères n’orienteraient pas ostensiblement (et ce serait bien naturel) la préférence vers les itinéraires les mieux équipés d’une part et réputés à priori les moins exposés ? Plus de fréquentation = plus d’exposition à des risques, certes d’une autre nature, mais qui doivent aussi être pris en compte.

[quote]Je crois BUBU que tu te donnes beaucoup de mal pour rien…voir pour nuire à l’activité.
Vouloir proposer ces nouvelles cotations part, j’en suis sûr, d’un bon sentiment. Je crois que cette « assistance » supplémentaire pour les grimpeurs, alpinistes, est encore un pas vers la déresponsabilisation de l’individu. Selon sa pratique et ses envies, on peut d’ores et déjà, s’engager dans des itinéraires sans surprises(presque pas) ou avec, si on le désire justement. Un itinéraire équipé entiérement (disons P1) tout le monde comprendra qu’on y va avec les paires et selon le niveau requis , rien n’empêche de bricoler si on est juste ou…d’en faire un autre. Généralement l’apprentissage passe par des bonnes roustes, frayeurs etc et puis on revoit certaines ambitions à la baisse: l’humilité.
Je pense que s’engager dans un itinéraire demande de la part de l’individu de prendre ses responsabilités. Si on aborde un itinéraire équipé celui-ci peut quand même avoir des points manquants (chute de pierres qui applatissent la plaquette par exemple) des points assez vieux, dans un autre plutôt semi-équipé , dans le facile il faudra chercher où ça passe, et parfois on se plante etc…
Tu pourras décliner ton système en 50 degrès il y aura toujours des surprises avec des conséquences beaucoup plus facheuses peut-être, et de toutes façon tout le monde ne vivra pas l’iti de la même façon (fatigue, début de saison, condi météos etc…).
Mais surtout c’est le sel même de l’activité que tu ôtes pas à pas , l’aventure, avec un petit A pour certains comme moi, mais l’aventure quand même.[/quote]

Bof bof franchement je suis pas vraiment d’accord avec ça, c’est pas parce que c’est renseigné un P avec un numéro derrière ou un E machin que l’aventure se perd…Franchement perso même sans ces chiffres, les commentaires sur l’équipement & les renseignements dans les topos descriptif des longueurs avec l’équipement en place pour les voies TA dans les parcours suffisent pour se faire une idée des voies & de leur engagement…entre une fissure brown, ou une voie Rémy du verdon & une voie équipée béton de presles on sait que c’est pas le même sport… :lol: Ou entre entre un 6b du salève & un en Espagne :lol:
d’ailleurs à chacun de placer son curseur ou il l’entend…
Si il y a pas foule dans les voies engagées, c’est que en plus d’avoir le niveau faut avoir le mental & tout le monde n’a pas envie d’engager (enfin je pense moins en 2014 que dans les années 80…m’enfin je grimpais pas dans ces années là mais à regarder l’espacement des clous entre les voies des années 80 & aujourd’hui c’est facile de se faire une idée rapide). C’est juste une question de ratio plaisir / performance / engagement, les grimpeurs d’aujourd’hui sont plus focalisés dans leur majorité sur plaisir / perf (bon après il y a des exceptions…). et puis le public de la grimpe à je pense un peu changé, avant les fous du verdon c’était des soixante huit hard un peu foufou, marginaux, qui se tiraient la bourre & prenaient des risques, aujourd’hui la majorité des gens commencent à grimper en salle aseptisée (c’est mon cas aussi, donc pas de jugement de valeur)
M’enfin dire que renseigner 2 champs dans c2c nuit à l’activité j’ai des doutes là…les gens qui ont envie d’aventure ils l’ont pas loin de chez eux et ils arrivent à la trouver, je me fais pas de souci…
Sinon un truc que je trouverai utile perso c’est qu’on ait un un climbing access fund à la française qui bénéficie de fonds (pourquoi pas via des fonds de la fédé ou des dons) pour gérer les falaises (accès, achat, négociation pour empêcher les interdictions, ré-équipements en gardant de la diversité)
Ca serait top, mais bon on peut rêver :rolleyes:

Posté en tant qu’invité par tiery:

[quote=« Bubu, id: 1620015, post:1, topic:143082 »]- Pour les 3 premiers niveaux (E1, E2, E3), le grimpeur ne se blesse pas lors d’une chute, en étant correctement assuré. La progression dans la cotation correspond à l’augmentation de la longueur de chute potentielle (ou la distance entre les protections).

  • Pour les niveaux plus élevés (E4, E5, E6), la chute entrainera des blessures, malgré un bon assurage par le partenaire. La cotation correspond à la sévérité des conséquences de la chute depuis la fracture de cheville jusqu’à la mort.[/quote]
    Ce qui veut dire que presque toutes les voies auront au minimum E4 compte tenu que pour démarrer, avant le premier point, il y a risque de chute avec conséquence de blessure (fracture de cheville).
    Une chute, bien souvent, on ne peut pas savoir comment elle se terminer en termes de blessures, ce n’est pas uniquement liée à la nature, qualité des protections et l’assurage mais aussi, et surtout, à l’expérience du grimpeur.
    Un grimpeur qui gère mal ses cordes (tirage, corde derrière les jambes), la pose de ses protections (qualité de pose, éloignement, erreur d’itinéraire…) peut s’exposer plus fortement qu’un autre qui anticipera mieux le coup.
    Effectivement Laurent13, je force un peu le trait en disant que cela nuit à l’activité, mais je crois que l’on essaye de rendre compte d’élément subjectif de façon normé, chiffré et c’est là que commence la nuisance. Je comprend que lorsqu’on apprend une activité par :la voie jaune, dans la ligne 7 avec un point tout les 1m et un gros tapis en bas , on a envie d’un certain confort en falaise aussi, mais est-ce bien comptatible?

Posté en tant qu’invité par tiery:

j’oubliais, je fais aussi de la résine et y prend un certain plaisir, mais différent de la falaise!

@tiery: en fait je pense pas que ça nuit à l’activité je dirai même que c’est le contraire, si on montre aux gens que il y a plein de styles d’escalades différents qui existent & avec des topos bien fait & des jolies photos & des renseignements clairs ça peut que donner aux gens envie d’y aller (et par la même occasion ça décharge certaines voies classiques peu fréquentées)…
Deux exemples de très bonnes descriptions qui m’ont furieusement donné envie de grimper (bon faut se mettre au niveau maintenant :rolleyes: ) /routes/443118/fr/plateau-du-jardin-singe-bleu
/outings/443485/fr/le-minaret-versant-satanique
Des descriptions au top comme ça avec des belles photos, ça fait rêver…& c’est plus parlant que les chiffres …ahh je veux y aller cet été!!
Merci au contributeur de ces beaux topos…

Posté en tant qu’invité par tiery:

[quote=« laurent13, id: 1620646, post:58, topic:143082 »]@tiery: en fait je pense pas que ça nuit à l’activité je dirai même que c’est le contraire, si on montre aux gens que il y a plein de styles d’escalades différents qui existent & avec des topos bien fait & des jolies photos & des renseignements clairs ça peut que donner aux gens envie d’y aller (et par la même occasion ça décharge certaines voies classiques peu fréquentées)…
Deux exemples de très bonnes descriptions qui m’ont furieusement donné envie de grimper (bon faut se mettre au niveau maintenant :rolleyes: ) /routes/443118/fr/plateau-du-jardin-singe-bleu
/outings/443485/fr/le-minaret-versant-satanique
Des descriptions au top comme ça avec des belles photos, ça fait rêver…& c’est plus parlant que les chiffres …ahh je veux y aller cet été!!
Merci au contributeur de ces beaux topos…[/quote]
Je t’y accompagnerai bien, ça a l’air très beau. le descriptif des longueurs suffit, pas besoin d’en rajouter.

Le descriptif apporte beaucoup plus d’informations sur l’itinéraire que la cotation « équipement » et cotation "exposition.
L’avantage de ces cotations est de pouvoir faire une recherche dessus pour trouver des itinéraires du « type » que l’on recherche.